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EAN : 9782211079242
44 pages
L'Ecole des loisirs (03/06/2005)
3.99/5   87 notes
Résumé :
C'est un livre où l'on apprend que les murs, les toits et les fenêtres d'une maison peuvent s'en aller, par coquetterie ou par désespoir. Que les portes peuvent s'en aller, elles aussi, mais pour des raisons plus subtiles, surtout si elles sont nos amies. C'est également un livre où l'on apprend comment les parents peuvent rétrécir et comment les maisons se construisent. On y découvre qu'il y a toutes sortes de larmes. Qu'elles peuvent être lourdes, énormes, mouillé... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
Claude Ponti a ses admirateurs.
Si vous cherchez une idée de cadeau pour un enfant, les snobinards des 'vraies' Librairies de Littérature jeunesse avec des grands L, ceux qui froncent le nez devant Tchoupi, vous colleront sûrement un de ses albums dans les mains.
Je connais peu l'oeuvre de cet auteur, refroidie à jamais par ce 'Schmélele', offert à mon fils lorsqu'il avait un peu plus de cinq ans. Parents et enfant l'avions lu une et une seule fois, alors qu'à cet âge, les petits veulent qu'on leur relise indéfiniment les histoires qu'ils aiment. Etions-nous même allés au bout de cette lecture ? Pas sûr.
A vingt ans et des poussières, le jeune homme a gardé de cet album un souvenir cauchemardesque.
Hop, un emprunt à la bibli car notre exemplaire doit être bien caché, et on l'a relu.

Debriefing mère-fils après redécouverte :
- Alors, ton avis, maintenant ? C'est aussi terrible que dans ton souvenir ?
- C'est pas pour les enfants, c'est tout !
Bim ! J'espérais un bel argumentaire, mais il ne se foule pas, pas le temps, il révise, période de partiels... Il m'a quand même précisé que les béances entre les bandes du passage piéton, c'était bien vu, que les enfants se faisaient réellement ce type de trip.

Pour moi, 'Schmélele' est le genre d'ouvrage que les adultes peuvent trouver beau, poétique et que je déteste. Parce que je l'ai lu la première fois avec un regard d'enfant, ressentant le malaise que pouvaient générer ces dessins, ces couleurs, ces métaphores, cette histoire poisseuse, d'une tristesse infinie malgré la fin optimiste.
Cela m'évoque 'L'écume des jours' de Boris Vian et 'Alice au pays des merveilles' (la version originale de Lewis Carroll), que j'ai beaucoup aimés, mais parce que je les ai découverts en fin d'adolescence, pas à cinq ans.
De même que 'Le petit Prince' (Saint-Exupéry), présenté par mon institutrice de grande Section, m'avait fait flipper (un boa qui mange un éléphant, un enfant debout sur une planète...), cet album de Claude Ponti me met vraiment mal à l'aise...
Epargnons les jeunes enfants, laissons-les grandir à leur rythme et lire des 'conneries' ; des bouquins bourrins et/ou roses à paillettes valent parfois mieux qu'un truc 'intello' !

PS : la femme à barbe ascendant yéti s'insurge 'Pourquoi les monstres sont-ils poilus, en littérature jeunesse ?' 😒
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Schmélele est pauvre, sa maison n'a ni murs ni toit, mais au moins, elle a une porte et ses parents sont heureux. Ils travaillent tellement dur, qu'ils finissent par devenir minuscules et disparaître…

La porte Bâbe décide, elle aussi, de quitter une maison qui ne ressemble plus à rien, emportant avec elle, le petit Schmélele.
C'est le début d'un long parcours. La tristesse et la peur gagnent Schmélele. « Il verse une grosse larme, une grosse larme énorme et très mouillée. »

Il a bien fait de verser cette grosse larme. Après cette larme, la plus grosse, viendra le bonheur. Après la pluie, le beau temps, c'est bien connu. Il est alors temps de sécher ses larmes, de se mettre à rire pour que « l'Empêcheur » d'être heureux ne lui barre pas la route, puis de semer ce petit bonheur retrouvé, d'en prendre soin, et il en sortira, à coup sûr, une belle vie, un foyer avec ses parents à nouveau heureux, dans une vraie maison , travaillant gaiment en peignant le ciel, un ciel bleu évidemment.

C'est une belle histoire, joliment illustrée. Les noms des personnages imaginaires sont drôles ; Eugénie des larmes et Eugénie du rire, la carpe Hédième… Une histoire naïve qui parle de larmes de tristesse et de larmes de joie, du bonheur fragile, dont il faut prendre soin.
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Je viens de découvrir "Schmélele et l'Eugénie des larmes" et, bon, comment dire ?...

