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EAN : 9782874262227
347 pages
Alice (04/09/2014)
3.92/5   51 notes
Résumé :
«Comme j'ai déjà écrit toute l'histoire, autant aller jusqu'au bout et me coltiner moi-même le résumé...Papa a encore dû nous quitter pour peindre le portrait d'un énième souverain déchu. La bonne nouvelle, c'est qu'il nous a envoyés chez sa cousine Angela à Londres et pas chez cette affreuse Mrs. Carnival et son furoncle. La mauvaise, c'est qu'Angela était en fait... à Berlin !Et pourquoi notre mère ne pouvait-elle pas nous garder ? Eh bien, parce qu'elle a mystéri... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (24) Voir plus Ajouter une critique
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Challenge plumes féminines 2020 – item n°19

Livre découvert lors d'une masse critique et acheté quelque temps plus tard. Il aura fallu une fouille de ma bibliothèque pour trouver un roman fantastique pour changer de registre après le thriller « Aux portes de la mémoire ». En prime, il y a un animal sur la couverture.

L'histoire nous est racontée par un des enfants Cherchemidi mais on ne sait pas lequel (Otto, Lucia ou Max). Ne me souvenant plus du résumé, le début reste assez mystérieux mais le style est plutôt rigolo. Je pencherais donc pour que notre narrateur soit Max, le plus jeune. L'histoire est racontée de telle manière que l'auteur parle de sa façon d'écrire aux lecteurs. Plus d'un bon mot m'a fait sourire. Par contre, au bout d'un moment, plus j'avançais dans l'histoire, plus elle me semblait longue. le style a donc fini par m'énerver car j'avais l'impression que le narrateur parlait pour ne rien dire. Curieuse histoire que celle-ci, je ne m'attendais pas du tout à ce type de fin. Je l'ai d'ailleurs trouvé un peu trop courte par rapport au reste. Il y a quelques aventures mais peu de fantastique, voire pas du tout. Je classerais ce roman en littérature jeunesse plus qu'en littérature pour adolescents. le sujet abordé est sympa mais on ne le découvre réellement qu'à la fin et c'est un peu dommage. Je me suis un peu forcée à finir ce livre pour connaître le fin mot de celui-ci mais ça faisait un petit moment que j'avais décroché. le style de l'auteur que je trouvais rigolo a fini par m'énerver car l'histoire n'avançait quasiment pas.

Comme vous l'aurez compris, je suis un peu déçue par cette lecture. Si vous êtes amateurs du genre, je vous conseille néanmoins de le découvrir pour vous en faire votre propre avis. Et ne vous fiez surtout pas à la couverture. Pour ma part, je ne suis pas sûre que je lirai de nouveau cette auteur.

Sur ce, bonnes lectures à vous :-)
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Tout d'abord, un grand merci à Babelio et aux éditions Alice pour la découverte de ce roman jeunesse.
Quand j'ai participé à ce masse critique d'Octobre, je n'avais pas encore reçu le livre du précédent. Aussi ai-je choisi avec un très grand soin LE livre que j'aurais à coup sûr envie de lire, et je n'en avais choisi qu'un, celui-là, sans me faire trop d'illusions. Et, bonheur !
Oui, bonheur ! Je ne lis pas souvent de romans jeunesse, j'en viens à penser que c'est un tort. Quand on tombe sur une telle pépite, on ne peut que se dire qu'on doit en rater quelques unes...
C'est un livre savoureux, pour plusieurs raisons. le style, d'abord. Un grand bravo à la traductrice Emmanuelle Sandron pour avoir su retranscrire un style familier et humoristique, mais aussi travaillé et élaboré ! Bourré de jeux de mots et de clins d'oeil, c'est fabulissime !

Par ailleurs, c'est sûr, Ellen Potter n'a rien oublié de l'enfance. Ces trois frères et soeurs pourraient être "n'importe qui", mais ils ne sont pas n'importe qui, ils sont les "Cherchemidi". Un nom tout à fait en rapport avec leur enquête à rebondissements multiples et variés. Ils sont à la fois brisés par la disparition de leur mère, dont le père ne veut pas parler, fragiles, mais également courageux, et liés par cette fatalité. La tête farcie d'histoires et de contes, ils se lancent dans une aventure "plus grande qu'eux", un peu poussés par "le destin", un peu parce qu'ils en ont très envie.

