AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

Alan J. Singerman (Éditeur scientifique)
EAN : 9782080706126
345 pages
Flammarion (04/01/1999)
2.97/5   36 notes
Résumé :
Nous n’avons pas encore dans notre base la description de l’éditeur (quatrième de couverture)
Ajouter la description de l’éditeur

Vous pouvez également contribuer à la description collective rédigée par les membres de Babelio.
Contribuer à la description collective
Que lire après Histoire d'une grecque moderneVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
En outre, c'est particulièrement l'effort réputé « généreux » consistant à se mettre à la place des personnages qui m'incommode dans la lecture du roman, êtres défaillants et absurdes, faux hommes d'opportunité qui ne répondent pas aux lois de la psychologie, qu'il faut constater avec une perplexité issue de l'improbabilité même du type décrit par l'auteur, convention selon laquelle on admet immaturités et invraisemblances avec une complaisance de désoeuvré, parce qu'on n'a rien d'autre à faire que d'accepter, le temps d'une intrigue, de s'identifier aux errances et vicissitudes d'un caractère défectueux et moins complet que soi, parce que c'est l'usage et qu'autrement on ne s'apprête pas à lire un roman (cette disposition, sans être « inconsciente », est un conditionnement nécessaire au récit, sans quoi l'on passerait toute lecture à se demander comment un écrivain a pu inventer des figures aussi peu plausibles) : quelle régression insensée et volontaire ! Alors on regarde attentivement ces êtres de papier, si étranges qu'il n'entre entre eux et les hommes presque aucun point de ressemblance, et l'on examine ces rôles qui valent moins en réalisme que le premier Contemporain venu, on suit leurs misères déconnectées et ridicules en se demandant si c'est soi ou le livre qui est réel tant il y tombe d'incompatibilités et de différences, et l'on appréhende leurs pensées et leurs actions en-deçà de sa petite sagesse et de sa connaissance du réalité comme si le monde et ses règles humaines n'existaient pas, et les hésitations et défaillances des personnages effarent, insupportent ou atterrent toujours à la manière d'une invention trop départie de contraintes et de conformités, et enfin l'on résout ce problème en songeant que le roman n'obéit à aucune correspondance serrée avec la vie, que c'est un au-delà alors qu'au juste ce n'est qu'une hallucination, pendant qu'une prévention de sympathie abolit toute résistance à ce jeu inutile et oblige à y consentir. Pourquoi « oblige » ? Parce que l'engagement préliminaire à la lecture du roman est à y croire et à poursuivre coûte que coûte selon l'artifice ordinaire qui, loin de lier deux univers semblables, maintient en fait le lecteur en une dimension parallèle qui n'a avec la sienne que des contacts lâches et ténus, y compris s'agissant d'oeuvres réalistes qui présentent des personnages d'une bizarrerie sidérante, et il s'encourage à s'y attacher même si ces péripéties ne le concernent pas, ne lui sont d'aucun rapport ou d'aucune importance, et bien que, s'il les vivait pour de vrai, il en serait délivré bien plus vite et avec beaucoup plus de pragmatisme que le protagoniste qui s'inquiète de faits où il lui serait aisé de se désengager et où il atermoie en vain pour le besoin d'intriguer en symboles. Mais le Contemporain vit sans art ni métaphore, il préfère ignorer les problèmes ou les remiser, de sorte que pour s'enfoncer dans le roman il doit s'ignorer, absoudre la plupart de son jugement critique rapporté au vrai et au vraisemblable, abolir même son expérience de la connaissance d'un homme, il lui faut adhérer à l'arbitraire du récit où l'homme est une imitation excessive et se comporte de manière livresque ou littéraire ; voici comme presque toute perturbation fictive est extérieure au lecteur qui affecte seulement de s'y pencher et d'y trouver intérêt par oisiveté, mais c'est par une déviation consentante et organisée de son attention qu'il trouve que ces êtres ont à lui dire quelque chose sur la vie alors qu'ils sont inexistants à l'existence et se rapportent à des codes imaginaires ; c'est notamment parce qu'il oublie perpétuellement qu'environ jamais le roman n'a fourni proprement la matière d'un humain vivant, alors il l'explore sans percevoir le simulacre, parce que lire est un divertissement dont le profit espéré lui impose en contrepartie préalable une posture, une négation de soi, sa disparition qui est évanescence mentale mais qu'il prétend son humilité. Tout en se disant : « Ce personnage m'intéresse », il devient incapable de comprendre qu'il ne s'agit que d'une créature passablement inférieure, d'autant inférieure qu'il a fallu qu'un écrivain, qui n'est généralement qu'un professionnel piètre comme tout le monde, dédouble et donc simplifie son esprit pour la produire, se disperse pour livrer une copie moins intègre que lui, artificialisant sa conscience et ses pensées, en sorte que si l'écrivain était grand et si sa personne pouvait édifier, il lui suffirait de se représenter, lui, à l'attention du lecteur, de s'expliciter concrètement au lieu d'imaginer des êtres surprenants qui ne peuvent logiquement dépasser en vraisemblance et en présence la nature même de leur créateur.
le roman – c'est cela qui m'indispose et m'ennuie – suppose toujours de faire semblant, d'avoir foi, alors qu'au juste personne n'est dupe de ses pseudo-hommes, de ces humanoïdes, souvent guère étudiés ni soignés selon le modèle des fonctions élémentaires de l'humanité. Peu d'auteurs ont eu une idée claire de ce qui régit une personnalité ou une pièce de foule : rien des espaces littéraires, le plus souvent, n'a de lien plus que fantasmatique avec le monde ; partant, la fiction n'a généralement rien à apprendre aux hommes, si ce n'est, en quelque second degré, la manière dont des auteurs représentent les hommes faux et divertissent les hommes vrais.

