AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782362316258
312 pages
BIGBANG (06/07/2022)
3.42/5   161 notes
Résumé :
C’est une maison sur une île déserte où des jeunes attendent de savoir s’ils vont mourir. Arrachés à leur famille à la suite d’un diagnostic, ils vivent dans la crainte du moindre symptôme, car alors on les emmènera en pleine nuit au sanatorium d’où personne ne revient.
Au dortoir 4, Toby et ses copains trompent l’angoisse comme ils peuvent, repliés sur leurs souvenirs d’avant la condamnation à mort. Jusqu’au jour où l’arrivée d’une nouvelle patiente va tout ... >Voir plus
Que lire après La Maison des mortsVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (62) Voir plus Ajouter une critique
3,42

sur 161 notes
COUP DE CŒUR !!! Ce livre est bouleversant !

Ayant déjà lu la première sage de Sarah Pinborough (Poison, Charme, Beauté) j'ai beaucoup aimé sa façon d'écrire et j'ai donc demandé au "Père Noël" alias ma soeur Stelphique de m'acheter son nouveau livre et je ne le regrette pas du tout. MERCI !

Les enfants porteurs actif du gène Déficient sont amenés au manoir que l'on appelle "la maison des morts" et attendent de savoir s'ils vont mourir. Ils sont installés dans des dortoirs où chacun reste dans son coin n'essayant pas de connaître les autres patients des autres dortoirs et vivent tous dans la crainte de tomber malade et de finir au sanatorium d'où personne ne revient.
Toby et ses amis, du dortoir 4, ont créé un lien entre eux, dont ce dernier et le chef et les protège. Chacun passe le temps comme il peut jusqu'à l'arrivée d'un nouveau groupe d'enfants dont Clara qui va bouleverser la vie de Toby et lui redonner le goût de la vie. Même si la fin est proche, la vie vaut toujours la peine d'être vécue à fond.

Ne connaissant pas ce qu'est un sanatorium, j'ai fait des recherches sur internet ce qui m'a permis de mieux comprendre l'environnement, leur maladie et l'intérêt de l'éloignement des villes.
Mais revenons-en au livre.
Déjà il m'avait plu par sa couverture brillante et ses pages noires. Et on comprend cette noirceur car la mort est omniprésente.
Toby est un jeune homme plutôt solitaire et agressif mais qui ne le serait pas en étant dans la Maison des Morts !
Il va faire la connaissance de Clara qui est son opposée, elle est gentille et représente la joie de vivre.
Tous les opposent mais une affinité va se créer petit à petit entre eux et l'auteure nous laisse le temps de nous faire à leur amour naissant.
La matrone est détestable mais avec son équipe d'infirmière l'ambiance est très oppressante : entre les pilules que les patients doivent prendre, la peur qui règne constamment, le stress de la maladie et d'atterrir au sanatorium tous les ingrédients sont là !
Mais contrairement à tous les autres enfants Toby et Clara décident de ne pas prendre leurs pilules et vivent pleinement leur vie en profitant de chaque instant surtout la nuit car le monde leur appartiennent.
On ne connaît pas les dessous du sanatorium, on ne sait pas ce qui se passe réellement en haut de cet ascenseur mais on s'en doute fortement alors je n'ai pas trouvé nécessaire de rentrer plus dans la souffrance de la mort et j'ai apprécié la façon dont l'auteure est restée soft sur le sujet.

J'ai adoré ce livre. Il est touchant, bouleversant et émouvant ! On passe par de nombreux sentiments et on s'attache à la vie de ces jeunes malades et à leur destin. L'amour, la peur, l'angoisse, la haine ou la crainte. Tout y est pour passer un bon moment de lecture.
Pour les personnes émotives, je vous conseille des mouchoirs pour la fin car elle est triste mais tellement magnifique. L'amour peut-il être plus fort que la mort ?
Lien : https://fantasydaniella.word..
Commenter  J’apprécie          834
Bouleversant, prégnant, addictif.

« Réjouis-toi de cet instant, car cet instant, c'est ta vie. »
[Omar Khayyám]


Je ne suis pas prête d'oublier cette lecture de sitôt ; j'en suis encore toute retournée en écrivant ces lignes.

Lorsque j'ai ouvert le roman de Sarah Pinborough, je ne m'attendais pas à ce que celui-ci provoquerait en moi...
J'ai rapidement su que j'aimerais l'histoire et ses personnages, mais j'étais loin d'imaginer leur emprise sur moi, et encore moins la fin, qui m'a mis K.O....

« Ils disent que ça fait saigner les yeux. »

Il existe déjà quelques très belles et alléchantes critiques sur le site, alors je ne la ferai pas longue cette fois (car j'avoue, j'ai quelques difficultés à trouver les bons mots tant je suis encore viscéralement chamboulée après avoir refermé ce superbe bouquin).

