Je ne suis pas contre une lecture un peu plus légère de temps en temps... mais j'apprécie que la légèreté ne prenne pas le pas sur un peu de fond. Je précise que je donne ici un avis de lectrice pas très portée ni habituée de la littérature "feel good" comme on l'appelle et que certaines seront beaucoup plus sensibles au genre. Disons que ce livre ne m'a pas convertie...
Les tribulations de Justine ressemblent sans doute à celles de pas mal de jeunes femmes actives, qui jonglent entre un travail prenant mais peu porteur de sens, une responsabilité de parent divorcé ou séparé, une certaine solitude et l'envie d'aller voir ailleurs si l'herbe est plus verte. Alors c'est sûr, le monde serait beaucoup plus facile si toutes les femmes étaient "ravissantes", si votre meilleure copine vous dégottait pile poil le job de vos rêves alors que la commune où vous vous installez explose les statistiques du chômage, si les princes charmants se rencontraient au détour d'une visite d'appartement... Tout ceci est un peu trop beau et trop facile pour être vrai ; et pire, cela entretient une sorte de fantasme qui pourrait s'avérer dévastateur une fois que la lectrice retombe dans la réalité qui fait son quotidien.
Mais je comprends que l'on puisse avoir envie de s'évader avec ce genre d'histoire. Personnellement, il m'en faut plus.
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Un livre léger, facile, stéréotypé, « feel good » qui se termine bien forcément. Beaucoup de questions abordées, pas toujours de réponses plausibles.
Les femmes qui courent, ce sont les mères célibataires qui doivent jongler entre un travail prenant ou pas, un enfant à éduquer seule ou presque et une vie affective proche du zéro absolu. Reste la meilleure copine qui va tout résoudre…
UN bémol de taille : la meilleure copine a 3 enfants et demande fréquemment à l'aîné (10 ans) de s'occuper de ses 2 soeurs quand elle va faire des courses ou autres. Et elle est surprise que son fils explose un jour : « J'en ai marre de devoir surveiller les filles, et moi, qui s'occupe de moi ? (…) Et moi ? J'ai pas le droit de faire ce qui me plaît pour les vacances ? – le visage de Delphine se décompose, ses yeux se remplissent de larmes. – Tim, mon chéri, je ne savais pas… »
Une belle histoire d'espoir ? Chacun jugera… Un agréable moment néanmoins.
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Je ne me suis malheureusement pas identifiée aux héroïnes de ce roman. Malgré des thèmes profonds et émouvants des mères célibataires, des mères qui travaillent, du deuil, de l'amitié, de la vie en général, je n'ai pas trouvé de connexion émotionnelle avec cette histoire assez banale. C'est néanmoins une lecture feel good qui peut répondre à des questions importantes... mais l'écriture est trop légère et l'émotion introuvable.
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- Finalement, je ne sais pas si je suis faite pour vivre avec quelqu'un. Avant, on se faisait des soirées romantiques, maintenant on se fait des soirées télé, et en plus c'est lui qui tient la télécommande.
- Et il zappe tout le temps ?
- Comment tu as deviné ?
- Tu as déjà vu un homme regarder la télé sans zapper ? Il n'y a que pendant les matches de foot qu'ils s'arrêtent d'appuyer comme des malades sur les boutons pour changer de chaîne !
ces filles ont tout compris. Alors que nous avons donné notre vie pour notre travail, sans jamais compter nos heures ni protesté contre nos salaires minables, supportant stoïquement le manque de reconnaissance de nos patrons, ces filles qui aujourd'hui débarquent dans la vie active, avec dix ans de moins que nous et aucune expérience, savent se vendre, négocient de bien meilleurs salaires et prennent le temps de vivre. Aucune ne se fait exploiter par un boss tyrannique, non, cela est notre lot. Les nouvelles générations n'ont qu'une devise : profiter de la vie et de tout ce qu'elle offre.