***

Et voici donc, en l'occurrence et comme tant d'autres spectacles de soucis imaginaires servant à se fabriquer de l'expérience, un diplomate français chez les Turcs qui s'éprend d'une esclave grecque, qui l'affranchit et qui voudrait l'aimer, mais elle s'y refuse et s'en formalise avec une noblesse troublante, au prétexte d'avoir été soudain édifiée par la représentation de la femme européenne sans péché et platonique, et puis défilent les malentendus pittoresques, à la source de transports d'un homme devenu piteusement dépendant, où l'on s'interroge si elle ne profite pas de sa situation d'adorée tant les occasions se multiplient où on peut la soupçonner d'impuretés, mais comme elle se défend toujours en excuses hautes et émues, dignes et tendres, aussi invérifiables qu'imparables, le diplomate ne peut qu'entretenir son affection et ses doutes, façon d'excès et d'entretien de tracas qui ne me sont plus assimilables. Là, Prévost a bien résolu de ne jamais trancher sa culpabilité qui, d'ailleurs, me paraît un questionnement tout secondaire, purement oratoire au commencement de cette exposition de « faits » détaillés, une utilité pour justifier un récit à la première personne autrement sans motif, contrairement à ce que martèle Alan Singerman, préfacier et annotateur, qui tient à rétablir l'honneur de Théophé comme s'il s'agissait d'une personne vraie, comme si l'oeuvre constituait les pièces d'un procès véridique, comme si l'ambassadeur-narrateur et l'auteur avaient un parti pris dans une affaire capitale où se décide une existence réelle, condamnation ou acquittement, preuve qu'il existe encore bien des critiques inaptes à s'approprier les codes d'une fiction destinée au divertissement, et indice de ce que l'époque influence leur esprit et infléchit leur raison jusqu'à les porter à des analyses féministes en des oeuvres absolument départies de toutes intention et considération de la sorte. Théophé n'est d'évidence pas même un personnage vraisemblable, pourquoi donc la changer en victime silencieuse et pathétique dont le monde réel doit s'alarmer, s'émouvoir et pencher en sa faveur ?
– Ce fut pour moi un gâchis que cette préface avec ces notes, une salissure et une balafre, importunité qui occupa le premier plan de lecture et abîma mon intérêt : c'est qu'on lit le texte après son introduction tendancieuse (particulièrement page 24), et nombre de renvois servent à des interprétations de mauvaise foi patente mettant systématiquement en accusation l'homme et excusant toujours la femme, de manière si anti-philologique que c'en est révoltant pour un critique professionnel qui ne conçoit pas qu'un esprit adulte extirpe tant d'innocuités pour les tourner en attaques disproportionnées, au surplus selon la conception d'un problème qui ne se pose pas au lecteur en ces termes et qui lui rappelle, alors qu'il lit notamment par dépaysement linguistique, la turpitude intruse d'une dialectique contemporaine qui extrapole et détourne par opportunisme moral, pour se bâtir sa bonne-conscience sur ces sujets où se focalise une certaine société vétilleuse et bien-pensante. Mais le lecteur, à vrai dire, se moque de savoir si l'esclave se joue de son bienfaiteur, en tous cas il s'en moque dans la perspective de la condamner attendu qu'elle ne lui est qu'un personnage possiblement espiègle et dont la rouerie-même ne serait que malice destinée à tromper un autre personnage de roman (comment un professeur de littérature suppose-t-il qu'un personnage mérite le traitement équilibré d'un temps de parole, réquisitoire et plaidoirie, ainsi que tous les droits de la justice humaine ? Est-ce que ces gens ont déjà perçu qu'un récit, surtout émotionnel comme ce Prévost, n'est au mieux qu'une sorte de parabole ?), et rien n'indique à un esprit dépassionné que, jusqu'à la page 181 où j'ai cessé de lire, l'auteur propose délibérément cette énigme que, de toute façon, n'importe quel écrivain confirmé sait que l'auteur ne laissera pas deviner – cette supposition aurait fait, par exemple dans la pensée d'établir la perversion de la Grecque, un La femme et le pantin de Louÿs, enfin explicite. Tous ces scrupules exacerbés signalent ostensiblement une propension agaçante au dé-lire (et pour exemple, à cette citation du roman : « À quelques désirs que je me sois hier livré, vous avez dû juger par la soumission que j'eus pour les vôtres, que je ne désire point d'une femme ce qu'elle n'est pas portée à m'accorder volontairement. » (page 141) correspond la note suivante : « On croit déjà entendre la voix De Valmont : c'est