« Cette maison, qui n'en est pas une, est si étrange ; c'est le purgatoire des damnés. »

Toby, principal protagoniste du récit et narrateur, nous invite à le suivre dans un manoir, sobrement nommé par ses habitants « La maison des Morts ».
Les enfants et adolescents qui y sont envoyés sont malades, on les dit « Déficients ».
Pourquoi ? Comment ? Qu'est-ce que cette déficience provoque chez les personnes qui en sont atteintes - à part une mort certaine ?
L'auteure n'y répond pas vraiment, laissant au lecteur la part belle à son imagination.
En revanche, nous est proposé, à mes yeux, une des plus belles histoires d'amour que j'ai pu lire jusqu'ici. Celle qui unit le roi des sirènes à sa reine... À jamais.

« Le meilleur peut naître parfois du pire. »

On peut certes chercher la petite bête en décelant de ci de là quelques clichés, mais honnêtement, moi je suis complètement sous le charme (et sous le choc également...). J'ai vécu grâce à ce roman ce que d'aucuns appelle un véritable ascenseur émotionnel ; j'ai ri et j'ai pleuré, j'ai ressenti le bonheur, l'amour, la peur et la souffrance comme rarement je les avais éprouvés auparavant. Les fourmis qui me rongent actuellement les tripes ne sont apparemment pas là de les quitter.
Mais au fond, je ne me plains guère : c'est une de ces lectures dont on ne ressort pas totalement indemne, et je sais pas vous, mais personnellement c'est bien ce que j'attends d'un bon livre =)

« T & C À JAMAIS »
Commenter  J’apprécie          302
De jeunes adolescents, après un test sanguin positif, sont arrachés à leur famille, drogués et amenés sur une île déserte. Ceux qu'on appelle « les déficients » sont privés de leur quotidien, répartis par dortoirs et doivent vivre au jour le jour, encadrés par des infirmières et des professeurs impassibles, indifférents à leur sort. Ce test sanguin permet de les identifier précocement afin d'éviter la contagion et la panique. Les signes, la période d'incubation change selon les individus mais la maladie se déclare inexorablement avant d'atteindre 18 ans.
Ils voient inlassablement les jours défiler, évitent tout lien affectif et se torturent mentalement en attente de symptômes qui indiquent qu'il est temps pour eux d'être conduits au sanatorium d'où personne ne revient.

Le livre s'articule autour de Toby, le meneur du dortoir 4, où dorment également Louis, Will, Ashley puis Tom. Les adolescents ont développé un esprit de clan et leur dortoir, avec leurs occupants, sont ce qu'il y a de plus important pour eux.
Un jour arrive Clara. Clara est différente car elle sait que ce qui compte, c'est la façon dont on vit chaque jour. L'amour lumineux qui naît entre eux va changer Tom. Dans ce lieu sombre, les deux ados parviennent paradoxalement à se créer une bulle de paradis. Un premier amour dans un endroit où, celui-ci ne devrait pas exister.

L'auteure, Sarah Pinborough, nous entraîne avec « La maison des morts » dans un huis-clos cruel qui s'apparente à un conte des temps modernes.
Cette dystopie décrit l'inévitable apparition de la mort. Il n'y a pas d'happy end, pas de rescapés, pas de révolte mais un ensemble de gestes pour démontrer que la vie est encore présente. On se prend d'affection pour ces ados qui ne sont que des enfants sans défense.

La plume de l'auteure est remarquable, simple et efficace.
J'ai beaucoup aimé.
Commenter  J’apprécie          220
J'avoue que cet ouvrage m'avait surtout séduite pour son titre et pour son design. En effet, la couverture solide avec effet brillant est aussi jolie que les pages aux bords noirs qui me font songer aux éditions Gulf Stream (Électrogène). C'est un très beau livre objet. Pourtant, j'avoue être tombée de haut. Je pensais avoir affaire à un livre d'horreur et d'épouvante, mais on est loin d'avoir un récit de ce genre ! Je pencherais plus sur un roman sombre et dramatique avec une histoire d'amour au coeur de l'intrigue... Jusqu'au dernier tiers, je me suis dit que l'on allait enfin faire un tour au sanatorium afin de rencontrer je ne sais quelle créature ou découvrir ce que l'équipe de santé y trafique... Surtout avec cette histoire de Déficients et de maladie incurable... Mais non, on reste sur une très jolie romance. Donc si vous souhaitez un roman du genre horreur, passez votre chemin. À l'inverse, si vous souhaitez ressentir diverses émotions comme le malaise, l'agacement, l'émerveillement, la peine et le chagrin, alors « La Maison des Morts » est faite pour vous !

