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EAN : 9782738135155
215 pages
Odile Jacob (22/02/2017)
3.89/5   23 notes
Résumé :
Les éléphants bénéficient d’une impressionnante mémoire spatiale,olfactive, visuelle et vocale, on le sait, mais sait-on que certains oiseaux peuvent cacher leur nourriture dans plus de mille emplacements différents ?
Dans ce livre riche d’une quinzaine d’années d’expérience de terrain, Emmanuelle Pouydebat montre que l’intelligence est une fonction adaptative partagée par tous les animaux. Elle permet de répondre le mieux possible aux contraintes du milieu e... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
Emmanuelle Pouydebat est anthropologue et biologiste, chercheuse au CNRS. Dans ce livre, elle se propose "d'aborder l'intelligence animale et son évolution dans sa globalité, dans son foisonnement, et non au sein d'une pyramide imaginaire qui tendrait vers la suprématie des primates et des humains en particulier, car la réalité est tout autre".

Il n'y a pas qu'une forme d'intelligence et si l'on considère cette notion à l'échelle des espèces, un critère s'impose : l'adaptation, ou plus précisément "la capacité à répondre avec flexibilité aux situations nouvelles et complexes".

De là, Emmanuelle Pouydebat va passer au crible certains préjugés qui tendraient à prouver la suprématie de l'intelligence humaine – l'utilisation, la fabrication d'outils comme signes d'intelligence, la nécessité de posséder un pouce opposable pour se servir desdits outils, … Elle va pas à pas les déconstruire en nous présentant un nombre important d'exemples issus de ses recherches, de celles de ses étudiants ou collègues, qui infirme ces assertions et élargit notre vision du monde animal.

"Il faudrait repenser la vie, le droit et l'intelligence des animaux domestiques et d'élevage dont le bien-être et la souffrance sont parfois ignorés. Sans doute faut-il adopter également un autre point de vue à leur égard et dans notre manière de les étudier. Il faudrait alors nous mettre à leur niveau à eux, en nous décentrant nous-mêmes comme la terre a été décentrée au profit du soleil par Copernic".

Son livre est novateur et tellement instructif, tout en laissant la part belle à l'humour et à la démonstration. Certaines espèces sont vraiment surprenantes – d'espièglerie et d'ingéniosité – : vous les regarderez sûrement différemment une fois ce livre refermé…

J'ai aimé qu'elle nous explique comment est née sa vocation : sa découverte, gamine, d'Yves Coppens et de Lucy… :

"Pourquoi Lucy n'est-elle pas un humain ? C'est quoi un humain ? Je veux comprendre le passé pour comprendre le présent. C'est décidé ! Quand je serais grande, je serai Yves Coppens !"

… son admiration pour Jane Goodall et le fait qu'elle n'hésite pas à citer les étudiants qui ont participé à ses recherches en leur attribuant à tous le mérite qui leur revient. C'est assez rare pour être noté.

Ne vous privez donc pas de ce petit livre, il vous en apprendra beaucoup et vous surprendra encore plus !
Lien : https://page39web.wordpress...
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Préfacé par Monsieur Yves Coppens (dont l'auteure fût l'élève), cet essai de vulgarisation éthologique, nous montre que tous les animaux sont intelligents car chacun est capable de s'adapter à différents milieux et dans différentes situations.
La capacité à s'adapter est donc l'une des définitions de l'intelligence ; définition subjective mais qui n'est pas la seule. L'utilisation d'outils ou le détournement d'objets à l'usage d'outils, l'aptitude à transmettre des gestes (c.-à-d. l'embryon de la Culture), ou la mémoire pour se repérer dans l'espace et le temps, en sont d'autres. Parmi les questions sur l'intelligence, les sujets de l'innovation, de l'empathie et du jeu sont aussi évoqués. Des grands primates (dont l'homo sapiens que nous sommes) aux oiseaux (Corvidés, pigeons voyageurs ...), des cétacés (dauphins et baleines) aux insectes (fourmis et abeilles) ... et cætera, l'auteure décrit le comportement de ces animaux lors d'expériences dont les résultats sont fascinants, dans des parcs zoologiques, ou dans leur milieu naturel.
Un texte passionnant et touchant, à l'heure où la défense de la cause animale est devenue urgente. Pour finir, cette citation éloquente p. 166 « Vouloir hiérarchiser cette intelligence dans le seul but de montrer la suprématie humaine est chose vaine, car il existera toujours une capacité qui échappe aux humains et que nous trouverons chez d'autres animaux. Il faut de plus, contempler l'intelligence à l'échelle de l'évolution. Les fourmis, qui ont en partie côtoyé les dinosaures, vivent et survivent depuis 120 millions d'années. Les humains, seulement âgés d'environ 3 millions d'années, seront-ils assez intelligents pour en faire autant ? ». Allez, salut.
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Ouvrage vertueux mais qui n'a peut-être pas su choisir sa cible. Je m'explique...