l'amour-propre du libertin qui exige la soumission tant morale que physique de sa « proie », qui se donne donc pour but de s'approprier le libre arbitre même de l'adversaire féminine. », et tout est à l'avenant : quand le narrateur avoue très humblement ses faiblesses, le commentaire y insiste avec perfidie, quand il fait part au contraire de la pureté de ses intentions, on les lui nie avec impudence), et ils comportent quelque chose de louche dans le cadre d'une édition dédiée à l'agrégation, dont je commence à deviner toutes les négociations scabreuses nécessaires à y parvenir, et qui, malgré la promesse d'un bon millier de ventes, bénéficie encore d'une aide du Centre National des Lettres, sans parler de la page finale de mon exemplaire, déchirée mystérieusement au-dessus de la mention de l'imprimeur sur toute la largeur, mais dessus et dessous intacts, rien qu'une bande de deux centimètres retirée d'une manière qui semble délibérée, que je n'ai jamais rencontrée nulle part, et dont une main paraît avoir tâché de faire disparaître une mention écrite embarrassante. –
Mais pour revenir au roman proprement dit, à quelque stade de la lecture, passant outre les incommodités parasites, j'ai songé : « Que me chaut l'histoire d'un homme qui s'entiche d'une femme qui ne veut pas de lui ? Si elle ne lui est pas admirative au point de se donner, il n'a qu'à en aimer une autre, une meilleure qui saura reconnaître ses talents s'il en a. À quoi bon s'obstiner, s'il est méritant, si ses vertus existent : ne voulant pas de lui, elle est inapte à mesurer sa valeur, et donc elle ne le vaut pas. Quel homme est décidément assez stupide pour insister d'amour, et comment voudrait-on que je compatisse aux peines d'un si primitif animal ? » Cette réflexion m'écarte, certes, d'environ n'importe quel récit sentimental : on sait ma philosophie singulière en matière d'amour, qui consiste en une authenticité franche qui admet l'amour rien qu'un complément agréable de l'existence et rien de plus, et je ne comprends plus, ou plutôt je comprends trop bien, comment on se fabrique et entretient des passions unilatérales, selon quel entêtement autodestructeur on y persiste, et avec quel de profit on conçoit un malheur retourné en autodévoration névrosée, apanage de l'homme qui n'a pas suffisamment de ses problèmes réels pour s'en contenter : cela me semble de la dernière bêtise, comme d'imaginer un être fou d'angoisse et de tristesse parce qu'il ne peut posséder la lune. Alors, comme j'en ai désormais l'usage, j'ai cessé de lire là, retenant pourtant l'agrément d'une langue un peu ancienne et noble dont les tournures révèlent une netteté lexicale et un soin d'exactitude aujourd'hui abandonnés et que j'essaierai de quêter en d'autres oeuvres qui, cette fois, ne m'entretiendront pas tant de fantômes décalés sans rapport ni interaction avec ce que je suis, et qui ne tâcheront pas de faire de l'exposition d'une situation et d'un dilemme trop humains, c'est-à-dire résolus d'avance par moi et morts-nés, de quoi m'impliquer et me préoccuper, comme s'il s'agissait du tourment de créatures que je ne reconnais pas humaines, situées hors d'accès intellectuel, et affectées par des humeurs qui ne sont que littérature, paroles et mots.
Par ailleurs, ce roman est d'évidence « à clé », c'est-à-dire que Prévost le charge surtout de remplir ses finances en déroute, comme le dossier l'explique, en usant de références suscitant l'indiscrétion de ses contemporains : il établit pour plaire une analogie avec l'Adoptée fameuse d'un ambassadeur français, ce qui sans nul doute constitue le motif premier et primaire de cette oeuvre plus mondaine que philosophique qui parla un peu davantage aux amateurs de rumeurs parisiennes qu'il n'est évocateur à l'extracteur de hautes réflexions et de conduites supérieures. Ce récit est en bien des points invraisemblable, rocambolesque même en sa mesure restreinte, et d'une nécessité très contestable, requérant de toutes parts l'intervention de rivaux et assassins pour soulever la jalousie du narrateur et entraîner le lecteur dans une évasion pittoresque ; oui, mais nul n'a besoin de savoir pourquoi cette femme obsède avec tant de rigueur un homme si peu philosophe, et c'est ainsi une machine lassante non destinée à enseigner des profondeurs, mais qui, probablement, dépayse en général assez pour ne pas s'apercevoir que, durant six ou dix heures, on s'est diverti sans s'être augmenté, mais avec du vocabulaire, ce qui peut faire illusion d'édification, et sur quoi porte environ tout le travail de la pensée.