C'est un roman gothique et fantastique car il se situe dans des vieilles pierres hantées par l'histoire de personnages hauts en couleur, dans le brouillard et sur une falaise. C'est aussi un roman réaliste, sur l'importance de la vérité, de savoir, pour les enfants, sur leurs souffrances et leurs merveilleuses capacités à les surmonter quand on est honnête avec eux.
C'est plein de tendresse, de tristesse, de joie, et d'une vérité sur la sensibilité enfantine que trop d'adultes refusent encore de regarder en face.
C'est un merveilleux roman, un vrai coup de coeur en cette fin octobre 2014.
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Attention, OVNI Littéraire!

Ce livre est désopilant, mystérieux et fascinant!
Premièrement, l'histoire: Les trois enfants Cherchemidi vivent avec leur père, qui peint les portraits de souverains déchus. Leur mère a disparu et depuis, tous les habitants de Petit-Corniflard les regardent bizarrement. Otto, l'aîné, ne parle plus. Lucia, la cadette, est toujours en quête d'aventures. Max, le benjamin, est très intelligent mais il croit tout savoir.
Suite à un malentendu, le trio se retrouve seul à Londres et décide de rejoindre la ville de Somnol-sur-Mer où habite une grande tante...
Là, ils vont découvrir un château dans lequel résidait autrefois la mystérieuse famille Torsepied; il y a aussi une réplique miniature du-dit château dans lequel réside leur tante, et à propos de celle-ci, elle n'est pas du tout comme ils se l'imaginaient! Il y a aussi un passage secret, un taxidermiste plutôt étrange, un sultan...

Deuxièmement, l'écriture: tout simplement superbement bien maîtrisée. L'histoire est racontée par l'un des enfants mais on ne sait pas lequel. C'est à nous de le deviner. Les répliques entre les enfants sont succulentes, les commentaires du ou de la narratrice (vous le saurez, qui raconte, mais il faut tout lire!) sont parfois à mourir de rire.
Les titres de chaque chapitre sont dans le style général du roman, bref, tout est très bien pensé!

J'ai adoré ce livre. Tout m'a plu: les personnages, l'histoire, l'écriture. Ce livre sort vraiment de l'ordinaire et c'est très plaisant de tomber sur des pépites de ce genre!
J'ajouterai que derrière le côté désopilant de l'histoire se cache un autre thème: l'absence d'une mère et la souffrance des enfants.
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Autant clarrifier tout-de-suite un élément de ce roman à la superbe couverture que voici: ce n'est pas un roman fantastique ni Fantasy, mais on vous laissera planer un léger doute. Cette "Magie" n'est pas au sens stricte, disons-le comme ça. Elle provient surtout des impressions des trois enfants et de la manière de l'un d'entre eux de faire la narration.

Donc, Torsepied est un roman d'aventure un peu obscure de trois jeunes entre 10 et 13 ans, qui ne sont jamais sortis de leur ville maussade à l'usine de dentifrice. Otto, Lucia ( prononcé "Loutchia") et Max, sont les enfants d'un peintre spécialisé dans les têtes couronnées déchues. Leur mère a mystérieusement disparue, ce qui concorde avec le mutisme d'Otto. Dès lors, les spéculations vont bon train et de part l'étrange comportement d'Otto, certaines lui sont attribuées. Un jour, leur père doit partir en urgence et confit ses enfants aux soins d'une cousine vivant à Londres. Sur place, les trois jeune gens constate son absence. Plongés bien malgré eux dans un début d'aventure, ils décident de se rendre à Somnol-sur-Mer, où vivrait leur tante. Haddie s'y trouve bel et bien, habitant temporairement une folie, une version enfantine du château qui le jouxte, le très laid château Torsepied. Entre un taxidermiste mystérieux, les secrets de la folie et cet entité inconnue qui hante la forêt, les trois enfant auront de quoi faire. Surtout qu'ils se sont mit en tête une idée habérante qui pourrait leur donner la clé du mystère entourant leur mère.