L'auteure de cette publication a toute légitimité à évoquer l'intelligence animale, étant donné qu'elle étudie le comportement animal (celui des primates principalement) depuis des années et dirige les travaux de thèse d'étudiants dans ce domaine. Par ailleurs, son objectif est tout à fait louable : à partir des définitions actuelles et passées de l'intelligence, démontrer point par point que l'humain n'a rien d'unique si ce n'est, comme tous les animaux, la combinaison même de ses caractéristiques non uniques (station verticale, pouce opposable, capacité d'innovation, utilisation d'outils, empathie, coopération, etc.). Emmanuelle Pouydebat parvient très vite à nous faire comprendre que notre regard est encore trop souvent "anthropocentré", que plein d'autres animaux font preuve d'une intelligence supérieure à la nôtre dans certaines situations, inférieure dans d'autres. J'ai apprécié les quelques surprises que réserve son livre : saviez-vous que des animaux sans squelette pouvaient utiliser des outils ? Que les bactéries ont une intelligence sociale ?

Alors pourquoi seulement trois étoiles pour un livre documenté, structuré, et qui tient un discours auquel j'adhère ? Parce que les différents choix éditoriaux opérés par l'auteure et l'équipe d'Odile Jacob sont décevants, trompeurs. La titraille laisse à penser que le lecteur aura affaire à de nombreuses anecdotes plus étonnantes les unes que les autres sur les capacités de tel ou tel animal. Or, s'il y en a bien une poignée dans le livre, les autres sont trop souvent reléguées aux notes bibliographiques. du coup, le scientifique averti aura là une base de recherche intéressante mais n'apprendra rien qu'il ne sache déjà, alors que le lecteur lambda que je suis reste sur sa faim, avec un livre trop académique : organiser les connaissances, c'est très bien, mais là, le résultat est un peu "sec". Des phrases telles que "les insectes aussi utilisent des outils" suivies d'un renvoi bibliographique au lieu d'une description succincte des études/expériences menées sur ce sujet n'apportent pas grand chose... sans compter que la bibliographie est exclusivement, ou presque, en anglais, donc pas très "grand public" ! J'avoue avoir été tenté d'abandonner la lecture après quelques dizaines de pages, pourtant appréciées, quand j'ai compris que le reste de l'ouvrage ne serait qu'un vaste catalogue.

Si l'auteure écrit la même chose avec 50 pages de plus pour rendre compte d'un nombre un peu plus important de toutes ces expériences passionnantes, alors le bouquin sera une vraie réussite !
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« Un livre qui décrit l'ensemble du phénomène étrange et merveilleux qu'est la vie… Une élégante et rigoureuse manière de mettre l'humain à sa place. « Yves Coppens

Emmanuelle Pouydebat est chercheuse au CNRS et au Muséum national d'histoire naturelle. Biologiste interdisciplinaire, ses travaux au laboratoire « Mécanismes adaptatifs et évolution » portent sur l'évolution des comportements, notamment sur les capacités de manipulation et d'utilisation d'outils.

ce livre aborde l'intelligence animale et la place de l'homme avec philosophie. Les travaux menés par Emmanuelle Pouydebat et son équipe concernant les capacités du règne animal confirment mes observations du quotidien sur mes amis les animaux. Ceci remet pas mal d'idées préconçues sur la chaine de la vie.

Pour ma part, j'alterne cette lecture avec d'autres livres plus « légers » afin de rendre plus agréable sa lecture. Comprenez bien mon message, ce n'est pas qu'il n'est pas abordable, mais Emmanuelle Pouydebat est une scientifique et mon cerveau a besoin de temps 🙂

Je remercie le SAÏMIRI de la vallée des singes de m'avoir permis cette jolie photo. le Saïmiri ne pèse pas plus de 800 grammes et vit au sein de grands groupes de 20 à 60 individus. Il arrive même que certains de ces groupes soient constitués par plus de 300 animaux. La gestation des Saïmiris dure environ 5 mois. Les bébés pèsent plus de 110 grammes, soit un septième du poids de la mère. Pour les humains, c'est comparable à un bébé qui pèserait 9 kg !!!

