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EAN : 9791092557367
77 pages
Fantasy.éditions.rcl (16/05/2015)
4.25/5   4 notes
Résumé :
Les bélénides, peuple humanoïde vivant sous la Mer, peuvent aussi s'aventurer sur la terre. Mais Elpheen n'a pas la chance d'être amphibie : il ne peut que respirer sous l'eau. Cette déficience est pour lui honteuse. Il décide de conjurer le mauvais sort. Il veut voir la fierté dans l'?il de son père, l'amour et non la pitié sur le visage de Vashilla, son amie d'enfance. Arrive le jour du Banquet des Marées, où les bélénides prouvent leurs forces dans des joutes gue... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Oui, encore une nouvelle fantasy ! Il semblerait que je découvre pas mal le genre, cette année, et ce n'est pas pour me déplaire !
Je tiens à remercier chaleureusement Fabrice Pittet de ce partenariat et de sa confiance !

Par-delà les Ondes est une nouvelle qui vous transporte auprès des bélénides, peuple marin qui peut aussi aller sur Terre, puisqu'il est amphibie. Malheureusement, certains membres sont déficients et ne possèdent pas de poumons qui leur permettraient de respirer en dehors de l'eau… c'est le cas d'Elpheen, qui n'accepte pas son handicap et qui fera tout pour le contrer… il y est presque. Mais qui peut prévoir le galet qui transformera le paisible lac en une mer agitée ?

Par pitié, comme d'habitude, soyez indulgents avec mon résumé. Il est pourri, j'essaie de m'améliorer et je ne suis pas certaine que cela soit concluant, parfois. Fiez-vous plus à la quatrième de couverture !

Pourquoi ? Tout simplement parce que cette nouvelle est un excellent moment de lecture que je vous déconseille de louper ! Je suis encore novice dans le genre, mais je peux vous assurer que j'ai été happée dedans, dès les premières lignes ! J'avais l'impression de me couler dans un nouvel univers pour une balade qui allait être aussi douce que tendue. Oui, je sais, c'est étrange. Vous connaissez pourtant ce sentiment, au bout de quelques lignes, que vous allez passer un bon moment de lecture ? C'est exactement ce que j'ai eu au départ.

Et je ne me suis pas trompée ! Rapidement, j'ai remarqué que la plume de Fabrice Pittet était maîtrisée, fluide et qu'elle nous plongeait facilement dans l'histoire. Elle est propre à vous décrire avec aisance cet univers marin dont on ne connait en fait pas tellement de trucs sans que l'on soit perdu, mais aussi à vous coincer dans un tourbillon de tension sur les dernières pages !

Parce qu'on a de tout, honnêtement. Comme dans un roman, l'auteur plante un peu son décor, s'attarde sur son personnage avec son passé et son ressenti, ses espoirs, puis lance son problème et son action qui empêchent un peu le lecteur de lâcher le bouquin (ou la liseuse, pour ma part). Il est très appréciable de voir comment Fabrice Pittet a su prendre son temps sans traîner en longueur pour nous permettre de nous familiariser à Elpheen et de nous attacher à lui ! C'est rare dans une nouvelle et là, pour le coup, ça donne un gros plus à l'histoire !

Quant à l'action, imaginez-moi, debout, à ne pas vouloir lâcher les lignes qui défilaient vite et pourtant pas assez pour que je connaisse le dénouement… parce que j'ai craint le pire et espéré le meilleur ! On se demande vraiment ce qui peut se produire, on a presque envie de sauter des lignes pour arriver plus vite à nos réponses et en même temps, on est coincé dans l'action ! Non, non, vraiment, c'est du bon !

En plus, il y a un aspect que j'ai totalement, mais alors to-ta-le-ment aimé : la notion de handicap. Bon, c'est vrai que pour le coup, Elpheen est déficient, et… super intelligent. Zut ! Sauf que j'ai apprécié sa façon de voir les choses, de refuser la fatalité et sa volonté de vaincre le déterminisme, quelque part… ça nous pousse, nous lecteurs, à aller plus loin aussi. On peut facilement prendre Elpheen pour modèle dans le fait qu'il va au bout de ses rêves quoi qu'en dise son entourage… et il ne se décourage pas, peu importe ce qui survient.

Après, on a aussi un peu de douleur, presque du surréalisme mais c'est ce qui fait aussi la part des héros et qui donne un petit aspect magique à l'histoire. Et honnêtement, sur la fin, on est juste à fond et on veut savoir comment ça sera possible, s'il va réussir, si… bref. La nouvelle prend un tournant totalement inattendu et c'est juste woah. Fascinant !

