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Les Saisons meurtrières tome 5 sur 8
EAN : 9782266215329
288 pages
Pocket (09/02/2012)
3.33/5   42 notes
Résumé :

Le matin du nouvel an, une femme disparaît. Une année auparavant, à Rome, une autre femme a disparu, mais sa fille refuse toujours de le déclarer à la police... D'une affaire à l'autre, l'inspecteur Mariella De Luca et sa coéquipière, la belle Silvia Di Santo, démêlent un terrible écheveau, où s'entrelacent règlements de comptes familiaux, problèmes d'argent et intrigues politiques. O&#... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (13) Voir plus Ajouter une critique
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C'est le premier, le fondateur, mais je le lis après le second épisode « Vert Palatino » qui représentait le printemps. « Rouge abattoir », c'est donc l'hiver.
C'est amusant de voir apparaître –littéralement, l'équipe composée du Commissaire d'Innocenzo et de l'Inspectrice Mariella de Luca se forme lors de cette enquête – des personnages récurrents ex nihilo.
Rome donc, le quartier du Testaccio. L'hiver. Froid, neige. Ce sont les Fêtes de fin d'année et le Commissaire peste quand on vient de découvrir une troisième jeune fille assassinée et coupée en morceaux. le syndrome du tueur en série commence à courir la presse. Lui n'y croit pas. Et voilà qu'on lui envoie un renfort en la personne de l'inspectrice Mariella de Luca. Atypique, disons-le.
Pour avoir lu le second opus avant ce premier, il est remarquable de voir comment Gilda Piersanti a anticipé largement et placé déjà les « fondamentaux », sources d'intrigues secondaires, comme le fils du commissaire parti sans laisser de trace sinon celle d'un couple ravagé par le doute et le questionnement, comme la femme du commissaire partiellement paralysée, les habitudes sexuelles de l'inspectrice pas tout à fait communes …
Donc, enquête. Enquête menée par deux tempéraments très différents ; un commissaire plus « vieille école », une inspectrice au fait des dernières techniques d'investigations. Mais ce n'est pas le seul charme de ce roman (comme des autres de Gilda Piersanti d'ailleurs). Ce n'est pas purement de l'enquête. C'est aussi la ville de Rome, le drame humain du commissaire (sa femme, son fils) … C'est plaisant.
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C'est une histoire de disparitions. D'abord celle d'une grand-mère, le lendemain d'une violente dispute familiale lors du réveillon, et qui fait l'objet de l'enquête officielle, menée par Mariella de Luca et son adjointe Silvia di Santo. Et puis il y a cette enquête parallèle, menée au départ par la seule Mariella tombée sous le charme d'une jeune aide-soignante roumaine qui cherche à retrouver sa mère, disparue un an plus tôt, alors qu'elle était au service d'un couple de personnes âgées. Les fils se nouent et se dénouent à l'ombre inquiétante du Mont Soratte.

Que voilà un bon petit polar ! Sans faire dans l'esbrouffe, Gilda Piersanti vise juste avec son enquêtrice (c'est suffisamment rare pour être signalé), bonne vivante et cultivée, et son acolyte espiègle, pleines de faille et carrément attachantes. Dans un roman étonnamment court, se tenant loin du sensationnalisme, et avec une attention touchante portée aux personnages, même secondaires, elle parvient à brasser des thématiques aussi variées que les badanti, ces travailleuses étrangères se chargeant des basses tâches de la société italienne contemporaine, ou le passé qui ne passe pas des années de plomb.

