Toute fraîche de ma lecture du roman d'
Isabel Allende "
L'ïle sous la mer", j'avais envie de retrouver l'atmosphère chaude et passionnante de l'île de Saint Domingue.
Le livre de
Peyramaure "
Les roses noires de Saint Domingue" m'offrait alors une excellente occasion de poursuivre cette découverte et d'approfondir les événements historiques ayant mené à l'émancipation des esclaves et à l'Indépendance d'Haïti. J'étais bien contente de m'y replonger !
Cependant, que ma lecture fut laborieuse ! J'ai mis un temps fou à lire ce roman !
Pourtant, le roman est bien construit, l'écriture est fluide et agréable, le sujet fort bien documenté. L'histoire de ce naturaliste français aux prises avec les brutalités de l'époque n'est pourtant pas dénuée d'intérêt, et encore moins pauvre en rencontres ! Julien Delacour aura l'occasion de faire connaissance avec les plus acharnés, les plus véhéments et notamment :
- Toussaint Louverture, ce nègre créole affranchi, qui mènera les esclaves à se regrouper et à s'insurger contre les riches propriétaires français.
- Son successeur Dessalines qui proclamera l'Indépendance et se fera proclamer peu de temps après empereur.
- le général Leclerc, beau-frère de
Napoléon Bonaparte, chef de l'expédition destinée à restaurer l'esclavage et l'autorité française à Saint Domingue.
Bref, une lecture fort intéressante au demeurant mais qui m'a cependant bien moins captivée que le roman d'
Isabel Allende.
Alors que m'a t-il manqué pour accrocher ?
Je n'en sais fichtre rien...
Peut être la narration à la première personne, style auquel je n'adhère pas vraiment.
Ou peut-être que ce n'était tout simplement pas judicieux d'enchaîner ces deux romans ?