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Francesca : Empoisonneuse à la cou... tome 1 sur 1
EAN : 9782822400510
420 pages
MA Editions (09/11/2011)
3.65/5   68 notes
Résumé :
Rome, été 1492. Une époque troublée pour la chrétienté, qui s'est rendue coupable quelques mois auparavant de promulguer l'édit décrétant l'expulsion de tous les Juifs d'Espagne. Mais la cité éternelle s'émeut moins de leur sort que de celui du pape, Innocent VIII, dont on dit qu'il est mourant. Cette nouvelle attise pourtant davantage les ambitions qu'elle ne suscite la prière.
Au service de la famille des Borgia depuis toujours, Francesca apprend la mort de... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (25) Voir plus Ajouter une critique
3,65

sur 68 notes
1492, une date que l'histoire a retenue pour un événement pourtant passé inaperçu en son temps. L'expédition de Christophe Colomb et l'ouverture au Nouveau Monde ne pouvait avoir le retentissement propre à occulter le fait majeur du monde chrétien, la succession au trône pontifical.
C'est en effet à cette date que la famille Borgia accède pour la deuxième fois à la consécration suprême. Après son oncle Calixte III, Rodrigo Borgia devient pape sous le nom d'Alexandre VI, en succédant à Innocent VIII. Cette élection se fait à l'issue du premier conclave tenu en la Chapelle Sixtine, au cours duquel intrigue et corruption donneront le ton à ce qui suscitera la réputation de la famille Borgia.
Il n'y a pas de fumée sans feu. C'est sans doute le dicton le plus approprié pour aborder le mythe qui s'est construit autour de la famille Borgia quant à l'usage des poisons. A ceci près que pour ce qui concerne cette famille pour le moins sulfureuse, en tout cas telle que la présente l'historiographie, il est devenu difficile de discerner le fantasme de la réalité. Victor Hugo n'a pas été le dernier à forger la triste renommée avec son Lucrèce Borgia en 1833. Au fil de la construction du mythe, avec beaucoup plus tard l'arrivée du cinéma, l'exploitation des côtés nauséabonds à noirci la légende et rendu la réalité encore plus floue. La fumée est devenue écran de fumée.
Avec ce premier tome de la trilogie qu'elle consacre à son héroïne, Francesca, Sara Poole prend ses distances avec ce débat. Dans une note en fin d'ouvrage, elle précise qu'elle est bien au fait de toutes les incertitudes qui planent sur la véracité des méfaits reprochés aux Borgia. Aucune source contemporaine n'avalise en réalité de façon incontestable les aspects les plus sombres du mythe Borgia. Pas même le journal tenu par le maître de cérémonie du palais pontifical, Johannès Burckard. Il a été le plus contemporain et le plus proche, des observateurs de la vie d'Alexandre VI durant son pontificat.
Difficile donc de faire la part de choses entre la réalité et les rumeurs engendrées en tout premier lieu par les concurrents au trône, mais aussi par les observateurs outrés par la dérive des moeurs au plus haut sommet de l'église, tel Savonarole. Sans oublier les protestants qui ont trouvé là du pain bénit pour blâmer, à juste titre, l'église catholique.
Sara Poole a fait preuve d'habileté pour intégrer ses personnages imaginaires dans la grande Histoire que la pénurie documentaire fiable peine à certifier. En se refusant à exagérer la perversion des comportements qu'on a bien voulu mettre en exergue au fil des siècles, elle parvient à entretenir la crédibilité de sa fiction. Rodrigo Borgia, son fils César y paraissent toutefois sous un jour un peu trop sympathique. En partageant leur intimité, Francesca leur restitue la part d'humanité que la légende leur a volé. Alors que l'histoire, friande de sensationnel, n'a retenu que la froide cruauté des rivalités qui opposaient les grandes familles italiennes dans l'accession au pouvoir suprême de l'époque.
En ces temps troublés, la conquête du trône papal était une affaire plus politique que religieuse. Et la politique c'est la guerre, affirme Machiavel dans l'ouvrage qu'il consacre à César Borgia, le Prince.
Notre héroïne, Francesca, est instituée en narratrice actrice de cette romance. On n'imagine donc pas la voir disparaître du scenario avec une fin tragique, comme la renaissance italienne en a le secret dans ses régressions barbares. Elle prend le lecteur à témoin, ce qui est pour le moins singulier pour un personnage de l'histoire lointaine, mais pourquoi pas. L'artifice a son intérêt. C'est une façon d'impliquer le lecteur dans le scenario.
Parce qu'il ne tombe pas dans le panneau de l'exploitation du côté glauque de la légende, ce premier tome la saga Borgia de Sara Poole semble le fruit d'un travail sérieux sur l'histoire de cette famille. Il encourage à poursuivre l'aventure avec ce personnage fictif habilement glissé dans les couloirs des palais romains. Empoisonneuse à la cour des Borgia, voilà une fonction pour le moins insolite quand elle est affichée en titre officiel à la cour d'un prince, puisqu'il faut considérer le pape avec ce rang politique au temps de la renaissance italienne. Mais pourquoi pas. C'est un roman. Il se lit bien et il est prenant.
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J'avais envie d'un roman léger pour mes vacances et je me suis plongée dans ce premier tome de la saga Francesca. J'ai encore en tête la série télé The Borgias (je parle de la version américaine) que j'ai adoré et j'étais curieuse de voir ou aller m'emmener ce roman.

