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EAN : 9782070367627
253 pages
Gallimard (10/09/1976)
4.29/5   3591 notes
Résumé :
Rappelle-toi Barbara
Il pleuvait sans cesse sur Brest ce jour-là
Et tu marchais souriante
Epanouie ravie ruisselante
Sous la pluie
Rappelle-toi Barbara...
Oh Barbara
Quelle connerie la guerre
Qu'es-tu devenue maintenant
Sous cette pluie de fer
De feu d'acier de sang
Et celui qui te serrait dans ses bras
Amoureusement
Est-il mort disparu ou bien encore vivant...

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Critiques, Analyses et Avis (181) Voir plus Ajouter une critique
4,29

sur 3591 notes
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M'sieur Prévert, M'sieur Prévert!
Je peux vous faire un compliment?
Même si ça ne vous intéresse "guerre",
j'veux vous dire que vous êtes épatant!
Ben, oui, assurément:
il faut beaucoup de savoir-faire
pour conter des poèmes aux enfants.
Comme beaucoup, j'vous ai connu naguère,
à l'époque de l'école primaire,
avec « Le Cancre » évidemment.
J'ai tout de suite adoré,
l'histoire des couleurs et du tableau noir ;
je m'en suis inspiré un soir
pour écrire mes premiers vers,
à la demande la maitresse qui, d'ailleurs,
m'a envoyée chez le directeur :
elle les a trouvés charmants.
Mon texte commençait par « Dans le ciel, il y a des étoiles, qui dansent avec une robe en voile… »
je ne me souviens plus du reste, malheureusement…
Mais le directeur a trouvé ça plaisant,
il a même sourit, lui qui le faisait si rarement…
Au fait, je suis Paola…
pour vous, plutôt Anna
(éclair seulE me comprendra…).
C'est au collège à votre nom que, fièrement,
j'ai fait mes classes de 6eme et 5eme…C'était le bon temps,
même si à l'époque, portugaise à la moustache dans le vent,
à peine un mètre quarante, mais avec toutes mes dents,
ça n'était pas toujours évident…
« qu'est-ce qu'i' font tes parents ? »
« Ouvriers nettoyeurs » c'était plus chic que femme/homme de ménage, dans le temps.
Je vous avoue que la poésie n'est pas ma tasse de thé.
J'suis plus terre à terre,
j'aime les histoires racontées.
Bien sûr, j'aime aussi Appolinaire et ses Alcools,
Je n'en bois pas et là,
C'est le vétérinaire qui s'y colle
(encore un qui comprendra)
J'aime Verlaine et Rimbaud ,
Eluard et sa liberté, Baudelaire et sa sensualité,
bien que mon entendement ne vole pas si haut.
Au Portugal , j'ai lu Miguel Torga, c'est mon préféré,
mais quand j'ai survolé Pessoa…ben, je n'ai pas tout pigé.
Avec vos « Paroles », Mr. Prévert,
et entrainée par une amie
au nom si joli
venu d'Asie,
(elle est flagrante, celle-ci...)
j'ai découvert que la poésie
raconte aussi
des histoires, des contes, des aventures, des sentiments, des péripéties.
Vous m'avez émue et réjouie
avec la musique de vos mots, le fleuri de vos chants, la révolte de votre cri
qui en a dénoncés tant.
Je vous remercie,
Mr. Prévert, de m'avoir fait sourire en pleurant,
de m'avoir prouvé qu'on peut être absurde en rimant,
de m'avoir parlé de la guerre en blaguant,
de m'avoir montré la mort en riant.
Vous m'avez même parlé d'amour
et tout le tremblement,
vous auriez pu me faire la cour..j'en ai rêvé une nuit durant...
Je vous aime beaucoup, m'sieur Prévert,
avec votre clope au coin des lèvres,
sur un sourire qui s'achève,
en nous regardant amicalement.
J'vais vous d'mander un p'tit service, Mr. Prévert, soit dit en passant : si, au détour d'un nuage, dans votre paradis d'incroyables mécréants, si vous croisez mon tonton adoptif,
(facile de le reconnaitre :il n'a plus de tifs,
c'est un portugais très grand mais il a perdu son accent
depuis bien longtemps).
…..Il vous a rejoint la semaine dernière...
Dites-lui de ma part que, malgré le temps,
le temps qui se barre
et qui n'est jamais comme avant,
dites-lui que je l'aime, que jamais je ne l'oublierai
et qu'il me manque encore plus....maintenant…
P.
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C'est…
De l'amour à la mort,
De la vie et du temps,
Des saisons, des chansons,
Des mots tendres, des jurons,
De la guerre et des « Pater Noster »,
Et des épiphanies et des Paris la nuit,
C'est tout un « inventaire »,
Et c'est un univers « Place du carrousel » ou à la « rue de Seine »,
« La lanterne magique » de Prévert.
C'est…
Des saynètes, des histoires, des pièces et des sketches,
Des complaintes à rengaines, refrains à entonner, chansons à fredonner,
Pour geôlier amoureux, pour escargots en deuil…
Et des effets de style et des faits stylisés, vers libres et pieds nickelés.
Et des rimes à rire et puis des jeux de mots,
« Quartier libre » pour humour noir et pitreries,
« Ordre nouveau » pour calembours et contrepèteries.
« Devinettes aimables, farces du bon vieux temps »,
« Composition française » et leçon de syntaxe,
En « page d'écriture » ou en « écritures saintes »,
Pour « Cancre » à « Alicante ».
Et puis aussi des métaphores ou bien encore des anaphores qui se font aphorismes,
Et des associations, et des répétitions, des allitérations sans altération,
De « grandes inventions » langagières doublées d'un parler populaire,
Un art de la tournure, le sens de la formule, un brin de parodie dans la caricature.
Et des images et des allégories,
Et puis de la musique, des notes qui s'envolent,
Et puis de la peinture, des couleurs, des symboles,
Des cages que l'on ouvre et de la liberté
Sans frein ni fin, sans tabou ni « sacrosaint ».
Des palabres, des palabres…
En plaidoyers, en plaidoiries, en prédications, en homélies, en harangues, en causeries…
Et des mots tout cela, rien que des mots,
Des paroles… mais signées Prévert
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Prévert est sans doute un de mes poètes préférés, c'est aussi un des poètes les plus populaires, le plus récité, le plus chanté, le plus aimé des grands et des petits, des sophistiqués et des simples....

