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EAN : 9782845741638
380 pages
Le Verger (12/05/2014)
3.04/5   13 notes
Résumé :
A Fessenheim, petite ville alsacienne des bords du Rhin, à l’ombre portée de la centrale nucléaire, une jeune fille disparaît, un jeune garçon est assassiné, un pêcheur égorgé… Une folie meurtrière semble vouloir semer la terreur dans la ville. Est-ce une vengeance de militants anti-nucléaires ? Un crime raciste ? Ou une résurgence du passé ?
Car si les logements des travailleurs venus de toute l’Europe pour construire le barrage, puis la centrale nucléaire, ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Fessenheim, petit village d'Alsace qui voit sa tranquillité troublée depuis quelques années par la central nucléaire qui y a été implantée.
C'est dans ce petit village que Claudio Ponté décide de planter le décor de son premier roman.
Pour l'histoire, c'est une intrigue policière assez simple. Les corps d'un jeune garçon et d'un pêcheur sont retrouvés sur les rives du Vieux Rhin qui borde le village. Une jeune fille reste, quant à elle, introuvable. La police et l'inspecteur Onimus sont dépêchés sur les lieux pour mener l'enquête et surtout retrouver la jeune Jeanne avec qu'il ne soit trop tard.

Le début de ma lecture a été un peu laborieuse. le narrateur, omniscient, passe d'un personnage à l'autre en chapitres très courts, ce qui m'a un peu dérouté. de plus, aucun des dialogues n'est marqué par un - devant ce qui embrouille un peu le lecteur entre les réels dialogues et les pensées de chacun.
Je suis vraiment rentrée dans l'histoire au bout d'une grosse centaine de pages. Après m'être familiarisée avec les différents protagonistes, l'intrigue a su m'intéresser beaucoup plus.
Il s'agit ici d'un roman policier assez banal mais avec une construction assez peu commune je trouve. En réalité, il ne sera pas nécessaire d'attendre la fin du roman pour connaitre le coupable. A la lecture, cela m'a un peu surprise. L'intérêt de l'auteur a nous dévoiler l'identité du coupable est sans doute de permettre au lecteur de voir l'histoire d'un autre point de vue. Sur le moment, cela m'a un peu déçue mais la chute apporte tout de même son lot de rebondissements ce qui contrebalance la révélation à la moitié du livre.

Ce livre m'a fait passer un moment agréable et je tiens à remecier Babelio et les éditions le Verger pour l'envoi de ce livre dans le cadre de la Masse Critiques.


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Tout d'abord merci aux éditions du Verger et à Babelio pour m'avoir permis de découvrir cet auteur.
J'ai d'abord été interpellée par le titre. Fessenheim et sa centrale sont depuis quelques années au centre des polémiques énergétiques, et je me suis dit : « Chouette, un polar écologique ».
En fait pas tant que ça. Les revendications écologiques sont en effet présentes, une partie des habitants écologistes de la ville sont impliqués dans l'intrigue policière, mais ce n'est pas le moteur des crimes qui ont lieu autour de la centrale.
Et là, on peut parler de crimes atroces mais pas si gratuits que cela. Et c'est ce que le commissaire Onimus est chargé de découvrir. Ce policier est un archétype du flic dont la vie professionnelle a complètement écrasée la vie privée : sa femme l'a quitté et s'est mise à boire car elle ne supportait par les contraintes de la police et ses maîtresses. le remord du policier revient régulièrement tout au long de l'enquête, ce qui en fait un personnage passablement déprimé. Autre caractéristique : c'est un fétichiste des chaussures italiennes, ce qui rajoute à la bizarrerie du personnage. La bizarrerie n'empêche pas l'intelligence et il en faut à ce commissaire pour démêler les meurtres d'un lycéen, d'une étrangère arrivée d'Allemagne, d'un SDF et l'enlèvement d'une jeune fille de Fessenheim.
Qu'est-ce qui peut relier tous ces crimes, un banal trafic de drogue et ses dommages collatéraux ou une histoire bien plus ancienne qui gangrène la vie des Fessenheimois.
L'intrigue est plutôt bien construite, les rebondissements apparaissent de manière régulière et envoie le lecteur sur de nouvelles pistes. L'ambiance est elle plutôt lourde, pesante, glauque. Les gens ne sont pas accueillants, même pour les enfants du pays, et tous ont finalement quelque chose à cacher, même les plus ignobles. La vengeance, un des ressorts du roman, ne peut que s'y épanouir.
Au final, un polar bien noir avec des personnages abîmés confrontés à des crimes qui ne donnent pas vraiment envie de découvrir ce coin d'Alsace.
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Tout d'abord, merci à Babelio et aux éditions le Verger pour m'avoir fait découvrir ce roman. "L'homme de Fessenheim" est un roman policier dont l'action se déroule pas si loin de chez moi, à côté de la centrale nucléaire qui a tant fait parler d'elle. J'ai apprécié que l'action se déroule dans un petit village alsacien, avec ses personnages hauts en couleur, parfois proches de la caricature, et tellement vrais en même temps.
Le style de l'auteur m'a un peu dérangée au début, et j'ai mis une cinquantaine de pages à vraiment rentrer dans l'histoire. Au risque de paraître terriblement conventionnelle, les tirets pour indiquer les dialogues ne me paraissent pas superflus, et le style indirect libre beaucoup utilisé m'a un peu gênée.
En revanche, j'ai beaucoup apprécié que les éléments et les mystères s'enchaînent rapidement, une fois le décor posé, ce qui m'a donné envie de vite connaître la suite ! On découvre au fur et à mesure de l'histoire qui est le vrai coupable, mais ses motivations restent floues et la lecture garde tout son intérêt jusqu'à la fin. L'enquêteur, Otho Onimus, m'a paru sympathique, assez torturé avec ses histoires de femmes, de divorce... le retrouverons-nous dans un second opus ?
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J'avoue, j'ai été déçue. Dans les tensions locales apportées par la présence de la centrale de Fessenheim, militants anti-nucléaires contre partisans de la manne financière, avec la greffe d'une vengeance surgie du passé, et quelques cadavres.... Et bien, non, la sauce ne prend pas. Déjà, bonjour les clichés, sur tout, les relations parquet/forces de l'ordre, les Italiens, les rapports homme-femme, les écolos, et j'en passe. Et le côté sexiste et raciste, franchement, c'était déjà de trop dans un roman écrit il y a 50 ans, et ça n'est pas revenu à la mode!
Bref, j'ai trouvé ça tout à fait dispensable, et en plus brouillon.

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