Ce roman a une formule narrative que je n'avais jamais vue: ici, c'est l'un des personnages, l'un des enfants Cherchemidi, qui écrit leurs aventures et qui s'adresse souvent à nous. Mais on nous le dit d'emblée: "Ne vous casses pas non plus la tête" à savoir "qui" écrit, indique le narrateur. Et en effet, on le sait assez vite: il s'agit du seul personnage qui ne quitte jamais le cadre de l'histoire et qui est aussi le/la seul(e) à partager ses états d'âme. Accessoirement, et comme il/elle le mentionne, c'est le personnage qui est le/la seul(e) a lire beaucoup de romans. On peut donc rapidement deviner, si on est moindrement attentif. Et j'ajoute que ce personnage se défend beaucoup lui-même durant le roman, ce qui ajoute au doute que l'on peut cultiver à son endroit.

On a des airs de déjà-vu tout-de-même, ne serait qu'avec cette couverture ( réellement superbe!). On dirait un portrait de Mercredi Adams aux côté d'Artemis Fowl. Notez cependant que ce qui est réellement intéressant sur cette couverture est cette mystérieuse paire de jambes dans l'arbre. le chat s'appelle Chester, en référence au chat de Chester de "Alice aux pays des merveilles", comme expliqué dans l'histoire. Il a plusieurs particularités physiques, comme une cinquiène patte et plusieurs doigts en surnombre. Pour sa part, Otto, le grand blond au foulard noir, me rappelle un personnage, mais je ne parviens pas à me souvenir de qui. La couverture donne également le ton: sombre, sobre, avec des personnages sans sourire et très sérieux malgré leur jeune âge. Je comprend que certains leur trouve des airs similaires à la fratrie Beaudelaires. Leurs aventures sont également assez sinistres.

Fait étonnant, il n'y a pas de magie comme on aurait pu s'y attendre, mais tout est si hors-norme en ce qui le concerne que c'est presque tout comme. Leur maison, leur attitude, leur père, la disparition de leur mère, la folie de leur tante ( dans le sens du bâtiment) et la mystérieuse histoire de Torsepied sont autant de raisons de douter de leur "normalité".

Le titre sera resté un mystère pour moi durant la moitié du roman. Pourquoi "Torsepied?" Je dois avouer ne pas avoir vu ce mot sur la quatrième, du coup, ce terme me semblait réellement sorti de nul part et pour cause, on en entendra parler très loin dans l'histoire, soit vers la moitié du livre.

Du reste, c'est un très bon roman, vraiment très écrit, rempli d'élément mystérieux à souhait et soutenu par nulle magie, ce qui est en soit génial. La "folie" m'aura évoqué ce village miniature pour enfant du musée de la Civilisation d'Ottawa, où tout était à l'échelle des enfants dans ses plus infimes détails et ce, en version village! L'histoire du fils Torsepied, pour sa part, m'aura évoqué celle du petit garçon défiguré caché des autres enfants dans le film espagnol "L'Oprhelinat". C'était un calvaire de naître avec des syndromes et des maladies à une époque, car elle prenait alors une dimension punitive. On les tenait alors à l'écart, on les ostracisait et souvent, on les considérait avec moins d'égards encore que s'ils eut été des animaux. C'est d'ailleurs un peu ce que vivent les Cherchemidi avec leur frère Otto, qu'on soupçonne d'avoir tué sa mère, du simple fait d'être hors-norme.

Petit détail concernant les enfants Cherchemidi: je commence à trouver que les enfants d'Angleterre sont très souvent "froids" entre eux. Ils ne se touchent presque jamais, ne se collent pas beaucoup, ne se réconforte pas souvent, voir pas du tout. Ils sont sévères et sérieux, très "matures". J'ai souvent eu l'impression d'avoir plus affaire à de jeunes ados que de vieux enfants.

J'ai par ailleurs beaucoup aimé Haddie, une adulte qui a gardé son coeur d'enfant. Son imagination et sa façon de ne pas se prendre au sérieux avait quelque chose de réconfortant, surtout avec trois enfants aussi froids. Elle nous apprend justement qu'il faut savoir gardé l'esprit ouvert aux folleries, à l'inattendu et à la créativité, autrement, la vie devient morne, sérieuse et terne. En tant que libraire jeunesse, je lui donne bien raison. L'exploration, l'aventure et la surprise sont autant de façon d'ouvrir son esprit au monde et à ses beautés.

