Quelques lettres de Pline le Jeune qui permettent de brosser le portrait d'un auteur antique pas si éloigné de notre sensibilité.
Lettres à des amis qui lui manquent ou lettres tendres à sa femme, les missives mêlent faits du quotidien et réflexions plus générales et philosophiques.
De la fameuse description du réveil du Vésuve et de la mort de son oncle aux déclarations d'amitié fidèle, cette traduction fluide nous plonge dans la vie et le coeur d'un homme de l'Antiquité.
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Je crois en effet que tous les hommes doivent penser qu'ils ont le choix entre l'immortalité et la condition de mortel. Dans le premier cas, il faut lutter, faire des efforts, dans l'autre, se reposer, se détendre, ne pas se fatiguer pour rien dans sa brève existence, comme je vois beaucoup de gens le faire, qui sont finalement amenés, en fournissant un semblant d'activité pitoyable et peu gratifiant, à avoir une piètre idée d'eux-mêmes.