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EAN : 9782809446241
296 pages
Panini France (07/01/2015)
4.2/5   5 notes
Résumé :
Avant de célébrer le mariage de Deadpool et de sa dulcinée dans la revue DEADPOOL 10, découvrez l'histoire de leur rencontre et les secrets que cache leur romance... sanglante ! Dracula embauche Deadpool pour transporter une précieuse marchandise mais le mercenaire provocateur n'a aucune idée des problèmes qui l'attendent ! Avec en invités Blade, M.O.D.O.K., le Loup-Garou et Bob, l'agent de l'Hydra.
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Ce tome comprend une histoire complète qui ne nécessite qu'une connaissance superficielle du personnage de Deadpool. Il comprend les 14 chapitres, initialement parus sous format dématérialisé qualifié de Infinite Comics, reformaté en 7 épisodes papier publiés en 2014, avec une histoire coécrite par Brian Posehn & Gerry Duggan, dialoguée par Duggan, dessinée par Reilly Brown (chapitres 1 à 8, 10 à 14), Khary Randolph (chapitre 9) et Scott Koblish (chapitres 11 à 13, encrés par Reilly Brown (épisodes 1 à 4), Nelson Decastro (chapitres (5 à 7, 10, 12 à 14), Terry Pallot (chapitres 7, 8, 11 à 13), Khary Randolph (chapitre 9) et Scott Koblish (chapitres 11 à 13). La mise en couleurs a été réalisée par Jim Charalampidis et Jim Campbell.

À Londres en Angleterre, Deadpool (Wade Wilson) se fait abattre à bout portant par un individu de Latvérie en train d'assassiner une belle jeune femme. Ayant récupéré, il se débarrasse de l'importun en le faisant hacher par le rotor anticouple. L'hélicoptère s'écrase dans la Tamise. Deadpool en ressort sain et sauf en ayant sauvé la belle en détresse, cette dernière prenant ses jambes à son cou en découvrant le visage de son sauveur. Quelque temps plus tard, alors qu'il est en train de récupérer, salement amoché, sur un banc public, Deadpool est agressé par Raoul, un vampire. Il le met en déroute et se lance à sa poursuite. Il l'intercepte plus loin devant un garde de Buckingham Palace, et le reperd à nouveau dans la brume. le vampire s'enfuit et rejoint une demeure située un peu plus loin, où il rend compte de sa mission à Dracula, en personne. Deadpool surgit incontinent et transperce le coeur du vampire avec un parapluie.

Dracula fait tout pour garder son calme, et explique patiemment à Deadpool que Raoul lui avait remis un message qu'il avait glissé dans sa ceinture. Dracula sert un verre de son plus fin nectar à Deadpool et lui indique qu'il souhaite l'engager pour qu'il lui ramène sa fiancée qui se trouve dans un cercueil, dans des grottes de la péninsule arabe. Après un voyage sans encombre, tout enturbanné, Deadpool descend dans la grotte et se rend compte qu'il a été précédé par une demi-douzaine de guerriers Bamf qui l'attendent de pied ferme. Il s'en suit un carnage, l'explosion d'une bombe, la récupération in extremis du cercueil en bon état et toujours fermé. Il ne reste plus à Deadpool qu'à trouver un moyen pour ramener le cercueil jusqu'aux États-Unis. En passant par la Grèce, il en profite pour voler une carriole, ainsi qu'un zèbre dont il se sert en l'attelant à la carriole. Dans la ville suivante, il passe devant une statue d'un minotaure qui est en fait Asterion et qui prend vie en reconnaissant l'odeur que dégage la personne dans le cercueil. Il s'en suit un affrontement violent mais malhabile.

En 2013, Gerry Duggan & Brian Posehn deviennent les scénaristes attitrés de la série Deadpool, en commençant par DEADPOOL MARVEL NOW T01 (épisodes 1 à 6). Ce recueil comprend donc l'adaptation en comics d'un récit conçu à la base pour le format Infinite, c'est-à-dire une publication dématérialisée avec une animation basique de certaines cases. Il y a donc eu un travail d'adaptation à posteriori pour transformer des animations (par exemple les apparitions successives de plusieurs Bamf) en des suites de cases plus traditionnelles, sans pour autant reprendre tous les effets, afin de rester dans une pagination raisonnable. À sa grande surprise, le lecteur constate que ce récit n'est pas une simple aventure, histoire de remplir des pages, puisqu'elle contient la première apparition de Shiklah, destinée à prendre une place importante dans la vie de Deadpool, au fil des aventures de la série régulière mensuelle. S'il a déjà lu des épisodes de la série mensuelle, le lecteur peut être attiré par l'écriture de Posehn & Duggan. En effet ceux-ci mettent un point d'honneur à en donner pour son argent au lecteur, au moins en termes de vannes. C'est également le cas dans ce recueil.

