Les innocents est une série de meurtres d'enfants de dix ans, démembrés ou défigurés ou torturés (ou tant de qualificatifs horribles), vivants. Alexandra
Hemingway est une enquêtrice, elle-même défigurée à la suite d'une vendetta. Elle va être chargée de retrouver ce boucher serial-killer.
L'enquête est assez soutenue, je l'ai dévoré assez rapidement, avide de savoir la suite. Les meurtres des enfants sont assez violents. L'auteur nous décrit avec une précision morbide l'état des corps une fois retrouvés… Nausée.
Le dénouement me semble un peu capillotracté sur certains points. Et même si je l'avais vu un peu venir (au troisième quart du polar), il est assez inédit et j'ai beaucoup apprécié.
L'auteur nous oriente vers LA question « Est-il raisonnable de faire un enfant dans ce monde ? Et quelle vie vais-je lui offrir ? »
Il pointe du doigt un des travers de notre société… être le plus beau, le plus intelligent, le plus fort et vouloir que les autres (nos enfants) soient également comme ça… et ne pas se satisfaire du naturel, de ce que l'on est et de ce que les autres sont. Message qui m'a séduite. Commenter  J’apprécie         20