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La Marie en plastique tome 1 sur 3
EAN : 9782754800334
56 pages
Futuropolis (07/09/2006)
3.64/5   65 notes
Résumé :
Avec cette savoureuse histoire en deux parties, La Marie en plastique, les deux créateurs nous emmènent en excursion chez les Garnier.
Une famille française ordinaire où le rôle de chacun est bien distribué, les conflits bien rodés, où tout le monde est bien à l'abri d'une quelconque surprise.
Et voilà qu'une niaise bondieuserie en plastique jette le trouble dans ce tranquille foyer et fait virer tout cela à l'aigre.
Doux Jésus, Sainte Vierge! O... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (15) Voir plus Ajouter une critique
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Elle, vieille bigote abonnée au Lourdes Tour.
Lui, vieux coco ne jurant que par le camarade Lénine.
Ils n'auraient jamais dû se rencontrer, non, ils n'auraient pas dû.
Pourtant, de cette union contre nature naîtra deux jolis n'angelots.
Un garçon qui habite tout près de la maison de sa frangine, véritable havre de paix et d'amour qui voit ses géniteurs se bouffer un peu plus le nez chaque jour que Dieu fait, enfin que Vladimir Ilitch Oulianov fait, histoire de respecter la parité.
Et, comment dire, c'est qu'elle commencerait à en avoir ras le chignon, la soeurette, d'assister au spectacle affligeant de ces deux grands benêts, fussent-ils ses parents chéris.
Et la décision soudaine d'imposer d'autorité une vierge en plastoc sur la téloche n'est certainement pas faite pour calmer le jeu.
Bigote : 1, coco : 0, service camarade Edouardovitch !

C'est gentil, sans forcément casser des briques, mais le ton caustique assure le SAV.
Le trait minimaliste ne plaide pas forcément en faveur de cette tranche de vie familiale seulement la taxer d'étouffe-chrétien serait renier honteusement les 8 sourires comptabilisés en la parcourant...

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Envie de bd en ce moment ! Un petit tour dans la bibliothèque de ma ville et me voilà sortie avec une pile sous le bras dont La Marie en plastique. Alléchée par le titre, les dessins de couverture me plaisent : celle du 1er tome est un portrait de famille attablée : parents, grands-parents, enfants posent devant l'objectif. Les coupes de champagne sont de sortie... tiens .. un repas de communion, les deux adolescentes sont en aube.. La grand-mère pose fièrement, deux femmes plus jeunes sont pomponnėes, l'une les yeux rêveurs mais regardant droit devant elle, l'autre surveillant du coin de l'oeil sa fille. Au premier plan, trois hommes sont assis : le grand-père, pas l'air commode, bras croisés, grosses lunettes sur le nez, il s'ennuie ferme.. à ses côtés, deux hommes plus jeunes (ses fils ?) : l'un légèrement coincé mais l'air sympa, l'autre satisfait de lui-même, le pouce levé, le nez déjà un peu rosé, la cigarette aux lèvres.. le beauf parfait ..
Assiette souvenir de Cancale au mur...
Une famille comme il en existe des milliers ..
Cette réunion familiale préfigure une journée qui peut tourner au vinaigre... à cause de qui, de quoi ?
le grain de sable : une hideuse gourde en plastique représentant la vierge Marie , remplie d'eau bénite, ramenée de Lourdes par la grand-mère ...et posée crânement sur la télé par celle-ci suite à une énième dispute avec le grand-père anti-cureton et communiste.
Le dessin de David Prudhomme étonne par sa justesse et l'économie de moyens dont il fait preuve est parfaite : plans serrés, expressions des visages, détails et vues d'ensemble sont géniaux. L'écriture de Pascal Rabaté est acérée et savoureuse.
Je me précipite avec bonheur et délectation sur le tome 2.


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C'est l'histoire d'une famille très ordinaire, dont le quotidien va se trouver perturbé par un « miracle » ?
Il y a le père, un peu beauf, le beauf, encore plus beauf, la mère qui disjoncte, un grand père communiste acharné, une grand-mère grenouille de bénitier et deux enfants à peu près ordinaires.
C'est tout ce qu'il faut pour que le quotidien ne ressemble pas à un « long fleuve tranquille »
Ce premier volume est une sorte de catalogues des banalités qui peuvent être débitées dans les conversations du quotidien.

