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Critique de Philemont


Le Miroir d'Ambre est la suite directe de la Tour des Anges. Je ne pense d'ailleurs pas que l'on puisse lire ce dernier sans celui qui nous intéresse ici. du coup, les volumes 2 et 3 d'A la croisée des mondes sont très proches, du point de vue de l'intrigue, comme de celui du ton.
Je ne dirais donc que quelques mots sur le dénouement de l'histoire. D'abord, ce dénouement est tout sauf cousu de fils blancs. Ensuite, et comme cela été subodoré dans les deux précédents volumes, le Miroir d'Ambre est un plaidoyer contre la vision orthodoxe du péché originel.
L'orthodoxie évoquée ici est celle de TOUTES les religions, pour lesquelles Eve est à l'origine d'une régression en ayant croqué la pomme. Philip Pullman s'insurge contre cela et nous crie haut et fort que le péché originel était une bonne chose, le premier pas vers la sagesse et la connaissance. Cette opinion prend finalement tout son sens dans les dernières pages du roman, quand Lyra aspire à la République des Cieux, une République empreinte de tolérance et de bonté.
Pour cela j'imagine sans peine que Philip Pullman a eu quelques soucis avec les religieux de tout bords. Mais cela ne fait qu'étayer une autre branche de sa thèse : toute Église est politique, donc relative au pouvoir des uns sur les autres, et non dédiée à l'Amour comme c'était le cas originellement, et comme cela n'aurait jamais dû changer.
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