On a vraiment envie de la relire !
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Disparition officiellement déclarée, disparition tue, vengeance pour un meurtre commis trente ans plus tôt, le tout se croise, se recroise, on reconstitue le puzzle avec ou sans Mariella de Luca, l'inspectrice.
Avec elle, pour l'enquête officielle sur la disparition d'une grand-mère après un réveillon familial mouvementé. Elle va creuser et mettre à jour des pratiques pas très claires, pour cette banquière à succès.
Sans elle, pour la disparition d'une badante roumaine. le lecteur apprend très vite ce qui lui est arrivée, ce qui gâche le mystère. La coéquipière de Mariella, Sylvia, s'en charge en parallèle, mais sa négligence nous laisse sur notre fin, et le lecteur découvre la vérité très vite à l'insu de Mariella. Un couple de petit vieux vivant à l'ombre de la mémoire d'un disparu amène habituellement la compassion, mais ici, on n'a pas envie de les aimer. Dommage. Une impression d'inachevé dans l'aboutissement de l'enquête.
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J'ai à peine terminé Jaune caravage et Vert Palatino (avis à venir) que je me suis précipité à la bibliothèque pour voir si le tome suivant était disponible. Et là, bingo !
C'est avec grand plaisir que j'ai retrouvé les deux enquêtrices Mariella et Sylvia, pour deux enquêtes qui n'ont d'autres liens que la disparition de ces deux femmes, que tout oppose en apparence. Dorina, badante (aide à domicile, quasiment une bonne à tout faire) est dévouée à sa famille, et si elle ne donne plus de nouvelles depuis un an, le motif doit être grave. L'autre est une vieille dame qui est liée à sa fille par un amour fusionnel et explosif :non qu'elle n'aime son fils, mais son amour est plus discret. Ni Adriana ni Nicola ne ménage leur peine pour retrouver leur mère.
Puis… au fur et à mesure que je lisais, j'ai moins aimé. Les problèmes personnels de Mariella prennent le dessus. Pourquoi pas, après tout, seulement j'ai envie de dire que mis à part la révélation finale, sa vie sentimentale tourne autour des mêmes soucis depuis Vert Palatino ! Puis, Jaune Caravage nous promettait des faits nouveaux, notamment sur la disparition du fils du commissaire, je ne suis pas vraiment sûre que nous les ayons eu.
Plus grave, et alors que l'enquête est bouclée, des faits importants ne nous sont pas racontés, au point que je suis revenue en arrière, en me disant : "tu as dû lire trop vite, tu as dû rater le moment où…. puis celui où…." et bien non ! D'autres faits sont explicités, mais de manière si abrupte que je ne suis pas sûre non plus que l'explication soit complète. Enfin, certaines ellipses sont tout de même un peu gênantes. Moi-même, en rédigeant ceci, je me rends compte que je ne suis pas très claire – je ne peux l'être sans dévoiler l'intriguer !
D'autres points me gênent. Je ne vous parlerai même pas du fait que les enquêteurs passent totalement à coté des meurtres qui justifient le titre du roman. Non, je parlerai d'une scène, en particulier. Silvia interroge durement un couple de retraité qui, elles en ont l'intuition, n'ont pas tout dit – encore aurait-il fallu poser les bonnes questions et non baffrer leurs macarons. Elles ne se trompent pas, certes, cependant insister pour savoir ce qu'est devenu leur fils, avec un ton non exempt de cruauté, en vociférant presque, m'a dérangée. Pour des fliquettes expérimentées, elles se montrent peu douées : Massimo, fils unique, jeune policier a été assassiné trente ans plus tôt, et Immaculata leur fera comprendre avec beaucoup de dignité.
Bien sûr, les thèmes abordés sont intéressants, comme les relations mère/fille ou mère/fils, les vengeances, la volonté de revanche des plus démunis, cependant l'amoralité d'un personnage en particulier m'a déplu (pour ne pas employer un terme plus fort). Dommage, car le rappel historique des années de plomb était fort intéressant.
Je lirai le tome suivant, pour savoir si toutes ces enquêtes inachevées trouveront leur dénouement. J'espère cependant que Gilda Piersanti ne retombera pas dans les écueils de Rouge abattoir.
Lien : http://deslivresetsharon.wor..
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Après le roman consacré à l'automne qui terminait le premier cycle des Saisons meurtrières, l'inspectrice Mariella de Luca est de retour dans ce nouveau tome qui se passe en hiver. de 2003 dans le premier tome, nous voici en 2007. Et Mariella a bien changé. Elle est toujours avec Paolo, l'archéologue et elle partage son temps entre son appartement à elle et l'appartement de Paolo. Elle travaille toujours avec Silvia, que j'ai trouvé un peu absente dans ce tome. Elle est là, elle participe à l'enquête mais paradoxalement j'avais l'impression qu'elle ne passait qu'en coup de vent.



Mariella et Silvia travaillent sur deux enquêtes: l'un officielle et l'autre non. Dans l'enquête officielle, une femme a disparu le jour du nouvel an et depuis sa famille est sans nouvelle. Dans l'autre enquête, une amie roumaine de Silvia lui a demandé de retrouver sa mère disparue voilà un an alors qu'elle travaillait comme domestique en Italie. A première vue les deux enquêtes n'ont rien en commun mais au fil des pages on se rend compte que les deux histoires présentent de nombreuses similitudes. Deux filles qui cherchent leur mère disparue, une forte relation mère-fille. En parallèle de ces deux histoires, on a l'histoire de d'un couple qui réclame vengeance et pour qui la justice n'a rien fait. Si au départ on ne voit pas bien le lien avec les enquêtes, bientôt le lien se fait. Et c'est cette histoire de vengeance qui va nous plonger dans l'histoire de l'Italie et des années de plomb. Et alors que dans les enquêtes de Mariella et Silvia on parle de la perte d'une mère, dans cette histoire de vengeance, on parle de la perte d'un enfant.