De manière générale, l'humour dans les comics de superhéros ne vole pas très haut, même s'il y a bien sûr des exceptions. Ici, ce qui fait la différence est la régularité des blagues (situations comiques ou réparties fusantes). Même si elles ne sont pas toutes drôles, il y en a plusieurs qui font mouche. Cela commence par le jeu de mot de la couverture VO (sur le double-sens du mot Stake, soit pieu, soit prononcé comme un steak). Au fil des séquences, le lecteur a droit de l'humour qui tâche (sur la base de situations gore, comme l'assassin découpé en morceau par le rotor anticouple, mais avec des dessins peu descriptifs), du comique de situation (la jeune femme découvrant le visage de Deadpool sans masque), de l'humour visuel (une forme de générique tournant en dérision ceux de James Bond), de l'humour référentiel (c'est plus mort qu'une Gwen Stacy ici), de l'humour de comédie de situation (les 2 futurs beaux-frères insupportables), et le cabotinage de Deadpool, à la fois par ses réparties décalées et par son comportement absurde et imprévisible.

Le lecteur se laisse donc facilement emmener par cette mission improbable, avec un abattage de bon aloi en ce qui concerne les blagues, même si elles sont plus moins drôles. Les auteurs s'amusent bien, enchaînant les péripéties avec un entrain communicatif, et une absence de prétention, pour embrasser les mécanismes de la série Z sans honte. Ils insèrent une pincée d'univers partagé Marvel avec un chasseur de vampires bien connu, ou des superhéros de seconde zone comme Jake Russell ou Nkantu, sans oublier une variation très inattendue sur un symbiote bien connu. Dracula apparaît dans sa forme revue et corrigée des années 2000, avec son armure et ses stresses. Pour nourrir les rebondissements, les coscénaristes piochent dans la continuité du personnage avec une apparition de Hydra Bob et de MODOK, tourné en ridicule avec une désinvolture certaine, assez élégante au final. En outre, ils ont placé Deadpool dans la péninsule arabe, ce qui leur permet de lui faire voir du paysage, de la Grèce à New York, en passant par un bref séjour romantique à Paris, et une visite des catacombes. Ils s'entendent pour conserver un bon rythme au récit, avec des rebondissements toujours plus invraisemblables, sans perdre leur fil rouge qui est la livraison de Shiklah à Dracula.

Reilly Brown réalise des dessins de type descriptif, avec un niveau de détails raisonnable, même s'il apparaît qu'il se désintéresse régulièrement des arrière-plans. le lecteur ne doit pas s'attendre à reconnaître dans quelle rue de Paris Deadpool et Shiklah se promènent, ou à retrouver une vision intelligente de la structure de la Tour Eiffel, par un artiste comprenant cette construction. Brown est plus dans l'évocation suffisante pour faire comprendre où se déroule chaque scène que dans une visite touristique. le lecteur ne doit pas s'attendre non plus à une visite guidée rigoureuse des catacombes. Brown donne plutôt 'impression de se servir de décors génériques prêts à l'emploi, presque réutilisés à partir d'un stock tout prêt. Il ne faut pas non plus que le lecteur soit trop regardant sur la justesse des expressions des visages qui manquent de nuance. En particulier, Dracula est plus ridicule qu'impressionnant, y compris quand il montre ses canines plus longues que la normale. Les dessins donnent donc une tonalité bon enfant à ces péripéties, accentuant l'idée d'une série B voire Z, qui ne cherche pas à se prendre au sérieux.

De temps à autre, le lecteur peut avoir l'impression que les découpages de planche sont un peu heurtés pour le plaisir sans réussir à renforcer l'impression de mouvement, ou de puissance des coups. Cela provient de la nécessité d'avoir remonté des cases réalisées pour un média dématérialisé, en essayant de faire pour le mieux en ce qui concerne la narration visuelle. Reilley Brown et les autres s'en tirent mieux pour ce qui est des postures personnages, à commencer par le langage corporel de Deadpool. Même si Shiklah ne fait pas peur (y compris dans sa deuxième forme), elle devient petit à petit sympathique grâce à ses rondeurs et une forme de sensualité étrangement dépourvue de connotation sexuelle, du fait des dessins bon enfant. Cette propriété des dessins de rendre inoffensif ce qui est dessiné nuit à la crédibilité du chasseur de vampire, par contre elle sert très bien la dimension comique d'un personnage comique comme Hydra Bob, en particulier quand il a réussi à piquer la chaise de MODOK. Quand la comédie prend le dessus sur la narration, les dessins Reilly Brown font des merveilles pour lui donner plus de saveur.

