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EAN : 9782910373535
189 pages
Editions Alain Bargain (01/01/2002)
3/5   3 notes
Résumé :
On a pour coutume d'affirmer: « Qui voit Groix voit sa croix » Groix, ses bruyères, ses côtes rocheuses, ses plages, ses ajoncs. Mais l'inspecteur l’orientais Yannick Le Guennec ne s'y rend pas pour faire du tourisme. Ben Dame ! Deux meurtres en moins de vingt-quatre heures ! Si les Groisillons veulent une île présentable, il va falloir qu'ils se décident à aider la police, surtout qu'un troisième crime vient juste d'être` perpétré au nez et à la barbe des autorités... >Voir plus
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Le Poulpe : La petite écuyère a cafté par Granotier

Le Poulpe

Sylvie Granotier

(8536)

199 tomes

Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Attention, une fois n'est pas coutume, ni deux fois, ni trois fois, je vais commencer ma chronique par une petite blaguounette d'un goût probablement douteux pour le premier intéressé, mais que je ne suis probablement pas le premier à lui servir.

L'auteur du roman du jour est un Pinpin, Jean-Christophe de son prénom (oui, il s'appelle Jean-Christophe Pinpin pour ceux qui n'auraient pas compris).

Jean-Christophe Pinpin est un Toulousain de naissance et de vie qui posa sa pierre à l'édifice poulpienne en écrivant « Les gens bons bâillonnés ».

Quand tu as écrit pour la série « le Poulpe », tu es assurément un auteur aimant la littérature populaire, l'humour et les jeux de mots.

C'est un bon de départ pour me plaire.

Se nommer Pinpin, n'est pas fait pour me dérouter, bien au contraire.

Écrire des histoires qui se déroulent principalement en Bretagne, voilà qui ne me rebute pas non plus (je n'ai rien contre cette région, pas plus que contre une autre), même si, de la part d'un Toulousain, voilà qui est bien étrange.

Non, ce qui fait que je ne m'étais jamais penché sur la plume de J. C. Pinpin, c'est tout d'abord que je ne suis jamais tombé sur son récit poulpien et, pour les autres titres, qu'ils sont fort desservis par le travail sur les couvertures des éditions Alain Bargain que je trouve, généralement peu attrayantes, voire moches.

Celle de « Qui voit Groix voit sa croix » ne fait pas exception à la règle.

Mais, constatant que chaque titre des récits de l'auteur se déroulant sur la côte bretonne est formé par une locution « Qui voit xxx, voit xxx » j'ai été intrigué.

« Qui voit Groix voit sa croix » est un proverbe marin né de la difficulté à aborder l'île de Groix.

« Qui voit Groix voit sa croix » est, si je ne me trompe, le premier opus d'une série (avec les titres composés sur le même principe) mettant en scène l'inspecteur Lorientais Yannick le Guennec, (au moins 6 enquêtes au compteur).

La petite île bretonne de Groix est le lieu de non pas un, non pas deux, mais bien trois meurtres quasiment simultanément.

C'est l'inspecteur lorientais Yannick le Guennec qui est envoyé sur place pour mener l'enquête.

Il débarque sur l'île au guidon de sa Harley-Davidson Sportster et ne va pas tarder à faire connaissance avec l'île et, surtout, les îliens…

Raaa, que dire sur ce roman ???

Déjà, qu'il débute par une phrase qui démontre un peu tout ce qu'il faudrait éviter en littérature :

Ça se détache des flots calmes, comme le ferait un missile mer-air.

Le « Ça », déjà, heurte les yeux, puis le « comme », s'il est usuel pour introduire une métaphore, aurait intérêt à attendre un peu avant de pointer son nez dans un texte.

On notera le temps présent, qui sera le temps principal de narration.

Mais cette séquence liminaire débute donc au présent, narré à la première personne, par on ne sait qui, au départ, avant d'apprendre l'identité du narrateur. Puis la séquence se poursuit, mais au passé simple, maintenant.

Puis vient, dans la foulée, une seconde scène, contée par un narrateur omniscient, débutant à l'imparfait pour se poursuivre au passé simple…

Après une troisième séquence du même acabit, on débute un second chapitre mettant en scène, cette fois-ci, le héros de l'histoire, Yannick le Guennec. La narration est à la première personne du singulier, le temps : présent.

Le premier chapitre et le début du second mettent le diapason sur ce que sera le roman, tant dans la narration, que dans le style : un beau mélange un peu foutraque dans lequel le lecteur a un peu de mal à se positionner.

Avoir un style particulier (tant dans la plume que dans la narration) peut être un atout, si le lecteur parvient à y adhérer. Cela devient un handicap dans le cas contraire.

Je ne reprocherai jamais à un auteur de tenter des choses, consciemment ou inconsciemment, et surtout, de proposer autre chose que la platitude généralisée des plumes des auteurs de romans policiers à succès. Bien au contraire…

Mais, ce n'est pas pour autant que j'apprécie toutes les variations.

Ici, je suis un peu mitigé.

Il est évident que certaines phrases, par leurs lourdeurs, par leurs tournures parfois particulières, ont contribué à freiner mon entrée dans l'histoire. D'autant que le style varie également, alternant des phrases tarabiscotées et d'autres, courtes, sans verbes.

Et, dans un roman policier, quand on n'entre pas rapidement dans l'histoire, il faut que celle-ci, par la suite, soit très intéressante pour vous alpaguer.

Ce n'est malheureusement pas le cas ici, l'intrigue étant faussement complexe et, surtout, la fin étant très décevante et peu crédible.

Bien évidemment, je ne peux expliquer, sans dévoiler, le pourquoi de la déception et du manque de crédibilité. Mais on a bien du mal à croire la solution de ces trois meurtres concomitants.

De plus, le personnage principal, à part de se déplacer en Harley, n'a pas grand-chose de particulier. Il n'a pas ce petit plus qui en ferait un enquêteur à part ou un être attachant.

Du coup, sans personnage fort et sans intrigue exaltante, il ne reste que les descriptions des lieux et des gens de l'île de Groix et ce style, un peu déroutant, qui n'a malheureusement pas grand-chose sur quoi s'appuyer.

Dommage.

Au final, un roman à l'intrigue et aux personnages un peu faibles, mené d'une plume intéressante, mais peut-être pas totalement maîtrisée. Prometteur à défaut d'être convaincant.
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Un policier plaisant lu alors que j'étais encore lycéen, en vacances en Bretagne. Lecture fluide, histoire bien ficelée et décors de rêves ! (Oui la Bretagne c'est le paradis sur Terre). Bref à lire.
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