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EAN : 9782203035454
207 pages
Casterman (05/01/2011)
4.31/5   8 notes
Résumé :

An 1027. Tristan sauve un moine d'une mort certaine.
En signe de reconnaissance, frère Jean accueille le jeune garçon à l'abbaye de Fleury pour lui enseigner la lecture et l'écriture.

C'est le début, pour Tristan, d'une vie de compagnonnage. Une vie riche et mouvementée au cours laquelle il découvrira les fabuleux pouvoirs de la nature et de la science.

L'incroyable destin d'un jeune paysan du Moyen Age

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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
L'histoire commence en 1027. Tristan est âgé de treize ans. Ses parents, un couple de paysans libres mais miséreux, ont cinq enfants. Un jour, dans une forêt, il porte secours à un moine blessé, Frère Jean, venu rejoindre une abbaye près d'Orléans pour y recopier deux manuscrits très rares traduits du grec. Cette rencontre va bouleverser la vie de l'adolescent qui jusqu'alors était destiné à devenir paysan. En effet, reconnaissant, le moine lui apprend à lire et à écrire et le forme à sa tâche de copiste et d'enlumineur. Il finit même par l'emmener avec lui lors d'une mission à Chartres, où se construit une fabuleuse cathédrale. C'est là que Tristan va rencontrer Clotilde, une petite orpheline miséreuse qu'il prendra sous son aile. Là aussi qu'il poursuivra son apprentissage : tout d'abord auprès d'un tailleur de pierres ; puis avec un maître verrier, nommé Gondelac, qui va lui apprendre les secrets de son art, l'entrainer dans ses recherches de la coloration du verre, d'ailleurs enrichies par les connaissances de Tristan en matière de mélange de couleurs pour enluminures. Gondelac va lui présenter Fadi, son fournisseur. C'est un musulman qui vit reclus à l'extérieur de la ville, pour sa propre protection : savant, alchimiste ou sorcier, il connait tout des pierres, de leur composition et de leurs propriétés. Si, au début, Tristan se montre réticent à côtoyer un « infidèle », il apprendra beaucoup de cet homme dont il deviendra l'ami. Son apprentissage sur le point d'être terminé, son maître l'envoie sur un chantier en solitaire : la décoration d'un tombeau...
Mon avis : J'ai beaucoup aimé ce roman qui nous plonge au coeur du moyen-âge, nous montre la vie d'un jeune compagnon et image très bien les différents métiers auxquels Tristan va se former. Il suggère l'idée que le savoir peut permettre l'ascension sociale. C'est bien écrit, le romancé introduit habilement les données documentaires en ne générant aucun ennui. Des notes en bas de page expliquent les termes moyenâgeux et les treize dernières pages constituent un dossier historique.
Public : à partir de onze - douze ans.
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Nous sommes en 1027. En forêt, Tristan, un jeune paysan, fait une rencontre qui va changer son destin : il sauve la vie d'un moine, lequel, en remerciement, propose à Tristan de lui apprendre à lire et à écrire. Tristan se révèle un élève très doué, et il devient bientôt un excellent copiste. Mais frère Jean, car tel est le nom du moine, a pour le jeune garçon un autre projet : il le met en apprentissage chez un maître verrier, à Chartres. Tristan va ainsi découvrir l'art du vitrail…

L'avis d'Eloïse, 11 ans : L'auteur a bien choisi le sujet de l'histoire, car il nous montre quelle était la vie d'un jeune garçon au Moyen Âge, et nous explique qu'il valait mieux être chrétien en ces temps-là et que sinon tout ce qu'on faisait était traité de sorcellerie.
Ce livre est très bien écrit.

L'avis de la rédaction : On découvre avec plaisir l'ambiance du scriptorium ou celle du chantier de la cathédrale de Chartres avec tous ses artisans dont les sculpteurs et les vitraillistes. Pour compléter nos connaissances, l'auteur ajoute un petit dossier à la fin.
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Tout commence en 1027 au Moyen Age. Tristan , 13 ans vit avec ses frères et soeurs dans une chaumière modeste sur les terres de ses parents. Après une décision difficile sa famille et lui doivent quitter cette terre car un seigneur veut s'emparer d'une partie de leur récoltes. Un jour Tristan porte secours à un moine blessé , le frère Jean . Il lui propose de lui apprendre la lecture et l'écriture par ses grandes qualités artistiques Frère Jean permet à Tristan de devenir apprenti verrerie. c'est le début d'une aventures et de découverte de la nature et de la science.

avis : j'ai aimé ce livre car Tristan est un adolescent intelligent et courageux par son geste de secours et passionner par la découverte de son métier . Trop de personnages dans le chapitre 5 qui intervient dans la vie de Tristan
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Quelles pierres ? Quel mystère ?

Ganelon est malade. Il tousse. Tristan son frère est inquiet pour lui. Tristan demande à son père : « Pa…Comment elles font les étoiles pour briller tout là-haut ? »

Le livre va-t-il pouvoir répondre à cette vaste question ? Aussi vaste que la voûte céleste…Y aura-t-il d'autres questions que celle-là qui se poseront à Tristan ?

Cela se passe en 1027. Nous sommes en 2012. Qu'est-ce que cela change ? Et quand nous serions en 4014 ou même en 3013 ? Y a-t-il une « solution exacte au problème de vivre » ? (Alain Finkielkraut)

Tristan se demande aussi si la ligne d'horizon que jamais de sa vie son père ne franchit, si la ligne d'horizon marque le bord d'un précipice sans fond ? La fin du monde habité ? Avant…le Vide….