Mais expliquer un poème de Prévert c'est l'éteindre, le mettre en boîte comme ces beaux papillons qu'on épingle et qui ne voleront plus.

Alors...lisons Prévert, disons Prévert, chantons Prévert. Sans l'expliquer, sans l'analyser. Gardons-lui sa vie, sa couleur, ses ailes de papillon..
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De quoi parle t'on ici ?
De la pluie et du beau temps ? Bien sûr.
De guerre et de violence ? Aussi, hélas, le monde n'est pas sage.
D'enfant et de cancre ? Cela arrive parfois.
D'amour ? Toujours.
De fête et de banquet ? Quand sonne l'heure.
Et bien sûr d'un raton laveur...
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Une douce musique, la nostalgie de l'adolescence, les premiers émois amoureux.
Un coeur qui s'accélère…
Souvenirs, souvenirs…
Paroles, c'est tout cela et bien plus encore.
J'ai gardé la première édition en poche de ce recueil de poèmes.
Ouvert, fermé, lu, relu, les pages ont jauni et sont cornées et moi j'ai vieilli et je me souviens :
« Rappelle-toi Barbara
Il pleuvait sur Brest ce jour-là »

Je ne suis pas Barbara, je ne suis pas à Brest, mais je n'ai pas oublié !
J'ai aimé et j'aime toujours ces « Paroles »

Paroles de guerre et de violence :

« Il y a de grandes flaques de sang sur le monde
où s'en va-t-il tout ce sang répandu
Est-ce la terre qui le boit et qui se saoule
drôle de saoulographie alors
si sage... si monotone... »

Paroles d'amour :

« Une orange sur la table
Ta robe sur le tapis
Et toi dans mon lit
Doux présent du présent
Fraîcheur de la nuit
Chaleur de ma vie. »

Paroles d'enfance :

« Il dit non avec la tête
Mais il dit oui avec le coeur
Il dit oui à ce qu'il aime
Il dit non au professeur »

Je ne suis pas une grande lectrice de poésie, mais Prévert m'a accompagné tout au long de ma vie.
J'aime relire ces textes, le soir avant de m'endormir ou à n'importe quel moment selon mon humeur.

Mon préféré, pour finir, je l'ai lu, tellement lu que je n'ai plus besoin du texte, ma mémoire en est imprégnée.

