Le mal a-t-il une raison ? Y a-t-il des raisons au mal ? Pendant des siècles la question a motivé la réflexion philosophique, théologique et morale. Mais aujourd'hui ?
Historiens, théologiens, spécialistes de l'art ou de la littérature, psychanalystes s'interrogent ici : peut-on se contenter de la « banalité du mal » avancée par Hannah Arendt, dans une expression rarement comprise et depuis lors devenue un banal lieu commun ?