Voilà , je laisse ses vies éclatantes continuer leurs chemins sans moi maintenant que la dernière page est tournée. Ce roman est consistant, j'ai l'impression d'en avoir lu le double, l'écriture est fine , choisie, belle. Méli-mélo de personnages , de lieux,je pense que je l'aurais plus apprécié encore si je connaissais Paris , et si j'étais parvenue à remettre chaque personnage directement dans son contexte. Je garde malgré tout un tout petit arrière goût de "j'avais envie qu'il se passe encore plus de chose" mais j'en aurais eu pour le mois à le finir. Au final j'ai beaucoup aimé, ce roman est une valse qui n'en finit pas de tourner,bonne lecture à vous, je vais reprendre mon souffle.
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Un gros livre, très bavard, dans lequel l'auteur n'hésite pas à "s'envoyer des fleurs" par personnages interposés (en évoquant la tirade de l'un des personnages, un autre personnage parle de "brillance, d'intelligence, etc. !"…). Un roman truffé aussi de références à la musique, à la peinture et au paysage culturel parisien en général. Une galerie de personnages assez inégale. Des destins croisés racontés sur une semaine de temps. Des passages plus intéressants que d'autres, certes, mais l'ensemble m'a semblé long…
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C'est mue par la curiosité que j'ai ouvert ce livre, glissé par ma mère dans un lot censé me plaire. Faudra qu'on en cause... Pas inintéressant, une myriade de personnages qui ne se connaissent pas mais se côtoient, se rencontrent ou pas, « dont les destins se croisent » comme on lit sur des milliers de 4es de couv. Mais quelque chose, le style très descriptif, jusqu'au détail, peut-être, fait qu'on reste bien sagement spectateur. Je l'ai fini mais tout juste.
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Cinq étoiles pour la façon de mélanger,d'imbriquer des petites histoires entre elles. A tout moment on peut voir débarquer un personnage d'une précédente histoire. Si à certains moments on peut se perdre dans les nombreux protagonistes, cela ne gâche pas le plaisir de cette lecture. Un livre qui m'a surpris, que je ne sais comparer à aucun autre.
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C'est tout de même pire de mourir que de survivre, non ? La mort, c'est la mort. Et si tu t'empares de la mort de quelqu'un et que tu t'en fais d'abord un événement à toi, tu lui manques de respect et tu le tues une deuxième fois. Si cet enfant signifie pour toi la mort, alors qu'il devrait signifier d'abord et surtout une vie, sa vie, trop courte mais une vie tout de même, avec un début, un milieu et une fin, si tu le résumes à sa mort, alors, et c'est toujours la même chose, tu es un ingrat et tu te plains de tout ce qu'on te donne. La vie des autres, leur mort, les joies, les douleurs, ce sont des choses qu'on te donne. A toi d'en faire quelque chose. Et de toute façon, on ne te donne rien d'autre. Les regrets sont stériles. Il faut agir. Faire le bilan pour agir mieux. C'est comme en affaires. Tu peux te dire : mon fils est mort, donc je ne vis plus. Mais tu mens. Et quelle responsabilité tu fais peser sur ton pauvre fils, qui a déjà eu une vie si courte ! Et tu le charges encore de ta mort à toi !
Cela dit, si j'avais eu des enfants, je leur aurais appris à ne pas se plaindre, à ne pas se croire le centre du monde, à ne pas se laisser submerger, à ne jamais s'ennuyer: s'ennuyer soi-même, c'est quand même fou ! Etre son propre emmerdeur. Tu vois: "s'ennuyer". La langue française est bien faite. Tout est dit. Si tu t'ennuies, c'est que tu es ton propre ennemi.
Le monde est une maison vous dis-je ! Habitez-le ! Que deviendra-t-il si les habitants du monde ne savent plus s'orienter dans leur grande maison ! Soyez là chez vous ! Aimez-le, habitez-le, prenez-en soi que diable! Aventurez- vous dans les greniers et les caves, les palais ! C'est un espace qui vous est offert ! Tout est espace, même le temps, que vous pouvez parcourir en mémoire. Connaissance et sagesse ! Vous n'êtes pas à l'hôtel de la gare !
Je lui ai dit que, personnellement, ça ne me gênait pas qu'elle ait des relations homosexuelles avec des hommes, mais que je préférais, pour rester sain d'esprit, appeler cela de l'hétérosexualité...
- Tu vois, Gérard, ce qui m'attriste dans ma reconversion à l'art actuel, c'est d'être obligé d'exposer et de vendre quatre-vingts pour cent de merde. Et de fréquenter quatre-vingts pour cent d'acheteurs imbéciles qui achètent des conneries parce qu'ils sont cons, parce qu'ils n'ont aucune idée, aucun autre repère que leur vague narcissisme inconscient.
L'Europe et la place des langues : Grégoire POLET, Laurent GAUDÉ, BESSORA