C'est un album destiné aux enfants - ce que je ne suis plus - et j'ignore comment ils le perçoivent et surtout ce qu'ils en comprennent. Pour ma part, j'ai été sensible à cet univers décalé, absurde et poétique. Mais c'est surtout une impression d'angoisse et de malaise que j'ai retirée de l'histoire de cet enfant sans maison, sans ressources, dont les parents disparaissent brutalement en le laissant tout seul... même si, comme il se doit, l'album se finit bien.

Une satisfaction de lecture en demi-teinte, donc, et un album que je n'offrirai pas autour de moi et que je ne relirai pas.
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Que dire encore de Ponti qui ne soit une redite ? Chacun connaît sa merveilleuse imagination, sa fantaisie, sa gravité. Sachez donc que cet album est aussi délectable que les précédents et quelques autres, avec une note de gravité, quelques notes de sensualité (les nounours calineurs de carpes et les écailles faiseuses de chatouillis frissounillou dans un vaste panorama de bonbons et de gâteaux donnent envie de plonger dans l'album !) et de nouvelles créatures que l'on rêve de rencontrer. Faites ainsi la connaissance de la carpe Hédième, de l'Eugénie des larmes et de l'Eugénie du rire, des Allumigons des carrefours ... sans oublier la tasse de thé qui parcourt l'album jusqu'au happy end.
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Schmélele vient d'une famille pauvre, le travail de ses parents est de plus en plus dur, à tel point que jour après jour ils rétrécissent et un jour ils disparaissent complétement. Schmélele part alors à leur recherche. Comme il ne les trouve pas, il pleure une énorme larme d'où les Eugénie des larmes et du rire sortent. Celles-ci vont l'aider à retrouver ses parents. Schmélele part dans une aventure incroyable.

Ce livre était bien mais nous l'avons trouvé plutôt pour un public plus jeune et quelques parties du livre étaient un peu ennuyantes.

Manon, Lola et Hénora
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Schmélele et ses parents habitent une maison tellement pauvre, que les murs, le toit et les fenêtres sont partis vivre ailleurs. Seule la porte est restée.
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La carpe Hédième offre une écaille à Schmélele. Elle adore offrir ses écailles, parce qu'elles repoussent en trois minutes à midi et que ça fait un chatouillis frissounnillou sur la peau.
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Videos de Claude Ponti (47) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Claude Ponti
À plus de soixante ans, Anna Boberg a exposé jusqu'en France et en Italie mais reste méconnue dans son pays. Depuis sa découverte des îles Lofoten, en 1901, elle y revient chaque hiver, seule, et y reste plusieurs semaines pour capter la beauté brute des paysages arctiques et leurs lumières éblouissantes. Sentant l'âge venir, elle entreprend cette année le voyage plus tôt que d'habitude, dans l'espoir de réaliser enfin le tableau exceptionnel qui lui vaudra la reconnaissance de ses pairs. Au fil de cette saison de peinture, le roman se glisse dans l'intériorité d'Anna, au plus près de ses émotions, il sonde ses attentes et ses ambitions, il ravive des souvenirs. Bien qu'aventurière, Anna est loin d'être une marginale : elle a bien connu l'architecte Charles Garnier, elle a rencontré la comédienne Sarah Bernhardt, elle est une proche du prince héritier de Suède et l'épouse aimante d'un architecte réputé avec lequel elle travaille. Mais sa vocation artistique est tenace, et l'appel des aurores boréales, impérieux. D'une écriture impressionniste, posée, délicate, attentive aux sensations, aux lumières, aux odeurs, aux températures, Sophie van der Linden évoque le geste créatif et la quête artistique d'une femme d'exception.
L'autrice Née en 1973, Sophie van der Linden vit à Conflans- Sainte-Honorine. Elle a signé ou dirigé chez divers éditeurs des ouvrages dans le domaine de la critique en littérature pour la jeunesse, notamment " Claude Ponti " (Être, 2000), " Lire l'album " (L'Atelier du poisson soluble, 2006), " Album[s] " (Actes Sud jeunesse, coll. « Encore une fois », 2013), Tout sur la littérature jeunesse (Gallimard Jeunesse, 2021). Elle a également publié quatre romans : " La Fabrique du monde " (Buchet-Chastel, 2013 ; Folio, 2014 ; prix Palissy, prix du Livre pourpre, prix Jeune Mousquetaire, prix littéraire de la Passerelle, prix de la librairie L'Esprit large), " L'Incertitude de l'aube " (Buchet-Chastel, 2014), " de terre et de mer " (Buchet-Chastel, 2016 ; Folio, 2019) et " Après Constantinople " (Gallimard, coll. « Sygne », 2019).
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