Claudia
Lien : https://educpop.fr/2022/12/0..
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Le deuxième roman que je vous propose, rejoint le premier (révolutions animales) sur son thème "le génie animal". Nous présenter et nous donner des exemples sur cette notion, n'est cependant pas le seul but recherché de ce bouquin, l'auteure nous questionne aussi sur ce que c'est qu'être un être humain. Est ce savoir utiliser ou créer un outil, la mémoire, l'apprentissage ou être capable d'innover ? Aucune réponse toute faite ici ! C'est à nous aussi de chercher.
Emmanuelle Pouydebat agrémente ses réflexions d'anecdotes personnelles, qui m'ont bien fait sourire parfois !

Dans une certaine continuité, tandis que pour elle, le roman d'Yves Coppens lui a donné envie d'exercer, c'est son roman à elle qui m'a fait rêvée !

Un roman à dévorer pour tout ce qui sont intéressés par le monde animal !
Lien : http://carnet-de-bord-litter..
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Citations et extraits (9) Voir plus Ajouter une citation
Pour ma part, j'ai beaucoup de mal à comprendre cette hiérarchie de l'intelligence qui est faite et qui place les humains au-dessus des autres animaux. Les humains font des choses que bien d'autres animaux ne savent pas faire. Mais l'inverse est parfois vrai aussi. Il n'existe pas une mais des intelligences. Et les arguments choisis pour hiérarchiser les comportements du plus ou moins intelligents sont finalement tous très personnels, voire subjectifs. Un individu qui sait utiliser un ordinateur est-il plus intelligent qu'un individu qui ne le sait pas ? Peut-être, peut-être pas. Et si cet individu qui sait utiliser un ordinateur ne se souvient jamais où il a mis ses clés pendant que l'autre a une mémoire exceptionnelle, lequel devient le plus intelligent ? Ce raisonnement à l'échelle de l'individu peut s'appliquer à l'échelle des espèces. Pourquoi un comportement serait-il plus important qu'un autre ? Quel critère objectif choisir ?
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En raisonnant dans le cadre de la survie de l'espèce et son adaptation au milieu, en un laps de temps infiniment court, nous avons démontrés notre capacité à détruire le milieu, dont le nôtre, et de nombreuses espèces, dont peut-être la nôtre. Mais les autres animaux nous survivront, bien après notre disparition sur terre. Ils étaient présents avant nous, des centaines de millions d'années avant nous pour certains, et ils le seront bien après.
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Cet ouvrage a pour but de vous démontrer que l'affirmation selon laquelle les humains sont les plus intelligents n'a pas beaucoup de sens au regard de l'évolution et du contexte. Il remet les humains à leur place au sein du règne animal, et pas nécessairement en son sommet, afin de discuter le plus objectivement possible les points communs et les différences entre les espèces. L'intelligence est probablement la seule adaptation qui a conduit une espèce à établir une sorte de domination sur le monde naturel. Il n'en demeure pas moins que le doute subsiste largement sur la capacité de cette même espèce à maintenir sa propre survie et celle des autres. Ce livre nuit donc gravement à la santé des idées reçues sur le monde animal, sa hiérarchisation et l'intelligence humaine en s'appuyant sur mes vingt années d'expériences de terrain, souvent en compagnie d'étudiants, et sur les travaux de collègues chercheurs.
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Pourquoi l’intelligence apparait et évolue ?
Extrait1/2


  Des recherches récentes montrent que certains gènes pour-
raient être impliqués dans l’évolution de l’intelligence. Ce serait
par exemple le cas du gène FOXP2 qui serait lié au développement
du langage et aux capacités d’apprentissage. En effet, des chercheurs
américains ont insérés le gène FOXP2 humain dans des souris et ont
comparés leurs capacités cognitives avec celles de souris normales
au cours de tests réalisés dans un labyrinthe. Ils ont découvert que
les souris porteuses apprenaient plus vite que les souris normales
en trouvant plus rapidement la nourriture. Loin de ces théories
généticiennes, d’autres paramètres ont probablement contribué à
l'apparition et à l'augmentation des capacités des organismes et
de leur intelligence. Ainsi, certains chercheurs mettent en avant
des paramètres sociaux, comme la vie en groupe ou l’évitement –
affrontement des prédateurs, mais également des paramètres éco-
logiques comme la recherche de nourriture. Et si l’intelligence
apparaît à différentes époques et dans diverses lignées animales, c’est
sans doute qu’il y a des bénéfices, pour les organismes, à en tirer. Il
est par exemple possible que l’intelligence permette à un organisme
de résoudre des problèmes et d’augmenter sa survie, notamment
grâce à ce que l’on appelle la flexibilité comportementale, c’est-à-dire
la capacité à adapter son comportement à la situation grâce à un
large panel de possibilités individuelles. Par exemple, si je suis un
individu qui sait utiliser un outil, j’aurais plus de cordes à mon arc
que si je suis un organisme qui n’en utilise pas. Ainsi, si un ver de
terre est caché dans un tronc et que deux oiseaux veulent le man-
ger, si tous les deux ont un bec trop court pour l’attraper, celui qui sait
utiliser un outil pour l’extraire sera avantagé. Chaque individu et
chaque espèce a ainsi un panel de comportements et de capacités
général susceptible d’évoluer à l’échelle de sa vie et d’être utilisé,
ou pas, selon le contexte. …

p.169-170
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Pourquoi l’intelligence apparait et évolue ?