La romance est très belle. Non seulement elle met du temps à s'installer, se développe crescendo, mais en plus, je la trouve crédible. Nos deux tourtereaux sont tellement mignons ! Leurs scènes nocturnes sont tellement féeriques... Adolescents, ils découvrent les premiers émois amoureux : les baisers, les câlins et bien davantage... Leur petite histoire secrète est vraiment attendrissante. On sent vraiment que Toby, le héros, change du tout au tout grâce à sa bien-aimée. Au début, il est agressif, insultant, froid et irascible avec autrui. J'avais du mal avec ses réactions. Grâce à celle qui saura toucher son coeur, il va retrouver le sourire, l'espoir et être de nouveau ouvert aux autres. Quant à Clara, c'est réellement une perle. Elle incarne la joie de vivre.

Par contre, étant donné l'ambiance de cette maison, je n'ai pas pu m'empêcher de songer au film « Vol au-dessus d'un nid de coucou » avec Jack Nicholson. C'est surtout à cause de Matrone, cette femme qui dirige les lieux d'une main de fer de façon froide et impassible... Une véritable Miss Ratched ! J'imaginais tellement ce personnage en elle que j'en frémissais. Il y a également les pensionnaires malades obligés de prendre des pilules, de vivre dans la peur et l'attente tout en tuant l'ennui comme ils le peuvent. L'ambiance médicale remplie de non-dits est assez oppressante. On ne peut que comprendre le caractère renfermé ou explosif des protagonistes... Quant à Toby, c'est typiquement McMurphy : il est plus lucide que les autres, tout en étant impulsif et intelligent. Au fil des pages, j'avais donc ce film en tête... Et, tout comme lui, ce roman est incroyablement touchant... le passage du chocolat chaud avec Will m'a terriblement émue, tout comme la conclusion, aussi belle qu'affreuse.

C'est donc un bon ouvrage si l'on ne recherche pas une atmosphère terrifiante. Par ailleurs, la plume est très simple et légère. le récit se lit donc très facilement. En revanche, vos émotions seront sans doute mises à rude épreuve, car certaines scènes sont très émouvantes. Coeurs d'artichaut, soyez avertis.

Lien : https://lespagesquitournent...
Commenter  J’apprécie          214
« La Maison des morts »… Avec un titre pareil et une couverture à l'esthétisme soigné – très jolie soit dite en passant-, on pourrait se dire « Voilà encore un livre de littérature ado qui sent le marketing à plein nez ». Les critiques en quatrième de couverture sont bien sûr très élogieuses, et justement, j'ai appris à m'en méfier suite à quelques déceptions. Encore du marketing… Et puis, malgré tout ça, j'ai emprunté ce livre de Sarah Pinborough – une parfaite inconnue pour moi -, histoire de me faire mon propre avis.

Quelque part en mer, une île. Quelque part sur cette île, une demeure, appelée par ses occupants « La maison des morts ». Ces derniers sont essentiellement des garçons, enfants et adolescents, encadrés par des infirmières froides et impassibles. La Matrone, une femme austère aux allures de Cerbère, est la responsable de cette maison particulière destinée à accueillir des jeunes gens qui ont été diagnostiqués porteurs du gène d'une maladie mortelle. Ils sont les Déficients. Enlevés à leurs familles, ostracisés, les voilà regroupés dans cette demeure, attendant les premiers symptômes qui les condamneront à une mort certaine. Toby est l'un d'eux. Pour éviter de souffrir davantage de cette situation, le jeune homme s'est blindé : ne pas s'attacher à ceux qui l'entourent et se plonger dans une sorte d'apathie. Mais lorsque Clara arrive dans la maison, tout est bouleversé. Clara, c'est la joie de vivre : elle profite de chaque instant qui lui est donné. Et Toby, malgré lui, comme un papillon attiré par la lumière, est attiré par la jeune fille.

Ne prévoyez rien à faire lorsque vous commencez ce livre car il est très difficile de le quitter.
Je m'attendais à une histoire fantastique mais il s'agit plutôt ici d'un roman d'anticipation. Dans un récit très prenant qui alterne passé – récit à la troisième personne sur les souvenirs de Toby – et principalement présent - à la première personne avec la narration de Toby, nous plongeons dans un univers angoissant et terriblement sombre où la mort est omniprésente. Et pourtant, malgré ces thème très noirs – la maladie, la solitude – l'auteur réussit à introduire un incroyable souffle de vie dans son histoire. Car l'essentiel est là : peu importe le temps qu'il nous reste à vivre, l'essentiel est dans la manière dont on profite de l'instant qui nous est donné. le personnage de Clara, solaire, symbolise cette soif de vivre et va devenir la personne salutaire pour Toby. La vie est là, tout autour. Il suffit juste de franchir le mur pour la redécouvrir.
Les personnes qui les entourent, d'Ashley, le religieux, au jeune Will enfantin, en passant par le surdoué Louis, sont tous extrêmement attachants. Un sentiment de fraternité lie progressivement ces jeunes condamnés, tandis que les adultes - les infirmières, menaçantes, et professeurs, vagues silhouettes – les entourent de manière diffuse.