P.-S. : Je suis parfois étonné de choix éditoriaux tels celui explicité à la page 45, le voici : « Nous avons tenu à respecter l'orthographe de l'édition de Catuffe, sauf en ce qui concerne les leçons divergentes du même mot, où nous avons retenu, tout simplement, celle qui dominait numériquement. » Il est vrai que l'orthographe ancienne habille et charme (quelques exemples au hasard, page 96 : « avoit », « aiant », « prémières », « amans », « apperçu », « avanture », « jetter », « fondemens »), mais pourquoi alors n'en pas admettre aussi la variété originelle ? C'est béotien, je trouve, et injustifiable : suppose-t-on que le lecteur, qui ne s'est pas contrarié de cette écriture, s'offusquerait de ne pas trouver le mot toujours écrit de la même manière ? et pourquoi cette prévention ? S'il faut se conformer aux usages contemporains d'écrire toujours identiquement un mot, pourquoi ne pas avoir repris l'intégralité du texte selon l'orthographe contemporaine ? Mais on a trouvé qu'il fallait dénombrer chaque occurrence, de façon à rabattre toutes les formes lexicales selon l'écriture du plus grand nombre : pourquoi ? Qui donc aurait été choqué par la différence ? Qu'est-ce qui légitime ces retouches et en quoi sont-elles « toutes simples » ? C'est incompréhensible, illogique et probablement le fruit d'une de ces décisions que je baptiserais de « racole mitigée » : c'est qu'il faut tâcher à plaire au Moyen, alors on suit une résolution qui, pour ne pas contrarier des imbéciles, déplait évidemment aux gens d'esprit.
Lien : http://henrywar.canalblog.com
Commenter  J’apprécie          00
Franchement, un régal. J'ai bien ri. Sur le même modèle que Lolita de Nabokov, nous nous retrouvons face à un narrateur TOTALEMENT PARTIAL, qui ne raconte l'histoire que sous l'angle qu'il désire. Il rachète Théophé, une jeune Grecque, au harem d'un copain pour lui offrir sa liberté. Et quant elle en use, de sa liberté (notamment pour se refuser à lui), il s'en offusque. D'amour, il n'est point question, mais de possession, de désir malsain. Et par dessus, un humour pinçant.
Le seul gros problème : les éditions GF, sérieux, faites un effort sur la mise en page. Les interlignes sont rikikis et la police est dégueulasse.
Commenter  J’apprécie          00

Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Ne me rendrai-je point suspect par l'aveu que va faire mon exorde ? Je suis l'amant de la belle Grecque dont j'entreprends l'histoire. Qui me croira sincère dans le récit de mes plaisirs et de mes peines ? Qui ne se défiera point de mes descriptions et de mes éloges ? Une passion violente ne fera-t-elle point changer de nature à tout ce qui va passer par mes yeux et par mes mains ? En un mot, quelle fidélité attendra-t-on d'une plume conduite par l'amour ?
Commenter  J’apprécie          10
il fallait être persuadé de tout ce que j’ai prêché, pour en faire ma propre règle. N’est t’il pas misérable que livré comme je le suis aux plaisirs des sens j’ai entrepris de rendre une fille chaste et vertueuse ?
Commenter  J’apprécie          30
je brulais non seulement de voir finir ses importunités par un refus qui lui ôtât tout à fait l’espérance, mais encore plus de jouir parfaitement de mon triomphe en voyant mon rival humilié à mes yeux. C’était le seul plaisir Que j’eusse encore tiré de ma passion
Commenter  J’apprécie          20
Quelle fidélité attendra-t-on d'une plume conduite par l'amour?
Commenter  J’apprécie          10

Lire un extrait
Videos de Abbé Prévost (3) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Abbé Prévost
Antoine-François Prévost naît en 1697, sa jeunesse aventureuse est peu connue. Ordonné prêtre, il publie les deux premiers tomes des « Mémoires et aventures d'un homme de qualité ».
Il « rompt ses voeux » et s'enfuit à Londres, puis en Hollande et tombe amoureux d'une courtisane, Lenki Eckhardt. C'est à cette époque, que paraît le septième tome « des Mémoires et aventures d'un homme de qualité », qui raconte l'histoire de Manon Lescaut et de Des Grieux. Criblé de dettes, Prévost revient en France. Il entre au service du prince de Conti en tant qu'aumônier, tout en continuant d'écrire. Il meurt en 1763 en Picardie.
Pour en savoir plus : https://LLS.fr/CL2Video
+ Lire la suite
autres livres classés : classiqueVoir plus
Les plus populaires : Littérature française Voir plus


Lecteurs (88) Voir plus



Quiz Voir plus

Les Chefs-d'oeuvre de la littérature

Quel écrivain est l'auteur de Madame Bovary ?

Honoré de Balzac
Stendhal
Gustave Flaubert
Guy de Maupassant

8 questions
11036 lecteurs ont répondu
Thèmes : chef d'oeuvre intemporels , classiqueCréer un quiz sur ce livre

{* *}