PARIS AT NIGHT

Trois allumettes une à une allumées dans la nuit
La première pour voir ton visage tout entier
La seconde pour voir tes yeux
La dernière pour voir ta bouche
Et l'obscurité tout entière pour me rappeler tout cela
En te serrant dans mes bras. »
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Citations et extraits (386) Voir plus Ajouter une citation
Le désespoir est assis sur un banc

Dans un square sur un banc
Il y a un homme qui vous appelle quand on passe
Il a des binocles un vieux costumes gris
Il fume un petit ninas il est assis
Et il vous appelle quand on passe
Ou simplement il vous fait signe
Il ne faut pas le regarder
Il ne faut pas l'écouter
Il faut passer
Faire comme si on ne le voyais pas
Comme si on ne l'entendais pas
Il faut passer presser le pas
Si vous le regardez
Si vous l'écoutez
Il vous fait signe et rien ni personne
Ne peut vous empêcher d'aller vous asseoir près de lui
Alors il vous regarde et sourit
Et vous souffrez atrocement
Et l'homme continue de sourire
Et vous souriez du même sourire
Exactement
Plus vous souriez plus vous souffrez
Atrocement
Plus vous souffrez plus vous souriez
Irrémédiablement
Et vous restez là
Assis figé
Souriant sur le banc
Des enfants jouent tout près de vous
Des passants passent
Tranquillement
Des oiseaux s'envolent
Quittant un arbre
Pour un autre
Et vous restez là
Sur le banc
Et vous savez vous savez
Que jamais plus vous ne jouerez
Comme ces enfants
Vous savez que jamais plus vous ne passerez
Tranquillement
Comme ces passants
Que jamais plus vous ne vous envolerez
Quittant un arbre pour un autre
Comme ces oiseaux.
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Le paysage changeur (p90)
...................................................................................................

De deux choses lune
l'autre c'est le soleil
les pauvres les travailleurs ne voient pas ces choses
leur soleil c'est la soif la poussière la sueur le goudron
et s'ils travaillent en plein soleil le travail leur cache le soleil
leur soleil c'est l'insolation
et le clair de lune pour les travailleurs de nuit
c'est la bronchite la pharmacie les emmerdements
les ennuis
et quand le travailleur s'endort il est bercé par l'insomnie
et quand son réveil le réveille
il trouve chaque jour devant son lit
la sale gueule du travail
qui ricane qui se fout de lui

alors il se lève
alors il se lave
et puis il sort à moitié éveillé à moitié endormi
il marche dans la rue à moitié éveillée à moitié endormie
et il prend l'autobus
le service ouvrier
et l'autobus le chauffeur le receveur
et tous les travailleurs à moitié réveillés à moitié endormis
traversent le paysage figé entre le petit jour et la nuit
le paysage de briques et de fenêtres à courants d'air de corridor
le paysage éclipse
la paysage prison
le paysage sans air sans lumière sans rires ni saisons
le paysage glacé des cités ouvrières glacées en plein été comme au cœur de l'hiver
le paysage éteint le paysage sans rien
le paysage exploité affamé dévoré escamoté
le paysage charbon
le paysage poussière
le paysage cambouis
le paysage mâchefer
le paysage châtré gommé effacé relégué et rejeté dans l'ombre
dans la grande ombre
l'ombre du capital
l'ombre du profit

Sur ce paysage parfois un astre luit
un seul
le faux soleil
le soleil blême
le soleil couché
le soleil chien du capital
le vieux soleil de cuivre
le vieux soleil clairon
le vieux soleil ciboire
le vieux soleil fistule
le dégoûtant soleil du roi soleil
le soleil d'Austerlitz
le soleil de Verdun
le soleil fétiche
le soleil tricolore et incolore
l'astre des désastres
l'astre de la vacherie
l'astre de la tuerie
l'astre de la connerie
le soleil mort.

Et le paysage à moitié construit à moitié démoli
à moitié réveillé à moitié endormi
s'effondre dans la guerre le malheur et l'oubli
et puis il recommence une fois la guerre finie
il se rebâtit lui même dans l'ombre
et le capital sourit