Et bien c'est une très bonne surprise qui m'a tenu en haleine et a fait passer plus vite les douze longues heures d'avion.
L'écriture de Sara Poole est agréable et nous fait voyager a Rome : " Si vous deviez un jour visiter Rome, ou si vous avez la chance d'y résider, je ne saurais trop vous recommander de vous lever une fois aux aurores pour observer comment le jour nouveau transforme la cité, la faisant passer du monochrome de la nuit aux nuances rougeoyantes que le soleil parvient à donner à cette pierre remarquable. Ensuite vous verrez ces couleurs devenir plus profondes, jusqu'à virer quasiment au violet, avant de se changer, en fin de journée, en un or mat. On dit que Rome possède la plus belle palette de couleurs qu'une ville peut avoir, et je ne vois rien à redire à cela."

L'époque est fidèlement reconstruite , les complots bien présent tout comme le suspense : "Les alliances se faisaient et se défaisaient comme la brume qui monte sur le Tibre la nuit pour disparaitre au soleil du matin. L'ami de la veille pouvait fort bien être l'ennemi du lendemain. Comme tant de villes de la chrétienté, Rome était en ébullition, tiraillée par deux forces contraires. Certes, elle obéissait a l'injonction séculaire, définie par nos ainés, qui exigeait de se soumettre a Dieu et a la tradition. Mais elle commençait également a percevoir cet élan nouveau, encore a moitié conscient, qui consistait a relever la tête et a s'ouvrir a la lumière du changement, ce que certains appelaient une renaissance du monde quand les autres le qualifiaient de paganisme."

La jeune Francesca, la narratrice, est intrépide et attachante et l'on suit ses aventures avec beaucoup de plaisir.

Mon seul regret est sans doute le portrait qu'elle brosse De César. Ici on est vraiment dans la romance, ce qui est dommage. Je préfère largement l'imaginer en séducteur sans pitié qu'en jeune homme doux et mielleux. (ça ne reste que mon avis personnel)

C'est en tout cas un premier tome réussi qui laisse présager une bonne trilogie.
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Depuis quelques années, les Borgia semblent intéresser, passionner, voir même fasciner puisque l'on voit fleurir les séries télé et les livres les abordant. Quoi de plus naturel remarque étant donné leurs vies tumultueuses, violentes et sulfureuses. Cette famille menée par un patriarche intelligent et dangereux dépasse bien souvent la fiction tant ils semblent tous tout droit sortie de l'imagination débordante d'un auteur à succès.