Cette sorte de caricature trouve un reflet en nous, ce qui est tout de même dérangeant, a bien y réfléchir.
Nous connaissons tous cette famille parmi nos voisins ou notre entourage.
On n'a qu'une envie, c'est découvrir le second volume.
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Chez Paul et Françoise Garnier, vivent Mamie Émilie, catholique qui ne perd pas une occasion de manifester sa foi, et son mari Édouard, communiste acharné et anticlérical convaincu. Les repas tournent souvent à la dispute entre les vieux époux au grand dam de leurs enfants et petits-enfants, las de ces joutes continuelles. Mais, cette fois, Émilie va exercer une vengeance bien particulière envers son mari qui n'est pas venu l'accueillir au retour de son pèlerinage à Lourdes en installant sur le poste de télévision de la salle à manger une statuette en plastique de la Vierge Marie. La guerre est déclarée...
Cette première partie de la Marie en plastique installe les personnages en restituant l'atmosphère chaleureuse d'une famille de milieu populaire dans les années 80. Un mode de vie, des pratiques aujourd'hui désuètes sont évoquées avec tendresse par le dessin très simple et coloré de David Prudhomme : la culture du potager familial, l'appentis où le grand-père fait son bricolage, les cabinets au fond du jardin, l'apéritif du dimanche, etc. Il faut attendre les dernières pages pour découvrir ce qui va faire le sel de la seconde partie et que je me garde bien de vous dévoiler.
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On suit les "aventures" d'une famille dans un petit village. La grand-mère (grenouille de bénitier de retour de Lourdes) et le grand-père (léniniste ronchon) se cherchent des poux, et on commence l'histoire à un moment où le fossé entre eux est bien creusé, bien étayé. Ils habitent chez leur fille, son mari et leurs 2 enfants. Leur fils n'habite pas bien loin avec sa famille. Tout ce petit monde se côtoie sur fond de dispute, au moment de la communion des 2 cousines.

Rabaté réalise une chronique sur les gens simples, leurs gestes de tous les jours, leurs mots qui sous la banalité et les lieux communs dissimulent des sentiments plus ou moins profond, une sensibilité... Il prend du temps pour nous rendre ses personnages réels, pour qu'on apprenne à les aimer. L'histoire est surtout centrée sur le beau-fils, on connaît peu les petits-enfants et la belle-fille. Mais tous les autres personnages ont un caractère bien trempé. On connait tous des gens qui leur ressemblent. C'est sensible, émouvant, juste et drôle. C'est une respiration au milieu de la surproduction actuelle.

Un coup de théâtre se produit à la fin : on plonge dans le surnaturel. On attend, haletant, le 2ème chapitre. On retrouve notre bon vieux Rabaté, lassé de la BD après son adaptation fleuve d'Ibicus de Tolstoï débutée en 98 (magnifique du point de vue graphique, jamais égalé, mais si loin de son univers...). Futuro a sorti le mois dernier Les petits ruisseaux, dans la même veine, mais au style plus épuré, proche de celui de Prudhomme dans La Marie en plastique, mais aux couleurs à l'ordinateur pas très belles.

Prudhomme est étonnant et magnifique. Cet album ne ressemble à rien de ce qu'il a fait. Port Nawak est en noir & blanc, beaucoup moins réaliste, avec des dessins aux contours aléatoires. Ninon sécrète (de la saga des 7 vies de l'épervier avec Cothias) est surprenant chez Glénat, dans la collection Vécu, où le dessin doit être réaliste, propre et net. Comme si les auteurs avaient piégé leur éditeur en faisant glisser le style d'un réalisme approximatif et impersonnel vers un style propre à Prudhomme, plein de poésie. Avec l'adaptation du roman de Brassens, en compagnie de Davodeau, il s'ancre dans cette poésie, avec de belles couleurs, une mise en page libre, voila, c'est ça, on sent plein de liberté dans ce livre (merci Georges). Dans La Marie, le dessin est sobre, les couleurs proches des à-plats, la mise en page en gaufrier (de 8 parfois 9 cases) s'éclatant rarement en 2 grandes cases ou une case unique (comme les hors-texte dans Tintin). Les attitudes des personnages sont si proches de la réalité, que je suis surpris d'être surpris : comment les autres dessinateurs dessinent-ils ?? le grand-père est génial, sa tronche, ses attitudes, sa bougonnerie... le dessin est le miroir de l'histoire : on est dans la simplicité, la justesse.
Ben moi, j'aime Prudhomme et j'espère qu'il saura être reconnu un jour.
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Écoute : je vais pas te le dire en vers ou en alexandrins... mais le mécréant, il emmerde définitivement le clergé, le bas clergé et toutes les grenouilles de bénitier ! Et si tu veux être du lot, y'a encore de la place dans la mare !!
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Quand on parle du loup, on en voit le dentier ! ça m'aurait étonné qu'elle saute un repas !
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La superstition porte malheur.
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