Alors certes, on retrouve les thèmes classiques du premier amour, de l'amitié, de la mort, très souvent galvaudés dans la littérature ado. Mais Sarah Pinrobough a trouvé ce petit quelque chose qui rend cette histoire terriblement addictive et surtout, particulièrement bouleversante. Car si je m'attendais à une certaine fin, l'émotion m'a tout simplement surprise en lisant les dernières phrases. Comme quoi, il ne faut jamais se fier aux apparences.
Commenter  J’apprécie          142

Citations et extraits (35) Voir plus Ajouter une citation
- C'est beau, non ? dit-elle en mastiquant.
- Ouais, c'est beau.
Elle me regarde et m'adresse un sourire, l'air heureux ; j'ai alors du mal à avaler ma bouchée. En réalité, je ne parlais ni de la plage, ni de l'eau, mais du spectacle qu'elle m'offre. Sa longue chevelure ruisselle en épaisses boucles cuivrées autour de son visage ; à cause du vent salé, on dirait presque des dreadlocks. Elle a les joues rouges, les yeux brillants, pleins de vie. Comment se fait-il que sa beauté ne m'ait pas frappé jusque-là ?
Commenter  J’apprécie          162
— Prélèvement sanguin ! annonce l’infirmière en enfilant ses gants en caoutchouc.

Elle prépare une première seringue tandis que nous sommes assis sur nos lits, figés de peur. Pourquoi ont-ils besoin de nous faire des prises de sang ? Nous nommes tous des Déficients, ils le savent déjà. Somme-nous des animaux de laboratoire, pour eux ? Nous étudient-ils pour tenter de mieux comprendre le phénomène ? Je regarde fixement l’infirmière tandis que mon cœur bat à cent à l’heure. Elle n’est pas très âgée, je parierais qu’elle n’a même pas trente ans ; de fines mèches couleur gingembre échappent de sa coiffe.

— Nous devons vérifier comment vous évoluez, dit-elle comme si elle lisait dans mes pensées.

Quand elle enfonce l’aiguille dans la veine d’Ashley, Will devient tout pâle et ferme très fort les yeux. Louis, assis près de lui, lui étreint la main. Je ne me souviens pas que l’un ou l’autre ait mentionné l’existence de frères ou sœurs, à l’extérieur, mais ici, ils sont frères. En tout cas, je ne veux pas que Will ait peur, et moi non plus je ne souhaite pas me laisser impressionner, c’est pourquoi je décide de recourir à l’humour, histoire de détendre l’atmosphère.

— Est-ce que ceux dont les gènes sont les plus détériorés vont recevoir un badge ?

Et sur cette question, je décoche à l’infirmière le sourire le plus impertinent dont je sois capable, même si elle ne prend pas la peine de relever la tête vers moi.
Commenter  J’apprécie          30
Quelques flocons tombent encore, de-ci, de-là. Will, qui n'avait pas cessé de geindre sur ses pieds froids depuis la veille, se tient à présent derrière la fenêtre dans un silence religieux, le visage empreint d'espoir, de plaisir et d'incrédulité. En cet instant, il ne pense pas à sa mère ni à si ça fait signer les yeux, ni à comment jouer aux échecs ; sa nouvelle vie n'existe soudain plus. Il a de nouveau dix ans et il est un garçon ordinaire. En le regardant, un sourire si grand me vient aux lèvres que je crois que mon visage va se fendre en deux.
- C'est Narnia, finit-il par dire dans un souffle. C'est Narnia dans le jardin.
Commenter  J’apprécie          80
Je me demande parfois si je n'aime pas l'ennui parce que cette sensation donne l'impression que le temps passe plus lentement.
Commenter  J’apprécie          380
Personne ne quitte la maison et personne ne revient jamais du sanatorium. Nous le savons tous. Tout comme nous sommes conscients que chacun de nous effectuera le voyage.
Un jour, je serai ce gamin qui disparaîtrait dans la nuit.
Commenter  J’apprécie          180

Videos de Sarah Pinborough (9) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Sarah Pinborough
Mon amie Adèle | Bande-annonce officielle VF | Netflix France
autres livres classés : sanatoriumVoir plus
Les plus populaires : Jeune Adulte Voir plus



Lecteurs (459) Voir plus



Quiz Voir plus

La fantasy pour les nuls

Tolkien, le seigneur des ....

anneaux
agneaux
mouches

9 questions
2479 lecteurs ont répondu
Thèmes : fantasy , sfff , heroic fantasyCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..