Point frustrant dans ce tome: toutes les enquêtes ne sont pas résolues. Seule celle concernant l'enquête officielle est bouclée par nos deux inspectrices. La non officielle est toujours un mystère pour elles, alors que nous nous avons la solution. Sans parler que nous avons des meurtres et des enlèvements pour le moment qui restent impunis.

En plus, ce tome se finit sur une révélation concernant Mariella. de quoi avoir envie de se jeter sur la suite sans tarder. Mais je n'aurai pas eu besoin de cette révélation pour poursuivre ma lecture. J'ai adoré retrouver Mariella et partager avec elle une nouvelle aventure au coeur de Rome. J'ai d'ailleurs trouvé ce tome trop court. Alors que j'ai trouvé le tome 4 un poil en-dessous des autres, ce tome 5 est un excellent cru.



La question qui se pose maintenant est de savoir si je vais attendre la sortie en poche du tome 6 vu que pour avoir ce tome 5 en poche il a fallu 3 ans.
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Le Tibre bougeait ses fesses mollement, la nuit lui tombait dessus comme une femelle en chaleur.
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- Tu manges trop de sucré, continua Silvia. Un jour ou l'autre, ce tiroir finira par stocker moins de dossiers que de biscuits.
- Tu devrais en goûter un, ça adoucirait ton humeur.
- Fais gaffe, les mecs dans le genre du tien n'aiment pas les rondeurs, ils sont plutôt portés sur les femmes sans ombre. Et toi, de l'ombre, t'en fait déjà plus qu'un parasol, même sans les biscuits. Alors... prends garde à tes fesses, baby !
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Bien sur que tu les respectes, ses secrets, mais après avoir vérifié qu'ils sont respectables.
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Le désir c'est comme la cuisine : ce n'est pas parce que c'est simple que c'est facile.
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Videos de Gilda Piersanti (12) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Gilda Piersanti
Le plein de voyages en mai, des rencontres avec des auteurs, les interviews Babelio, un pique-nique dans 15 villes en France et ailleurs début juillet, la Masse Critique Non Fiction, la sélection "Autour du livre" de Pierre et Nicolas : découvrez les actus de Babelio pour les mois de mai, juin et (un peu) juillet dans cette nouvelle vidéo.
0:03 Mai : le plein de voyages 3:01 Rencontres auteurs 5:20 Interviews Babelio : papier et vidéo 8:15 Masse Critique Non Fiction 9:17 Pique-nique le 8 juillet ! 11:10 Sélection "Autour du livre"
Liens utiles : Revivre le festival Etonnants Voyageurs : http://www.etonnants-voyageurs.com/
Interview du lecteur du mois, le_bison : https://babelio.wordpress.com/2018/05/14/a-la-rencontre-des-membres-de-babelio-25/
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Rencontre avec Mélanie Taquet, compte-rendu : https://babelio.wordpress.com/2018/05/11/melanie-taquet-sous-le-soleil-de-florence/ Et vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=8BngaAxxRHU
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Rencontre avec Kim Leine, compte-rendu : https://babelio.wordpress.com/2018/05/28/entrez-dans-lunivers-de-lecrivain-kim-leine-qui-manipule-ses-victimes-ou-plutot-ses-lecteurs/
Rencontre avec Roy Braverman, compte-rendu : https://babelio.wordpress.com/2018/05/25/un-voyage-dans-les-appalaches-avec-roy-braverman/
Les interviews d'auteurs, de la plus récente à la plus ancienne : https://www.babelio.com/auteursinterviews.php L'entretien avec Gilda Piersanti : https://www.babelio.com/auteur/Gilda-Piersanti/21015
Rencontre vidéo avec Bernard Werber : https://www.youtube.com/watch?v=efU7-6aIDow
Rencontre vidéo avec Eric Lahirigoyen : https://www.youtube.com/watch?v=z4-3_CcFCco La page concours des 20 ans de Libretto : https://libretto20ans.fr/ La page Libretto sur Babelio : https://www.babelio.com/20-ans-libretto
7e édition de notre pique-nique annuel : https://www.babelio.com/rencontre-pique-nique-2018
Masse Critique Non Fiction le 6 juin à partir de 7h : https://www.babelio.com/massecritique.php
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Le site des éditions de L'Oeil, collection La Bibliothèque fantôme : https://www.editionsdeloeil.com/la-bibliotheque-fantome
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