Tandis que de terribles seigneurs tout puissants surgis des ténèbres cherchent à imposer par la force, par la violence, par le chantage, par la tyrannie, leur loi inique sur tous les gens.

Alors il faut partir…L'aventure peut commencer…Il y a aussi de l'amour dans l'air ! (Et un dossier historique à la fin du livre.)


Lien : http://crdp.ac-amiens.fr/cdd..
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1027, Tristan sauve un moine de la mort. Celui-ci pour le remercier l'accueille à l'Abbaye de Fleury pour lui apprendre à lire et écrire.
J'ai beaucoup aimé ce livre plein de fantaisie et d'action.
Cassandra 6e5
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Citations et extraits (41) Voir plus Ajouter une citation
- Souviens-toi toujours de ceci : si les savants nous aident à comprendre le monde, nous, les tâcherons, les manœuvres, aidons à le bâtir. Sans nous, les savants n'auraient ni un toit où s'abriter, ni un endroit où aller prier, ni charrettes pour se déplacer. Sans nous, ils n'auraient ni chaudron pour faire leur soupe, ni couvertures pour se couvrir. Nous sommes les artisans du monde et le monde a besoin de nous aussi. Nous ne sommes pas des laborieux mais des artisans du bois, du fer, de la pierre, du verre. Nous sommes apprentis avant de devenir Compagnons et notre tâche est noble ; notre intelligence n'est peut-être pas celle de l'esprit, qui peut comprendre le monde, mais elle est dans nos mains car c'est nous qui le bâtissons en solide.
Gondelac ouvrit ses mains calleuses, paumes vers le ciel, puis saisit celles de son aide.
- Les savants ont leur richesse dans la tête, toi tu as la tienne dans tes mains et dans tes bras. Et le monde a besoin d'eux comme il a besoin de toi... Alors ne te dévalorise jamais, car tes dix doigts sont un trésor inestimable !
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- La mort d'un être cher nous apprend à aimer. Vois-tu, cher Brisorgueil, je n'avais qu'un fils et je rêvais qu'il soit le maître du monde, qu'il perpétue notre lignée. Je l'aimais trop et mal, car seul le pouvoir et la richesse étaient chose digne d'intérêt à mes yeux. Lorsqu'il est parti, je me suis senti bafoué dans mon amour-propre : il remettait en cause ma façon de penser et j'étais furieux contre lui. Dans ma vanité, je restais persuadé qu'il me reviendrait un jour, miséreux et suppliant, car je n'imaginais pas être humain heureux sans fortune. Pourtant, les années ont passé, il n'a jamais quémandé ni mon aide matérielle ni mon appui et il s'est très bien accommodé de sa vie de dénuement.
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- Je suis sire de Lantrenoc, nouveau seigneur de ces terres, et visite mon domaine. Combien de serfs êtes-vous ?
Un instant d'hésitation, puis la voix de Blaise s'éleva, rocailleuse et mal assurée :
- Pardonnez-moi, sire, mais... Je suis un homme libre et ce champ m'appartient.
Le cheval piaffa, couvrant le "Quoi?" du nouveau maître.
- Mon père a été affranchi par messire Boiteron... commença le paysan.
L'homme, qui contenait son cheval avec peine, interrompit Blaise :
- Et pour quel valeureux exploit, dis-moi ?
Pris de panique, Tristan agrippa aux braies de son père, qui poursuivit son explication avec calme :
- Ma mère, qui possédait quelque don particulier envoyé par la grâce de Notre Seigneur, connaissait les vertus des simples*. Un jour, sire Boiteron se trouva cloué au lit par des blessures ne lui donnant aucun espoir de survie ; ma mère, appelée en dernier recours, réussit là où tout autre médecin avait échoué et sire Boiteron guérit. En guise de remerciement, mon père fut libéré de son servage et reçut ces quelques arpents de terre que nous cultivons depuis.
* C'est ainsi que l'on nommait les plantes au Moyen Age.
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Le regard de l'apprenti glissa le long des murs si familiers et réalisa enfin pleinement ce que lui avait un jour assené son maître d'apprentissage : ces blocs de pierre chantaient des noms : Odilon, Bonvin, Gasparin, Cornillac, Bertrandon ; ce bois sculté perpétuait la gloire de Félix, le maître d’œuvre, et les compagnons du bois. Tout, oui, tout vibrait de la sueur des fronts, du prix de l'effort, du lien qui les avait unis, nuit et jour, pendant ces longs mois, comme une grande famille. Les fidèles qui viendraient prier en ce lieu, les siècles à venir, auraient-ils une pensée pour ces artisans bâtisseurs ? Ressentiraient-ils la magie qui se dégage de chaque recoin, de chaque patine du bois, de la pierre et du verre ? Sauraient-ils mesurer la force, l'union des efforts d'une poignée d'hommes pour dresser ce sanctuaire vers le ciel ? Pour la première fois, le cœur de Brisorgueil se sentit transpercé d'une fierté sans égale.
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Ça s'appelle de l'ignorance ! Ces gens critiquent un homme qu'ils n'ont jamais vu, dont ils ne savent rien, le rejettent parce qu'il est différent d'eux... Ils ont peur de ce qu'ils ignorent. Donc ça s'appelle de l'ignorance. Mais toi ? Qu'en penses-tu ? Le fait qu'il soit musulman et qu'il possède en lui un grand savoir fait-il de Fadi un sorcier ? un alchimiste ?
Quelle torture pour le jeune apprenti ! Il finit par répondre :
- Je ne sais pas... Je ne sais d'ailleurs pas ce que signifie ce mot...
Gondelac ramassa son crayon.
- Ceux qui critiquent non plus, je crois... Et ils sont bien ce que je dis : des ignorants !
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