Ici, on surf doucement sur cette « mode » tout en l'abordant d'une manière légèrement différente et peut être même plus intéressante par certains aspects. Sara Poole s'est visiblement intéressée à l'Histoire (notez la majuscule) avant de greffer dessus l'histoire qu'elle avait imaginé, Francesca, les divers complots visant tous à mener Borgia sur le trône papal, ainsi que des suppositions sur l'Histoire (encore cette majuscule) à partir de certains faits. Et le tout prend une forme assez convaincante, voir même plutôt bien foutue.

Francesca est la fille unique de l'empoisonneur de Rodrigo Borgia, qui comme chacun sait, ne veut qu'une seule chose : devenir Pape et devenir ainsi encore plus puissant qu'il ne l'est déjà. Mais voilà, quand l'histoire commence, Francesca est orpheline (suite à l'assassinat sanglant de son père) et devient à son tour l'empoisonneuse attitrée de Borgia, ce qui n'est pas une mince affaire quand on connaît la place des femmes dans la société italienne de l'époque (soit belle et tais toi…. ?). Si Borgia veut la papauté, elle, elle veut la vengeance, découvrir qui a assassiné son père et pourquoi. Mais pour cela, elle devra jouer son rôle et aider Borgia coûte que coûte. Même si cela lui demande de risquer sa vie à bien des occasions.

Ce qui au départ pourrait être une histoire simple et ne nous apprenant pas grand chose sur cette période de l'Histoire, on se rend rapidement compte que ce n'est pas le cas. On plonge dans des conspirations à n'en plus finir, on en apprend d'avantage au passage sur la manière dont les choses se déroulaient à l'époque et on croise des personnages historiques à chaque page. C'est plaisant à lire, intéressant, bien écrit. Cependant, en ce qui me concerne, même si j'ai apprécié la complexité de la plupart des personnages, je suis un peu restée sur ma faim concernant Francesca, elle est courageuse, décidée mais elle semble toujours mettre l'accent sur « son côté sombre » en prétextant ne pas être quelqu'un de bien, pourtant on sent bien qu'elle n'est pas si méchante, elle a déjà tué bien évidemment mais elle ressent tant de difficultés à tuer à nouveau qu'au lieu de contraster le personnage et le rendre plus humain et plausible, l'auteur nous la rend plus caricaturale en la faisant se poser des questions sur sa nature. Au final, j'ai trouvé que son côté « méchant » était trop poussé, trop montré du doigt et donc trop mis en relief pour paraître crédible.

A part ce petit défaut, j'ai trouvé que le tout était très bien écris et je me replongerai avec plaisir dans la suite de cette série.
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A Rome, en 1492, l'empoisonneur de la famille Borgia est sauvagement assassiné en pleine rue. Assoiffée de vengeance, sa fille, Francesca se bat pour lui succéder dans ses fonctions et se donner ainsi les moyens d'élucider son meurtre. Pour cela elle est amenée à intriguer pour l'accession du cardinal Rodriguo Borgia au trône papal, soutenu par les Juifs qui sont menacés par le pape actuel Innocent III. Mais pour cela, il faut tout d'abord que ce dernier meure de la manière la plus naturelle possible…


L'intrigue met un peu de temps à se mettre en place, mais elle a fini par m'emporter et j'ai suivi les divers évènements avec intérêt. Il y a du rythme et un certain suspense, même si on se doute fortement de l'issue du roman. le tout se passe dans le contexte de la Rome de la Renaissance, ses rues coupe-gorge, sa basilique Saint Pierre en ruine. La famille Borgia, logée dans de véritable palais, fait la pluie et le beau temps sur la ville, mais elle est aussi soumise à une menace constante. le contexte de l'Inquisition est également bien restitué, avec son antisémitisme ambiant. J'ai trouvé l'ensemble assez cohérent et convaincant. A la fin du roman, l'auteure revient sur le contexte historique et explique ce qu'elle a inventé et ce qu'elle a tiré d'évènements réels.


