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Jürg (Illustrateur)
EAN : 9782702493342
108 pages
Le Masque (02/06/2002)
2.56/5   16 notes
Résumé :
Ce qui reste de l'Enfer et du Paradis : une plaine et une ligne de chemin de fer. Quand les angoisses et les obsessions d'un justicier parti venger l'honneur de son clan prennent aux tripes, vous le suivez dans sa quête implacable pour éliminer le "monstre" qui a osé bafouer ce qu'il y a de plus sacré dans cet univers de désolation: la féminité.

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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
Bof, re-bof et dix de bof...

Pouy, jamais lu mais néanmoins une certaine tendresse envers le personnage.
Ce qui est sûr, c'est que le garçon version à bulles, c'est terminé pour moi.

Pitch basique axé sur la vengeance en plein monde post-apocalyptique.
Une femme martyrisée, un bourreau en cavale, un mec mandaté pour le rattraper et lui tirer les oreilles, voir plus si affinités.

Pas accroché à ces Noces de Chiens qui devait me réserver un chien de sa chienne.

Si le trait bicolore plutôt agressif colle parfaitement à la trame, des dialogues décousus et un rythme qui tiendrait plus du basset artésien que du lévrier afghan finissent par lasser très rapidement.

Noces de Chiens se lit sans émotion particulière.
Le lecteur a-t-il jamais eu le moindre os à ronger...
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Un crime crapuleux dans lequel une jeune femme trouve la mort dans d'affreuses circonstances. Personne alentour n'aura entendu un seul cri appel à l'aide. Et pour cause: elle était sourde et muette. Les parents et les proches de la jeune femme ont décidé d'un bloc de se venger de l'auteur de ce massacre. Un seul homme semble capable à leurs yeux de sauver leur honneur et par là-même celui de cette fille. 

Une quatrième de couverture plutôt attirante et Pouy au scénario, le programme était alléchant. Malheureusement, la trame quelque peu biscornue et des dialogues farfelus pourront en ébranler plus d'un. le trait nerveux bicolore, parfois agressif et très noir, nous plonge dans une ambiance sombre et malsaine. 

Noces de chiens... pas de quoi fouetter un chat!
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Jean Bernard Pouy, un grand nom du polar, au scénario …
L'homme est inventif, auteur reconnu dans ce qui est appelé le néo-polar, il est amoureux des jeux de mots et des canulars, adepte de l'Oulipo (1). Il aime la difficulté, la contradiction et n'hésite pas à se fixer de lourdes contraintes (2) …
Jürg, un dessinateur belge présenté comme un prodige, un dessin inventif, qui me rappelle l'univers déjanté de Guido Buzzelli, peintre et illustrateur italien qui a beaucoup sévi dans Charlie mensuel des années 70 …
Alors un titre inconnu bien que datant de 1999, voilà une bonne raison de se lancer dans cette découverte.
J'avais de bonnes raisons mais …
Le scénario m'a semblé inconsistant, je me suis perdu dans les traits très très noirs, à la limite de l'obscurantisme, pas de textes permettant de poser l'histoire au début, la narration ne commençant qu'avec le deuxième chapitre, de l'humour noir plutôt macabre ne cherchant qu'à choquer, des croquis se voulant érotiques mais seulement obscènes …
Je referme cette BD et elle restera coincée dans mes étagères jusqu'à ce qu'un curieux la déniche !

(1)
L'Ouvroir de littérature potentielle, généralement désigné par son acronyme Oulipo, est un groupe de recherche littéraire fondé en 1960 par le mathématicien François le Lionnais et l'écrivain et poète Raymond Queneau. Il a pour but de découvrir de nouvelles potentialités du langage et de moderniser l'expression à travers des jeux d'écriture. le groupe est célèbre pour ses défis mathématiques imposés à la langue, obligeant à des astuces créatives. L'Oulipo est fondé sur le principe que la contrainte provoque et incite à la recherche de solutions originales. Il faut déjouer les habitudes pour atteindre la nouveauté. Ainsi, les membres fondateurs se plaisaient à se décrire comme des « rats qui construisent eux-mêmes le labyrinthe dont ils se proposent de sortir ».

(2)
Lors d'un débat, un spectateur affirme « Il n'y a que la littérature allemande qui vaille le coup. » le défi l'amuse et Pouy fera tout pour qu'au moins un de ses écrits soit placé sur le rayon de littérature allemande. Il invente Arthur Keelt auteur d'un seul livre, Le Merle, lui rédige une biographie et le cite à plusieurs reprises dans ses romans. Si bien que, sur France Culture Serge Koster affirme avoir lu ce « très beau livre épuisé ». Pouy écrit donc son oeuvre allemande, Le Merle, et le publie en 2002, laissant croire qu'il n'est que le traducteur d'Arthur Keelt.
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J'ai trouvé cette histoire bien fade bien qu'elle s'inscrive dans un univers post-apocalyptique intéressant. On se croirait au début dans un western un peu glauque. Puis, cela évolue vers la science-fiction façon Mad Max. Ce passage est assez déroutant pour le lecteur.

C'est dommage car le thème du train isolé sur des rails a déjà été exploité par bien des bds. Je pense au Rails ou encore le Transperceneige que j'ai lu récemment. Aussi, j'ai un sentiment de déjà vu. En comparaison de ces lectures ferroviaires, c'est bien en-dessous.

Je n'ai pas trop aimé également la fin de l'histoire car on ne connaîtra jamais la réponse au mystère principal soulevé dans la dernière partie. Ce n'est pas du jeu !
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On retrouve la noirceur que peuvent avoir les écrits de Jean-Bernard Pouy. La noirceur de l'histoire est admirablement servi par le dessin de Jurg.
On pourrait se croire le jour d'après dans un monde qui est fini et un qui commence avec des populations dans l'entre deux.
La ligne de chemin de fer est le trait d'union entre ces deux mondes, elle quitte un monde connu et se dirige vers un monde espéré.
Le justicier est une sorte de héros des temps modernes, chevalier errant à la quête de la justice ou devant rendre la justice pour préserver son groupe et surtout la féminité.
Cette BD est un polar certes mais à la frontière de différents genres : aventure, science fiction. Elle dépeint aussi les relations au sein d'un groupe social mais aussi les relations entre groupes sociaux.
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Pour un peu, je sifflerais bien un air de chasseur de prime …
… un truc du genre, « le pitoyable » ou bien « pour une poignée de gros nibards » …
Ça pourrait être amusant, mais de toute façon, je ne sais pas siffler …
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Même sa fille unique était sourde. Mais tout ça n'a pas empêché l'histoire de faire du bruit.
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Videos de Jean-Bernard Pouy (33) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Jean-Bernard Pouy
Marc Villard nous raconte les différents procédés d'écriture pour les livres écrits avec Jean-Bernard Pouy.
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