Je suis donc assez agréablement satisfait devant ce roman un brin sinistre, mais je dois avoué que la fin est un peu abrupte. Par contre, le final est bien trouvé. le fond est peut-être déjà exploité ailleurs, c,est surtout sa forme qui surprend. Aussi, je précise qu'il est rare en jeunesse d'avoir ce genre de fin qui oscille entre deux états. Ce n'est ni une fin heureuse, ni malheureuse. Elle est néanmoins porteuse de vérité et permettra sans doute aux enfants Cherchemidi d'aller de l'avant, du moins, on leur souhaite.

Un livre singulier, assez typiquement anglais, rempli de détails assez nouveau ( pour moi) et qui se démarque avec son style narratif très inclusif légèrement teinté d'humour. Une histoire sur la famille, la fratrie, le désir d'aventure et de nouveaux espaces et de recherche de vérité.

À voir!

Pour un lectorat de 10-12 ans, plus adapté à mon sens pour les "gros lecteurs", ceux qui ont l'habitude des livres, parce que celui-ci est plutôt épais et d'une écriture plus soutenue que la moyenne.
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Gros coup de coeur pour ce roman unique !
Le style est très malicieux et bourré de clins d'oeils, et les personnages sont immédiatement attachants : ce trio est à la fois sombre, brillant, fort, fragile, beau et brisé. Toute la puissance du livre repose sur leurs épaules.
L'ambiance oscille entre les errances de Flavia de Luce et les mystères du Chien des Baskerville. Ça sent la vieille pierre et le brouillard, c'est peuplé de gens étranges et peu fiables, et pourtant ça déborde de malice, d'humour et d'amour.
On frôle le fantastique sans jamais y mettre vraiment les pieds, et l'air de rien une banale aventure se transforme en quête, en enquête, et tourbillonne finalement en révélations frappantes !
Une vraie pépite !
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Citations et extraits (16) Voir plus Ajouter une citation
Cette histoire, je vais vous la raconter, même si mon professeur de langue anglaise, Mr. Dupuis, estime que les sauts dans le temps ne sont pas des procédés formels très orthodoxes. Selon lui, cela sème la confusion dans l'esprit du lecteur. Je vous avertis donc très honnêtement que c'est ce que je vais faire là, maintenant, tout de suite : un saut dans le passé. Si cela sème encore la confusion dans votre esprit, je ne sais pas quoi vous dire, à part que vous êtes peut-être un rien limité de la comprenette.
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La mémoire, si vous voulez mon avis, est une belle nigaude. Elle s'accroche aux informations les plus stupides, mais elle oublie celles qui sont réellement importantes.
Les Cherchemidi avaient oublié tellement de choses à propos de leur mère qu'elle n'existait plus que par fragments, comme une poupée disloquée à laquelle il manque des pièces et où certaines détails ont été dessinés au feutre.
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Ils étaient trois. Otto, l'aîné et le plus étrange. Puis, Lucia, qui avait envie qu'il se passe quelque chose d'intéressant. Et enfin, Max, qui croyait toujours tout savoir mieux que tout le monde. Ils vivaient dans une petite ville d'Angleterre, Petit-Corniflard - il n'y avait pas de Grand-Corniflard : de l'avis général, un Corniflard, c'était bien assez.
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- Tu as déjà entendu parler du fils Torsepied ? demanda Saint Georges.
Lucia fit non de la tête.
- C'est lui que je cherche. Il vous glisse entre les doigts, y a pas de doute, mais je suis sur sa piste. Ce ne sera plus long.
- Un garçon ! s'écria Lucia. Vous chassez un garçon !
- Peut-être que c'est un garçon, peut-être pas, commenta Saint Georges en jetant un regard narquois à Lucia.
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- Tu veux marcher dans les bois tout seul en pleine nuit ?! intervint Lucia.
- ça ne me fait rien, répondit Max.
Alors, Otto et Lucia furent bien obligés de prétendre qu'à eux non plus, ça ne leur faisait rien. Et voilà comment ils se retrouvèrent à chercher leur chemin dans les bois, pour aller Dieu sait où, pour faire Dieu sait quoi, toujours vêtus de leur pyjama avec un hippopotame mauve sur le derrière.
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