L'aspect religieux est très présent dans ce roman. Etant donnée l'époque de l'intrigue et le contexte de lutte pour l'accès à la fonction papale, cela semble plutôt logique. Francesca est une empoisonneuse, elle est donc prise entre la nécessité de tuer et la peur pour le salut de son âme, elle interroge régulièrement sa conscience. C'est intéressant, mais peut-être un peu lassant à la longue. En parallèle, l'auteure met en évidence la décadence de l'Eglise, avec des cardinaux qui multiplient les maîtresses et les enfants illégitimes, y compris le premier d'entre eux, le pape.


Francesca est une jeune femme intéressante, mais pour une raison que je ne m'explique pas, je ne me suis pas vraiment attachée à elle. Peut-être que son côté dévot m'a empêché de m'identifier vraiment à elle. En tout cas c'est un personnage complexe qui recèle son lot de noirceur, tout en étant fondamentalement une bonne personne. Beaucoup d'hommes gravitent autour d'elle, notamment le cardinal Borgia, un homme puissant et lucide sur le monde qui l'entoure, son fils César, amant de Francesca, et Rocco, un verrier plus âgé qu'elle mais qui est un véritable roc sur lequel s'appuyer. le garde Vittorio et les Juif David et Sofia viennent compléter le camp des amis de Francesca. Enfin, soyez à attentifs à Morozzi, le prêtre doté d'une beauté d'ange et qui a plus d'un tour dans son sac.


Le roman est agréable à lire, l'écriture et la traduction sont d'assez bonne qualité. Rien d'inoubliable cependant, ne cherchez pas ici de grandes qualités littéraires, c'est avant tout une bonne lecture-détente.


Ainsi, j'ai apprécié ce roman doté d'une intrigue intéressante et qui s'empare du contexte historique de la fin du XVe siècle. C'est une bonne lecture-détente, même si j'ai regretté l'omniprésence de la religion et que j'ai eu du mal à vraiment m'attacher au personnage principal. Si vous aimez Rome et l'Histoire, ce roman devrait néanmoins vous satisfaire.
Lien : http://romans-entre-deux-mon..
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Francesca, empoisonneuse à la cour des Borgia, c'est avant tout un roman historique où le rythme est soutenu à la manière un polar. Et pour cause, l'idée est d'emmener le lecteur jusqu'à l'élection du pape Alexandre IV, qui fut certainement le conclave le plus corrompu de l'Histoire.

Francesca Giordano est une jeune femme de dix-neuf ans, qui vient tout juste de perdre son père, empoisonneur officiel au service des Borgia, l'une des familles les plus illustres de Rome. Pour ne pas devenir une moins que rien, et connaissant mieux que quiconque le secret des plantes, Francesca n'hésite pas un instant : elle se présente devant Borgia comme le digne successeur de son défunt père. Et son rôle ne sera pas de tout repos. En cette période où la corruption fait rage, elle va largement participer à la déchéance du pape en place et tenter de protéger son maître par tous les moyens. Entre éradication des juifs d'Espagne, création de ghettos en Italie et un contexte artistique en plein essor, le lecteur est transporté dans un ailleurs fait de sensations et d'ambiances particulières et très réalistes.

J'ai beaucoup aimé cette histoire où, sans y faire attention, on apprend autant qu'on se divertit. Sara Poole a effectué un travail de recherche très important pour la rédaction de ce roman et cela se ressent. D'autant qu'à la fin de l'ouvrage, cela est confirmé par une « note de l'auteur » nous expliquant son parcours et ses ouvrages de références.

