Quel magnifique ouvrage prêté par ma collègue passionnée par les Amérindiens. Sagesse, réflexions profondes sur l'homme et la nature, photos sépia parlantes. Publié en 93 et déjà les indiens mentionnaient que les arbres se parlent. A consommer sans modération.
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Magnifique recueil de paroles issus de peuples amérindiens. Cet ouvrage m'a tellement enchanté tellement il est frais, agréable à lire et rempli de vérité que j'ai même décidé d'en lire un court extrait lors de mon mariage, pendant la cérémonie religieuse. Ces paroles disaient exactement ceci
"Quand tu te lèves le matin,
remercie pour la lumière du jour,
pour ta vie et ta force.
Remercie pour la nourriture
et le bonheur de vivre.
Si tu ne vois pas de raison de remercier;
la faute repose en toi-même." (Tecumseh)
Pour moi, ces paroles étaient plus qu'éloquentes parce qu'elles résumaient en peu de ligne ce que l'on oublie trop facilement : la vie est un cadeau et il ne faut surtout pas le gâcher !
Un ouvrage plein de réflexion, peut-être trop court il est vrai mais qui constitue une superbe approche de la culture et de la pensée amérindienne !
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Réactualisation, une proposition ...
Voyez, mes frères, le printemps est venu ; promesse de liberté et de joie partagées.
Chaque graine s'éveille et de même chaque animal reprend vie.
Ainsi se reproduit le miracle de cette vie que nous avons reçu.
C'est pourquoi nous concédons à tous nos semblables et même à nos voisins les animaux le même droit qu'à nous d'habiter cette Terre.
Pourtant, écoutez-moi, vous tous, nous avons affaire maintenant à une autre race et ce n'est pas la couleur de sa peau qui permet de la distinguer.
Petite et faible du temps de nos aïeux, son avidité sans limite, sa fièvre de posséder et de détruire, l'ont rendu maîtresse de cette Terre commune à tous.
Ces gens-là ont établi beaucoup de règles que les riches peuvent briser mais non les pauvres.
Ils ont su enfermer les multitudes dans la solitude et le désespoir.
Ils prélèvent des taxes sur les pauvres et les généreux pour entretenir les riches qui gouvernent.
Ils traitent cette Terre comme leur propriété.
Ils saccagent tout par leur bêtise et leur égoïsme puis se barricadent contre ceux dont ils ont ruiné la vie.
Ils défigurent toujours plus notre terre par leurs constructions et leurs ordures.
Cette race est pareille à un torrent de boue qui détruit tout sur son passage.
Nous ne pouvons vivre côte à côte.
Nous ne pouvons partager avec eux le même monde.
D'après les paroles de Sitting Bull, chef Sioux Hunkpapa. (1875)
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Le silence est l'équilibre absolu du corps, de l'esprit et de l'âme . L'homme qui préserve l'unité de son être reste à jamais calme et inébranlable devant les tempêtes de l'existence - pas une feuille qui bouge sur l'arbre, pas une ride à la surface étincelante du lac - voilà aux yeux du sage illettré, l'attitude idéale et la meilleure conduite de vie.
Si vous lui demandez: " Qu'est -ce-que le silence?", il vous répondra:" C'est le Grand Mystère!" " Le silence sacré est Sa voix!"
Si vous demandez:" Quels sont les fruits du silence?" , il dira: " C'est la maîtrise de soi, le courage vrai ou l'endurance, la patience, la dignité et le respect. Le silence est la pierre d'angle du caractère."
Pour faire tomber glands et pignons, nous secouons les branches. Nous ne coupons pas les arbres. Nous n'utilisons que du bois mort.
Mais les Blancs retournent le sol, abattent les arbres, massacrent tout. L'arbre dit : "Arrête, j'ai mal, ne me blesse pas." Mais ils l'abattent et le découpent en morceaux.
L'esprit de la terre les hait. Il arrachent les arbres, en faisant trembler la terre au plus profond.
Comment l'esprit de la terre pourrait-il aimer l'homme blanc ? Partout où il la touche, elle est meurtrie.
Une vieille femme wintu.
Quelle femme blanche ai-je jamais capturée ou insultée ? Pourtant ils disent que je suis un mauvais Indien.
Qui est jamais venu à moi affamé et reparti le ventre vide ?
Qui m'a jamais vu battre mes femmes ou maltraiter mes enfants ?
Quelle loi ai-je violée ?
Ai-je tort d'aimer ma propre loi ?
Est-ce mal pour moi parce que j'ai la peau rouge ?
Parce que je suis né là où mon père a vécu ?
Parce que je suis prêt à mourir pour mon peuple et mon pays ?
Sitting Bull, chef sioux hunkpapa (1831-1890)
Voyez, mes frères, le printemps est venu ; promesse de liberté et de joie partagées.
Chaque graine s'éveille et de même chaque animal reprend vie.
Ainsi se reproduit le miracle de cette vie que nous avons reçu.
C'est pourquoi nous concédons à tous nos semblables et même à nos voisins les animaux le même droit qu'à nous d'habiter cette Terre.
Pourtant, écoutez-moi, vous tous, nous avons affaire maintenant à une autre race et ce n'est pas la couleur de sa peau qui permet de la distinguer.
Petite et faible du temps de nos aïeux, son avidité sans limite, sa fièvre de posséder et de détruire, l'ont rendu maîtresse de cette Terre commune à tous.
Ces gens-là ont établi beaucoup de règles que les riches peuvent briser mais non les pauvres.
Ils ont su enfermer les multitudes dans la solitude et le désespoir.
Ils prélèvent des taxes sur les pauvres et les généreux pour entretenir les riches qui gouvernent.
Ils traitent cette Terre comme leur propriété.
Ils saccagent tout par leur bêtise et leur égoïsme puis se barricadent contre ceux dont ils ont ruiné la vie.
Ils défigurent toujours plus notre terre par leurs constructions et leurs ordures.
Cette race est pareille à un torrent de boue qui détruit tout sur son passage.
Nous ne pouvons vivre côte à côte.
Nous ne pouvons partager avec eux le même monde.
D'après les paroles de Sitting Bull, chef Sioux Hunkpapa. (1875)
Ces peuples ont parlé avant d'être définitivement vaincus. Et nous restons confondus devant ces bribes de voix et ce qu'elles laissent présager de leur spiritualité. Ces hommes (qui ne bâtissaient ni pyramides ni cathédrales) avaient trouvé leur juste place dans le cosmos, au sein d'une Nature qu'ils respectaient et adoraient. Ils ne cherchaient pas à accumuler richesses et bien-être, mais à se forger une âme forte en harmonie avec le monde.
Savoir s'intégrer respectueusement à l'univers des forêts ou des pleines, savoir reconnaître l'étincelle du sacré dans chaque parcelle de vie...voilà l'essentiel de leur philosophie.
Quant on sait la cupidité qui animait les conquérants venus d'Europe, on comprend que le dialogue était impossible entre deux manières aussi opposées d'envisager l'existence.
A l'occasion du salon du livre et de la presse jeunesse de Montreuil, rencontre avec Michel Piquemal qui nous présente son ouvrage "L'éléphante qui cherchait la pluie" aux éditions Albin Michel-Jeunesse.
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