mais un jour le vrai soleil viendra
un vrai soleil dur qui réveillera le paysage trop mou
et les travailleurs sortiront
ils verront alors le soleil
le vrai le dur le rouge soleil de la révolution
et ils se compteront
et ils se comprendront
et ils verront leur nombre
et ils regarderont l'ombre
et ils riront
et ils s'avanceront
une dernière fois le capital voudra les empêcher de rire
ils le tueront
et ils l'enterreront dans la terre sous le paysage de misère
et le paysage de misère de profits de poussières et de charbon
ils le brûleront
ils le raseront
et ils en fabriqueront un autre en chantant
un paysage tout nouveau tout beau
un vrai paysage tout vivant
ils feront beaucoup de choses avec le soleil
et même ils changeront l'hiver en printemps.
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LE DESESPOIR EST ASSIS SUR UN BANC
Dans un square sur un banc
Il y a un homme qui vous appelle quand on passe
Il a des binocles un vieux costume gris
Il fume un petit ninas il est assis
Et il vous appelle quand on passe
Ou simplement il vous fait signe
Il ne faut pas le regarder
Il ne faut pas l’écouter
Il faut passer
Faire comme si on ne le voyait pas
Comme si on ne l’entendait pas
Il faut passer presser le pas
Si vous le regardez
Si vous l’écoutez
Il vous fait signe et rien ni personne
Ne peut vous empêcher d’aller vous asseoir près de lui
Alors il vous regarde et sourit
Et vous souffrez atrocement
Et l’homme continue de sourire
Et vous souriez du même sourire
Exactement
Plus vous souriez plus vous souffrez
Atrocement
Plus vous souffrez plus vous souriez
Irrémédiablement
Et vous restez là
Assis figé
Souriant sur le banc
Des enfants jouent tout près de vous
Des passants passent
Tranquillement
Des oiseaux s’envolent
Quittant un arbre
Pour un autre
Et vous restez là
Sur le banc
Et vous savez vous savez
Que jamais plus vous ne jouerez
Comme ces enfants
Vous savez que jamais plus vous ne passerez
Tranquillement
Comme ces passants
Que jamais plus vous ne vous envolerez
Quittant un arbre pour un autre
Comme ces oiseaux.
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Prévert, ou la joyeuse révolte des années cinquante :

Ceux qui pieusement
Ceux qui copieusement
Ceux qui tricolorent
Ceux qui inaugurent
Ceux qui croient
Ceux qui croient croire
Ceux qui croa-croa
Ceux qui ont des plumes
Ceux qui grignotent
Ceux qui andromaquent
Ceux qui dreadnoughtent
Ceux qui majusculent
Ceux qui chantent en mesure
Ceux qui brossent à reluire
Ceux qui ont du ventre
Ceux qui baissent les yeux
Ceux qui savent découper le poulet
Ceux qui sont chauves à l’intérieur de la tête
Ceux qui bénissent les meutes
Ceux qui font les honneurs du pied
Ceux qui debout les morts
Ceux qui baïonnette… ont
Ceux qui donnent des canons aux enfants
Ceux qui donnent des enfants aux canons
Ceux qui flottent et ne sombrent pas
Ceux qui ne prennent pas le Pirée pour un homme
Ceux que leurs ailes de géant empêchent de voler
Ceux qui plantent en rêve des tessons de bouteille sur la grande muraille de Chine
Ceux qui mettent un loup sur leur visage quand ils mangent du mouton
Ceux qui volent des œufs et n’osent pas les faire cuire
Ceux qui ont quatre mille huit cent dix mètres de Mont Blanc, trois cents de Tour Eiffel, vingt-cinq centimètres de poitrine et qui en sont fiers
Ceux qui mamellent de la France
Ceux qui courent, volent et nous vengent, tous ceux-là, et beaucoup d’autres entraient fièrement à l’Élysée en faisant craquer les graviers, tous ceux-là se bousculaient, se dépêchaient, car il y avait un grand dîner de têtes et chacun s’était fait celle qu’il voulait. (...)
("Tentative de description d’un dîner de têtes à Paris-France", publié dans le recueil Paroles en 1946.

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Je suis comme je suis
Je suis faite comme ça
Quand j'ai envie de rire
Oui je ris aux éclats
J'aime celui qui m'aime
Est-ce ma faute à moi
Si ce n'est pas le même
Que j'aime à chaque fois
Je suis comme je suis
Je suis faite comme ça
Que voulez-vous de plus
Que voulez-vous de moi

Je suis faite pour plaire
Et n'y puis rien changer
Mes talons sont trop hauts
Ma taille trop chambrée
Mes seins beaucoup trop durs
Et mes yeux trop cernés
Et puis après
Qu'est-ce que ça peut vous faire
Je suis comme je suis
Je plais a qui je plais
Qu'est-ce que ça peut vous faire

Ce qui m'est arrivé
Oui j'ai aimé quelqu'un
Oui quelqu'un m'a aimée
Comme les enfants qui s'aiment
Simplement savent aimer
Aimer aimer...
Pourquoi me questionner
Je suis là pour vous plaire
Et n'y puis rien changer
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Vidéo de Jacques Prévert
"Le Roi et l'Oiseau" est un film d'animation signé Paul Grimault et Jacques Prévert dont la production a été lancé en 1945. Adapté d'une nouvelle d'Andersen, le projet était tellement ambitieux que ses deux auteurs on été écartés de la production.
#cultureprime #animation #dessinanimé _____________
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