Concernant le personnage de Francesca, je l'ai trouvé tout à fait sympathique et particulièrement libre pour son époque. En effet, sans parents et sans mari, elle arrive à se faire une place de choix dans le monde politique de l'époque. Elle est combattante, ambitieuse, amoureuse et rêveuse. Néanmoins, je l'ai trouvé beaucoup trop à l'aise face à l'homme qu'est Borgia. Comment une jeune fille de dix-ans peut réellement tenir tête à un personnage aussi imposant que Rodrigo Borgia ? Je n'ai pas trouvé ce côté de l'histoire crédible.

Quoiqu'il en soit, c'est une histoire passionnante comme j'aimerai en lire plus souvent. Je suis donc ravie de lire très bientôt les tomes 2 et 3 de cette saga.
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Citations et extraits (27) Voir plus Ajouter une citation
Si vous deviez un jour visiter Rome, ou si vous avez la chance d’y résider, je ne saurais trop vous recommander de vous lever une fois aux aurores pour observer comment le jour nouveau transforme la cité, la faisant passer du monochrome de la nuit aux nuances rougeoyantes que le soleil parvient à donner à cette pierre remarquable. Ensuite vous verrez ces couleurs devenir plus profondes, jusqu’à virer quasiment au violet, avant de se changer, en fin de journée, en un or mat. On dit que Rome possède la plus belle palette de couleurs qu’une ville peut avoir, et je ne vois rien à redire à cela.
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Nous vivons à l'ère du poison sous toutes ses formes. Toutes les grandes maisons emploient quelqu'un comme moi (Francesca l'empoisonneuse) pour se protéger, ou bien punir un ennemi pour l'exemple, si nécessaire. La vie est ainsi faite. Le trône de Saint-Pierre ne saurait être épargné puisque pour ces mêmes maisons il s'agit de la place suprême à occuper, et que pour se faire elles sont prêtes à se battre telles des chiens de meute rendus fous par l'odeur du sang.
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Les abeilles, les plus étonnantes des créatures de Dieu, bien plus que l’Homme lui-même. Elles travaillent dur, avec zèle et abnégation pour atteindre le but qu’elles se sont fixé. D’autre part, elles présentent certains comportements fascinants. Par exemple, de retour à la ruche, une abeille se pose parfois juste devant et se lance dans ce qui apparaît comme une danse complexe, dont les pas exacts varient selon le but recherché, d’après moi. En voyant cela, les autres abeilles quittent la ruche, souvent dans la même direction d’où venait la première.
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— La plupart des gens ne feraient pas la différence entre leur cul et leur coude, répliqua Vittoro.
Il se tourna tout de suite vers moi et ajouta :
— Pardonnez-moi, Donna, je ne suis qu’un vieux soldat qui a son franc-parler.
Je lui serrai la main, sentant mes yeux s’embuer de larmes.
— Ne t’excuse pas, Vittoro, et pour l’amour du ciel, arrête de me vouvoyer et de m’appeler Donna. Je suis autant une dame que toi.
Les deux hommes éclatèrent de rire, davantage pour relâcher la pression que pour mon trait d’esprit, à l’évidence. 
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Si César avait de nombreux talents (auxquels j’ai déjà fait allusion ici), il manquait en revanche singulièrement de tact. Ses notions en diplomatie, par exemple, se résumaient à la conviction que le chemin le plus rapide pour obtenir la paix (ou ce qu’il voulait) était de balayer ses ennemis de la surface de la terre.
Mais il se trouvait dans la basilique Saint-Pierre, le lieu le plus sacré de toute la chrétienté après Jérusalem. Et s’il avait le malheur de véritablement causer des problèmes, son père se ferait un plaisir de le lui rappeler régulièrement.
Par conséquent, il serra les dents et s’exclama :
— Ne te fous pas de ma gueule, le prêtre. Contente-toi de nous montrer comment on entre dans ce grenier.
Le vieil homme devint blanc comme un linge, avant de s’empourprer. En dépit de son apparente suffocation, il parvint à nous montrer la direction du doigt.
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