À la fin du récit, le lecteur reste mi-figue, mi-raisin. Il est convaincu que les auteurs ont tiré à la ligne pour pouvoir remplir le quota de pages qui leur avait été assigné, et de ce fait toutes les séquences ne se valent pas. Il est content de savoir d'où sort Shiklah et d'avoir vu Hydra Bob en pleine forme, et dans le même temps les péripéties ne volent pas bien haut. Il a bien apprécié la facilité de lecture des dessins, tout en regrettant quelques mises en page trop heurtées du fait d'une composition réalisée à partir d'un autre média. Il constate qu'en fonction de la nature de la scène, les artistes sont plus ou moins inspirés, faisant ressortir le côté spectaculaire ou le cabotinage d'un personnage, ou au contraire alignant des suites de cases fonctionnelles assez insipides.
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NOTE

Je lui accorde un joli 7/10.

Je doute que ce soit le meilleur comic de Deadpool, et peut-être que mon avis évoluera au fur et à mesure de mes différentes lectures, mais, pour le moment, je sais juste que je l'ai beaucoup apprécié. L'histoire est facile à suivre et intéressante, l'humour toujours présent et agréable et le style graphique très sympathique sans être trop compliqué. Je réserve donc une marge de progression pour les prochains comics que je lirai…

MON AVIS

Deadpool est un personnage très drôle, pour peu qu'on accepte les blagues du dessous de la ceinture (qui sont très très présentes) sans problème. Il ne se tait jamais, bien évidemment. L'univers est également assez violent et sanglant. Les gros mots sont par contre censurés ! Pour aller au plus simple : si vous avez aimé Deadpool dans le film, vous allez l'aimer dans les comics.

J'ai choisi Dracula's Gauntlet purement par hasard et je suis plutôt contente de ce choix. En connaissant l'histoire du personnage, ça m'a permis de ne pas être totalement perdue par son apparence et/ou son caractère et d'apprécier ce dernier à sa juste valeur. le croisement entre l'univers de Deadpool et celui, très mystérieux, de Dracula est savoureux et donne naissance à des monstres que Deadpool se fera un plaisir de nous présenter… Entre autres, un centaure/loup-garou/alien qui lui causera du fil à retordre.

L'intrigue est plutôt simple, mais a suffisamment de rebondissements pour éviter que l'on ait envie de lâcher l'histoire, par ennui, au beau milieu. À chaque fois que l'on risque de trouver la lecture un peu longue, un nouveau personnage, ou un nouveau problème, fait son apparition et provoque un regain d'intérêt. Pour ceux qui ne connaissent que très peu Deadpool, je pense que c'est un bon choix de lecture : il n'y a pas besoin de trop connaître les différents personnages (je ne connaissais par exemple pas Bob…) pour comprendre ce qui se passe. de plus, ça se lit assez rapidement, ce n'est pas une série interminable !

Quant à l'humour… Je dois avouer que j'étais un peu inquiète, car j'avais trouvé le film lourd par moment. Ici, ça m'a paru beaucoup moins flagrant. Bien sûr, Deadpool reste Deadpool, mais des références et jeux de mots se calent entre les blagues moins légères et permettent de souffler un petit peu. J'ai particulièrement apprécié la visite de Deadpool et Shiklah à Paris et leurs petits commentaires sur les différents bâtiments. le nouveau surnom du Louvre m'aura valu un bel éclat de rire ! Il y a également pas mal de références au reste de l'univers de Marvel, toujours très drôles.

Côté graphique, je n'ai pas encore de points de référence quant aux différents designs de Deadpool, mais celui-ci m'a beaucoup plu. Il n'y a jamais trop de fioritures et les différents protagonistes sont représentés avec suffisamment de différences entre eux pour éviter de les confondre. Les arrière-plans sont très jolis et les lieux «touristiques» présents de temps en temps très reconnaissables !
Lien : http://livroreuse.com/2016/0..
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De l'excellent Deadpool ! C'est totalement délirant, bourré de clins d'oeil (twilight etc). C'est action non stop !
La comédie romantique sauve Deadpool fait tout péter et c'est la classe !
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L'un des meilleurs Deadpool !
Directement délirant et épique. J'adore !
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Expulser une balle de sa poitrine, c'est un peu comme couler un bronze avec son cœur.
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