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François Dupuigrenet Desroussilles (Traducteur)
EAN : 9782869304697
150 pages
Payot et Rivages (01/06/1991)
3.5/5   21 notes
Résumé :

De Gervase et Flora", court roman quasiment autobiographique écrit à vingt-trois ans - peu après Adam et Cassandra - à "Dans un salon d'Oxford", la dernière nouvelle publiée de son vivant, on retrouve ce souffle si personnel qui caractérise l'ensemble de l’œuvre de Barbara Pym : des héroïnes dont l'appétit de vie combat toutes les désillusions avec ferveur.

"Plus stoïciennes que jamais, les héroïnes de Miss Pym se lancent à corps perdu da... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
J'aime énormément les romans de cet auteur.
Ils mettent souvent en scène des membres du clergé, des vicaires, des pasteurs et leurs douces épouses, des évêques, des cohortes de vieilles filles de tous les âges, lesquelles organisent des kermesses, des ventes de charité, le tout est abondamment arrosé de tasses de thé et de potins.
Ce recueil de 5 nouvelles m'a légèrement déçu.
J'ai du mal à entrer dans une atmosphère en seulement quelques pages, d'autant qu'ici, pas de chutes humoristiques ou totalement imprévues.
On retrouve quelques personnages déjà évoqués dans certains romans de l'auteur, mais cela ne gêne en rien la compréhension de ces petits épisodes paisibles qui montrent une fois encore qu'il y a une énorme différence entre la vie qu'on voudrait et celle qu'on a, entre ce que l'on croit et ce qui arrive vraiment et surtout que les histoires sentimentales ne prennent que rarement le chemin que l'on aimerait.
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Je poursuis avec bonheur la relecture de quelques nouvelles de Barbara Pym. Cette fois le ton est profondément mélancolique, et même un peu triste pour les deux nouvelles romantiques qui ouvrent et referment ce recueil, surtout quand on sait que la première serait presque autobiographique.

Sur le thème de l'amour non partagé, "Gervase et Flora" nous livre le beau portrait d'une jeune fille amoureuse d'un homme qui s'intéresse à une autre : écrite à 23 ans, sans doute peu après la déception amoureuse vécue par Barbara Pym durant ses études universitaires, la nouvelle vibre des sentiments d'abnégation, de courage et même d'esprit de sacrifice dont fait preuve la jeune fille en encourageant loyalement sa rivale à conquérir celui qu'elles aiment toutes les deux.

Mais dans la nouvelle qui clôt le livre "Dans un salon d'Oxford", la romancière évoque avec un peu de spleen une femme d'une soixantaine d'années. qui revoit lors d'une réception à Oxford un homme qu'elle avait aimé 30 ans plus tôt. Son héroïne sait faire preuve de détachement et d'humour en constatant qu'ils n'ont plus rien à se dire.
L'humour est toujours présent sous la plume de Barbara Pym, même s'il est cette fois un peu contenu dans l'ambiance nostalgique qui baigne ces nouvelles.

Comme le dit la romancière dans la causerie radiophonique restituée au début de ce recueil, "le temps transforme aisément les souffrances les plus profondes en irrésistibles fous-rires." On ne peut qu'espérer pour elle qu'il en fut ainsi.

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A cause de sa couverture et de son titre, je me suis laissée attirer par ce livre qui ne correspond pas à mes goûts habituels. Dommage que cette escape dans la littérature anglaise de la première moitié du XXème siècle n'est pas été concluante, mais les affres des jeunes filles à marier de la bonne société oxfordienne ou des filles de pasteur me laissent insensibles. Seule, sur les quatre nouvelles de ce recueil, celle qui donne son nom au livre m'a arraché un sourire du fait de son ironie toute britannique, mais mon chemin littéraire ne croisera probablement plus celui de Miss Pym, vieille dame anglaise à la plume caustique.
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Flora se demandait souvent ce qu'il adviendrait d'elle. Elle était amoureuse de Gervase depuis si longtemps qu'elle n'arrivait pas à imaginer la vie sans lui, mais était tout aussi incapable qu'il pourrait jamais répondre à son amour. D'une certaine façon, elle redoutait d'être alors obligée de dépouiller l'image d'elle-même qu'elle avait mis des années à construire et à peaufiner : noblesse de cœur, fidélité, souffrance tout intérieure, et cela sans perdre son humour, un peu comme dans Tchékhov.
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Quel soulagement de ne plus avoir à se soucier que du manque de ponctualité de sa nièce, au lieu de se perdre en conjecture quant à la vie intérieure de sa dame de compagnie ! (p. 96, “Lorsqu’un matin d’orage”).
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