En conclusion (j'aurai fait une chronique aussi longue que pour un roman, dites !), Par-delà les Ondes est une nouvelle au style d'écriture maîtrisé, fluide et qui vous embarque dans un univers maîtrisé et original. J'en redemanderais presque, moi ! On s'attache à Elpheen et à son monde, parce que l'auteur prend aussi le temps de s'attarder sur des éléments importants que l'on ne retrouve pas forcément dans ce format d'histoires. Alors que le côté calme a tout loisir d'être exploré dans la première partie, la deuxième nous réserve une dose d'action assez prodigieuse et nous empêche de vouloir lâcher les quelques pages que nous avons entre les mains !
Tout ça avec une jolie morale qu'on peut tirer, un Elpheen qu'on prendrait bien pour modèle… je valide et je recommande chaudement ! Ce sera un 18/20 pour moi et je suis presque déçue de ne pas en avoir plus, en y repensant ! C'était pourtant parfait comme format. Bravo à Fabrice Pittet !
Lien : http://leden-des-reves.blogs..
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Ayant adoré sa première nouvelle, j'ai enchaîné avec celle-ci dans la foulée. Si j'ai apprécié la totalité de cette nouvelle, j'ai cependant un peu moins aimé ma lecture. Je n'ai pas vraiment réussi à accrocher aux personnages que l'on croise, même si l'idée de l'auteur était très bonne et imaginative.

Le peuple des Bélénides, des humanoïdes vivant sous l'eau, peuvent aussi se rendre sur terre. Beaucoup, sauf Elpheen, qui n'est pas amphibie : il ne peut respirer que sur l'eau. Ses camarades se moquent un peu de lui et n'hésitent à le laisser tomber pour sortir la tête de l'eau. Très susceptible par son cas, Elpheen a du mal à accepter sa situation, et est prêt à tout pour parvenir à ses fins : visiter lui aussi la terre. Cette déficience est pour lui honteuse et il ne souhaite qu'une chose : voire la fierté dans les yeux de son père. Arrive le jour du banquet des Marées, où l'invention qu'il a créée afin de respirer le grand air est censée être prête. Mais le Destin est souvent contradictoire à nos envies. Va-t-il parvenir à finir à temps ce qu'il a construit ? Quels retournements de situations va-t-il devoir vivre avant de voir cette lueur qu'il attend tant dans le regard de son père ?

Même si je disais plus haut que je n'avais pas réussi à m'attacher aux personnages, il n'empêche que Elpheen m'a tout de même touchée. Il est persévérant, mais on sent une grande tristesse en lui et une colère de ne pas être comme les autres. Et le fait que son père le « renie » n'aide en rien les choses à s'améliorer. Ce jeune homme souffre de sa différence mais ne perd pas pour autant espoir. Il met toutes les chances de son côté pour réussir sa vie et parvenir enfin à voir l'extérieur et pouvoir respirer en-dehors de l'eau.

Tout comme la première nouvelle, j'ai apprécié voir la plume de l'auteur, qui est toujours aussi incisive et prenante. Encore une fois, il a crée un univers bien à lui, qui est bien exploité et tout de même prenant. Même si c'est vrai qu'il y a beaucoup de narratif, il aide aussi à mieux comprendre l'ambiance du roman et à découvrir cette vie sous l'eau qui nous est inconnue. Encore une fois, il est vrai que cette nouvelle mériterait de devenir un roman, parce que je ne doute pas que l'auteur ait plein d'idées sur ce sujet et qu'il pourrait nous offrir un roman (ou bien une saga) en décrivant encore plus ce qu'il a en tête. Je ne dis pas qu'ici ce n'est pas le cas, mais il est vrai qu'un roman aurait vraiment mérité d'être né de cet univers.

Encore une fois, Fabrice Pittet nous offre un message dans cette nouvelle : la différence d'une personne n'est en rien comparable à sa grandeur d'esprit. Elle peut ne pas être comme tout le monde, mais pourtant réussir sa vie et offrir des perspectives bien différentes que d'autres.

En résumé, une seconde nouvelle que j'ai aussi apprécié découvrir, un univers qui m'a bien plu et que j'aurais aussi bien vu en roman, un personnage déterminé qui touche beaucoup et une imagination débordante. C'est un auteur que je vous conseille de suivre, car sa plume est vraiment très belle et je ne doute pas qu'il puisse encore nous surprendre par d'autres univers totalement différents mais pourtant bien maîtrisés !