Extrait2/2

  De nombreuses études portant sur les performances animales
font ainsi état d’une intelligence générale qui serait d’ailleurs liée
à la taille du cerveau. Ainsi , leur grand cerveau permettrait aux
humains de bénéficier de meilleures performances en termes de
mémoire, d’apprentissage, de planification, etc. Mais de tels béné-
fices ne sont pas suffisants pour expliquer l’évolution de l’intelligence
et du cerveau. Car, à priori, la sélection naturelle ne favorise pas
les excès et si une solution peu coûteuse est présente, elle a plus de
probabilités d’être sélectionnée. Or l’intelligence est un trait consi-
dérablement coûteux. En effet le cerveau humain est responsable
à lui tout seul de la consommation de 25% du glucose corporel,
de 20% de l’oxygène et de 15% du débit cardiaque. Le cerveau
nécessite 20% de notre métabolisme de base et ne représente que
2% environ du poids total du corps. Il représente donc un coût
élevé pour le métabolisme, bien plus que les autres tissus du corps
humain. Autrement dit, les avantages engendrés par un accroisse-
ment de la taille du cerveau ont intérêt à être très pertinents.

p.169-170
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Videos de Emmanuelle Pouydebat (9) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Emmanuelle Pouydebat
Emmanuelle Pouydebat - Chercheuse en évolution des comportements.
Récompensée de plusieurs prix scientifiques, Emmanuelle Pouydebat réalise sa Thèse avec le Professeur Coppens puis devient sa dernière Attachée Temporaire d'Enseignement et de Recherches au Collège de France. Maître de conférences à l'Université, rejoignant ensuite le CNRS et le Muséum National d'Histoire Naturelle comme chercheuse, elle y est aujourd'hui Directrice de Recherches. Spécialisée dans l'évolution des comportements, qu'elle aborde de manière interdisciplinaire (éthologie, biomécanique, morphologie, paléoanthropologie, bio-inspiration…), elle s'intéresse particulièrement aux capacités de manipulation et d'utilisation d'outils, remettant rapidement en cause de nombreuses spécificités humaines. Elle a publié plus de 70 articles internationaux et autant de conférences internationales. Auteur de « L'intelligence animale, cervelle d'oiseaux et mémoire d'éléphants » (Odile Jacob, 2017), de « Atlas de zoologie poétique (Arthaud, 2018), « Quand les animaux et les végétaux nous inspirent » (Odile Jacob, 2019), et « Sexus animalus » (Arthaud, 2020), tous traduits en plusieurs langues, Emmanuelle transmet très régulièrement sa passion à la télévision, à la radio française comme européenne, dans la presse et au cours de conférences pour le grand public. En 2019, elle a reçu la médaille d'argent du CNRS et a été faite Chevalière de la Légion d'honneur en 2021.
Conférence : Peut-on construire un robot en s'inspirant d'un éléphant ? 29 juin 2022, 10h45 - 11h30
La trompe des éléphants, capable de saisir avec puissance, précision et aspiration, est l'un des organes de préhension les plus complexes du règne animal. Ses adaptations, optimales pour la survie de cette espèce, représentent des solutions bio-inspirées uniques pour l'industrie qui a besoin de nouvelles mains et de nouveaux bras robotisés flexibles et robustes pour saisir et déplacer des charges lourdes en sécurité. Si la trompe représente un modèle unique, aucun robot industriel ne s'inspire de ses données biologiques et biomécaniques. Dans le cadre du projet Eleph-HAND, nos objectifs sont de comprendre la variabilité des utilisations de la trompe, les paramètres 3D morpho-fonctionnels et biomécaniques de l'enroulement, de la préhension et de l'aspiration de la trompe en fonction des propriétés des objets et des tâches ; de comprendre comment le système musculo-hydrostatique de la trompe peut combiner précision, force et variabilité de mouvements ; de concevoir un prototype préhensile de " type main " capable de reproduire le mouvement de l'extrémité de la trompe et, une architecture cinématique de " type bras " reproduisant le comportement du corps de la trompe. D'un point de vue fondamental, nous améliorerons notre connaissance des mécanismes complexes d'un organe de manipulation extraordinaire et d'un animal emblématique.
+ Lire la suite
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