Ma première rencontre avec
Terry Pratchett, date d'une bonne 15 quinzaine d'années, livre acheté au hasard dans une librairie.
Livre que me surpris et que je ne finirais jamais....
Puis, il y a une année, après m'avoir renseigné sur l'auteur et sachant mieux à quoi m'attendre, j'ai lu le tome 1 des annales du disque-monde.
La encore chou blanc, même si je termine l'ouvrage, je n'ai pas de plaisir particulier et je trouve l'ensemble assez moyen.
A force d'entendre des avis dithyrambique, je me dis que je passe à côté de quelque chose....
Donc, je persévère, est j'attaque le tome 1 du cycle du guet municipal.
Est la franchement, j'apprécie vraiment, est je prends un énorme plaisir.
Ont suis donc Carotte, nains de 2 mètres, qui monte à la grande ville corrompu d'Ankh-Morpork, pour s'angager dans le guet municipal.
Alors quand même temps un dragon commence à attaquer la cité.
Le travail sur la langue, les jeux de mots, les détournements de langage, sont juste géniaux,
la parodie du récit policier est vraiment réussi,
Pratchett parsème son histoire d'hommage, d'allusions, détourne même des scènes de films ( la scène de dirty Harry m'a scotché et m'a fait bien rire).
Il mélange tout ça avec les contes de dragon.
Est honnêtement, c'est improbable, mais ça fonctionne très bien.
Il joue avec les codes et les archétypes, ont retrouve donc, le flic alcoolique, la conseillère spécialisée qui aide la police dans son enquête, le policier zélé légaliste, le sergent débile, le dragon cupide et mangeur de vierges, le politicien machiavélique.....
En deuxième lecture, il parle des dégâts et de l'immobilisme qu'à mène la corruption, du courage et de l'héroïsme.
en bonus la romance et très sympa.
Ce livre, finalement, me fait penser à un plat rustique, complet, réconfortent, qui amène bien du plaisir.
J'ignore encore si les autres
Pratchett sont à ce niveau, où si j'ai apprécié ma lecture car j'étais dans le bon état d'esprit, si s'était le bon moment pour moi de lire ce texte.....
J'ai presque eu un coup de coeur et je peut qu'encourager ceux qui ont pas adhéré au disque-monde à persévère, qui sait peut-être comme moi un déclic arrivera.