* Je remercie Fabrice Pittet pour sa confiance ! *

Justine P.
Lien : http://lireunepassion.blogsp..
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Voilà un mini roman très original !

Cette histoire se situe en milieu aquatique.
Elle est vraiment très bien écrite avec un rythme et une fluidité très plaisant.

Le personnage principal est fort, ces émotions et sentiments nous transmettent un ressenti époustouflant.
L'auteur a pris le temps de l'imaginer, de nous faire vivre dans l'eau avec lui.

Le seul petit truc que je regrette se situe au niveau des descriptions.
Nous, terrestre nous connaissons peu le milieu aquatique et pour le coup ça manque de visuel.

Encore !!!
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En guise de nouvelle, l'auteur nous offre plutôt une sorte de mini roman. On y retrouve tous les éléments : un univers construit, foisonnant de détails et original, des personnages développés auxquels on a le temps de s'attacher malgré le peu de pages, et un retournement de situation qui amène de l'action bienvenue et inattendue. Ajoutez à cela de quoi réfléchir sur les thèmes de la différence, de la tolérance et du respect de la mer et de la nature en général... Et vous obtenez un petit bijou concentré.

Lire ma chronique :
Lien : http://www.limaginarium.fr/m..
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
— Dans ce cas, quel est ton vœu ? ronchonna le colosse.
— Je veux voir les montagnes, les créatures à plumes ou à poils qui vivent dans les arbres et sur les grandes étendues verdoyantes de Thel'Zarach. Je veux respirer les parfums des sapins, des fleurs et du miel que fabriquent les abeilles. Je veux courir, me balancer dans les branches, ramper parmi les feuilles chargées de rosée. Je veux observer la houle depuis un promontoire, en bord de Mer, en éprouvant des frissons à cause du vent. Toutes ces choses ne sont que des taches de couleur dans mon esprit, sans contour distinct, ou des idées qui n'ont pas plus de valeur que les rêveries d'un alcoolique ! Cette fichue surface est comme un filet de pêche qu'il m'est impossible de traverser ! Je suis prisonnier de cet univers aquatique, prisonnier de toutes les… splendeurs qu'il recèle !
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De part et d'autre de la faille, des champs de coraux s'accrochaient aux aspérités de la roche, accumulant leurs enveloppes rigides en des strates qui s'empilaient les unes sur les autres. À mesure que les invertébrés mouraient, leurs cadavres minéralisés servaient de substrat aux nouvelles générations. Ici, parmi les tentacules des anémones et les feuilles des algues carnivores, au milieu des forêts de gorgones et d'anatifes, entre les grappes de balanes ou de moules, un nombre incalculable d'êtres vivants prospéraient et dépendaient d'un écosystème riche, fragile. Toutes ces créatures s'adonnaient à une farandole de formes et de couleurs. On ne pouvait que s'émerveiller devant tant de grâce et de beauté.
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— La murène se vidait de son sang ! J'aurais pu l'occire !
Barlo secoua sa tête.
— Cet animal n'était responsable de rien. Tu t'es battu contre l'innocence, Elpheen. Et ça, pour mon propre fils, j'ai de la peine à l'accepter.
— Ce n'est qu'un fichu poisson !
— Non. C'est une créature libre, qui règne sur un petit territoire en toute légitimité. Et toi, dans ta suffisance, tu es venu la défier sans raison valable. Tu n'avais pas le droit de te comporter de la sorte. Non seulement ton action était bête, mais elle était également irrespectueuse envers notre Mer à tous.
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Je veux vivre pour l'éternité. Je veux que mes découvertes voguent dans le flux temporel, emportent mon nom et mon histoire et les livrent aux générations futures. Ça n'a rien à voir avec l'orgueil. Je désire simplement qu'on se rappelle qu'un jour, un Coralien s'est dressé face à son destin, face à l'inéluctable. Je suis Elpheen de Coralis, et j'ai appris qu'on pouvait combattre la fatalité, la déchiqueter, l'anéantir.
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Remise du Prix du récit fantasy pendant le Festival méditerranéen du polar et de l'aventure 2017. Prix fondé par Olivier Lusetti conseiller littéraire de Fantasy-editions.rcl, organisé par la mairie de Port-Bacarès et le CML d'André Bonet. Les lauréats sont : Gabriel Féraud, Alain Bérard, Alexandre Bordzakian, Catherine Barcelonne et Guy Bosschaerts coup de coeur du jury et le grand Lauréat Fabrice Pittet. Écoutez-les nous parler de leur ?uvre sous le regard de Marie Duffaud ajointe à la culture.
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