Je ne connaissais pas ce
Charles PORTIS, auteur par ailleurs de
True Grit (adapté au cinéma par les frères Cohen). Et là, j'avoue que j'ai été au départ dérouté voire perdu dans sa façon de narrer les choses. Il devait être sous l'emprise d'une drogue dure pour écrire une chose pareille.
Mais, çà, c'était au départ. Au fur et à mesure de la lecture, je me suis laissé embarquer dans le délire de Portis, et je me suis marré, vraiment marré. le livre a été lu vite, trop vite. J'en aurais bien redemandé encore.
Et l'histoire ! Ah oui ! L'histoire ! Quoi dire ? Eh bien voilà :
On est dans les années 70. Raymond (Ray) s'est fait piqué sa Ford Torino, son American Express, sa carte Texaco et surtout sa femme Norma, tout çà par un certain Guy Dupree qu'il connait bien. Tout ce monde est parti au Honduras Britannique (ex-Belize).
Pas content du tout, Ray part, avec la vieille Buick de Dupree, sur leurs traces. En chemin, il embarque le Docteur Réo Symes (médecin bricoleur, déchu de ses fonctions). Ce dernier réclame à sa mère (vivant également dans ce petit pays) l'usage d'un bout d'île protégé du Mississipi lui appartenant.
Là bas, rien ne va aller comme il se devrait. Ray va s'imaginer des stratagèmes minables pour récupérer sa femme. Une tempête....que dis-je ? Un ouragan va sévir aussi. Et là, ce n'est que le dixième des multiples péripéties qui vont se dérouler.
Ce n'est que misère sociale que l'on rencontre ici. Oh non ! C'est pire que çà. C'est de la bêtise pure et dure. Nous pouvons tellement être idiots nous les humains.