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Critique de Bellonzo


Vingt ans après

Henry Porter, né en 53, britannique comme il se doit, est l'un des maîtres actuels du roman d'espionnage. Vingt ans après les coups de masse et les embrassades il nous replonge dans les arcanes de la fin de la RDA, quand Chemnitz portait encore le doux nom de Karl-Marx-Stadt.

"Brandebourg", c'est juste avant la chute du Mur et ça raconte une histoire d'espionnage où comme dans toutes les histoires d'espionnage il y a des microfilms ou des disquettes dont on ne saisit pas très bien la nature. Il y a aussi plusieurs services de contre-espionnage dont on ne saisit pas toujours la clarté. Il y a enfin des agents doubles, triples, etc... J'ai cru y voir un Soudanais proche du KGB, un Vladimir appelé à de hautes responsabilités, un Polonais mort à Trieste mais était-il vraiment polonais quoique bien mort à Trieste. Pour toutes ces raisons je ne lis pas très souvent d'espionnage.

Mais il y a dans "Brandebourg" et c'est passionnant les derniers soubresauts du régime d'Erich Honecker, les manifs de Leipzig, les manipulations terminales et essoufflées de la douce Stasi, la fuite d'un professeur d'art lui-même ancien collaborateur de cette même Stasi, comme tout le monde. Il y a ainsi un bon roman qui nous restitue cette histoire vieille de vingt ans juste avant que ne résonne le violoncelle de Rostropovitch près d'une ligne de démarcation qui avait connu pire musique.
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