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Critique de Marti94


J'ai pris ce livre à la bibliothèque parce que j'ai des places pour aller voir la pièce d'Harold Pinter « Dispersion », traduction française de « Ashes to ashes », fin septembre au théâtre de l'oeuvre à Paris (Texte français de Mona Thomas, avec Carole Bouquet et Gérard Desarthe dans une mise en scène de Gérard Desarthe). J'ai donc voulu lire le texte avant (comme je fais en général) pour m'imprégner du texte sans être influencée par la mise en scène. Je n'ai donc lu qu'une partie de ce livre.
Cette pièce en un acte a été créée en 1996 à Londres et en 1998 à Paris. Elle s'inscrit dans une veine de théâtre-récit où la parole, la narration, l'emportent sur l'action dramatique réelle.
Ici, nous avons affaire au trio classique du drame bourgeois, la femme (Rebecca), le mari (Devlin), l'amant. L'homme questionne sa femme sans relâche au sujet de son amant. Mais dans cette pièce, l'amant n'est pas présent, il est un fragment de la mémoire de Rebecca qui est hantée par d'horribles images. Vérité, phantasme, traumatisme ? Tout se superpose dans son quotidien et dans sa mémoire.
Voilà le puzzle que Devlin tente de démêler. Harold Pinter propose des pistes, à nous aussi d'essayer de comprendre l'enfermement dans lequel Rebecca s'est réfugiée.
A un moment, je me suis demandé si j'avais bien compris mais il ne faut pas trop essayer d'expliquer les propos « dispersés » de Rebecca. Même s'il n'est pas facile de comprendre le jeu et le mystère de cette pièce, la musique la rythme et il faut se laisser emporter.
D'ailleurs on pense tout de suite à la chanson de David Bowie mais ce ne sont pas les paroles de « Ashes to ashes » qui sont chantées, alors il s'agit peut-être d'une adaptation mais là encore c'est un mystère.


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