Le deuxième tome de Ratafia nous embarque directement sur la mer où vogue le Kouklamou, bateau pirate gagné au jeu par un capitaine peu orthodoxe. le Second du navire, l'impétueux Romuald le Noir prend de plus en plus d'importance. Celui-ci, toujours obsédé par l'appât du gain et la promesse de butin à découvrir grâce aux cartes du capitaine, fulmine devant la nonchalance de ce dernier. le Kouklamou fait donc voile vers une île et son trésor mais… la notion de trésor n'est pas la même pour tout le monde…
Toujours aussi déjanté, les auteurs et dessinateurs livrent un festival de jeux de mots, de comique de situations ainsi qu'un florilège de pirates débonnaires.
J'ai préféré ce tome au précédent.
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L'objectif principal des pirates ? Trouver un trésor bien sûr. Dans cet épisode, l'équipage du Kouklamou, à l'initiative du pirate Romuald qui veut évincer le capitaine, part à la conquête du trésor d'Hédogon. Il s'avère que le trésor est la possession d'une tribu de zombies qui voient d'un très mauvais oeil l'arrivée massive de ces pilleurs de trésors. S'ensuivra une série de péripéties plus ou moins drôles. Un album assez inégal, avec de bons passages mais un essoufflement aux deux-tiers, avec beaucoup de dialogues de sourds qui ne font guère avancer l'histoire. Les jeux de mots sur la mort sont usés jusqu'à la corde ("ça va être mortel" ; "crever de chaud"...) et l'absurdité des situations et la récurrence de certaines blagues deviennent un peu lassante.
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Que c'est agréable toutes ces formes d'humour dans la BD ! Chaque lecteur est certain de trouver chaussure à son pied tellement le choix est vaste entre l'humour extrêmement noir de "Durandur" et celui plus enfantin de "Spirou", en passant par "idées noires" et "Lanfeust". Moi, c'est avec l'humour de "Ratafia" (assez proche de celui de "Lincoln") que je prends mon pied.
Premier point positif de ce deuxième tome est le fait de d'abord relire le premier tome et de constater qu'on avait manqué quelques feintes. Puis on se plonge dans le deuxième et, même si l'effet de surprise a disparu par rapport au premier tome, on retrouve cet esprit loufoque et on en redemande.
Toujours ces jeux de mots divinement cons, cet humour décalé et ce mélange d'absurdité et de subtilité. Comme dans le premier tome avec les Dos Fixes, on retrouve une critique sociale de fond dans ce deuxième tome, que ce soit avec les Zombies dont la terre et les richesses sont exploités ou avec le plan S. Une critique sociale qui fait rire, mais qui dans le fond fait quand-même un peu réfléchir.
Il n'y a pas à dire, que ce soit avec "Isaac le pirate", "De cape et de crocs" ou "Ratafia", le lecteur rencontre des pirates bien sympathiques ces derniers temps et c'est avec une grande impatience que j'attends la suite des aventures de Romuald et de Capitaine, car tel est son nom.
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-Qu'est-ce qu'on fait maintenant ? Plan A ou B ?
- Plan S !
- Euh c'est quoi le plan S déjà ?
- Plan social ! Tu me vires tout ça par-dessus bord ! [...] Pas grave ils étaient tous en CDD ! Que dirais-tu d'aller délocaliser le capitaine ?
- C'est toi le patron !
- Capitaine Charles, je...je vais vous expliquer...
- Alors, fais court, félon !
- Neuf cartes au trésor d'un coup, c'est un peu comme mourir, Capitaine.
- Comment ça, Romuald ?
- Ben, ça n'arrive qu'une fois dans la vie d'un pirate!
Robfox & le voyage du Souvnhir