Comment commencer un commentaire sur un livre aussi « touffu », en fait, il y a beaucoup de choses, des événements, des personnages, des situations, qui s'enchevêtrent mais pour lesquelles on cherche le lien jusqu'à la fin du roman !
Alors tout se succède avec plus ou moins de bonheur, mais que viennent faire personnages et situations ? Pourquoi sont-ils ensemble dans ce roman ?
Je n'ai pas trouvé de logique entre les différents intervenants de cette histoire, pas vraiment accroché, le sujet des farines animales, pourquoi pas, mais il est simplement ébauché.
La personnalité et la vie d'Hélène pouvaient aussi être plus recherchés, plus approfondis, elle est un peu atypique (quoi que très soixante-huitarde sur le retour ! !), Mais elle pouvait être un personnage intéressant, on aimerait la connaître mieux.
Et Romain Lewis, que vient il faire là ? Comment est-il parvenu à la rencontrer ? etc.
Il me semble que je reste sur ma faim, comme s'il y avait eu matière à écrire beaucoup plus de pages, pour que le lecteur suive vraiment les intrigues et les trouve plausibles.
Comme si l'auteur avait eu des idées, mais pas les moyens de les mettre en forme.
Trop de choses dans si peu de pages ou alors pas assez de lignes écrites pour réellement bénéficier de ces idées.
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Assez partagée sur ce roman qui mélange le roman noir et le roman rose. Hélène est confrontée à une scandale agro-alimentaire sur les farines animales qui vont l'amener à enquêter et à rencontrer une multitude de personnages dont romain avec qui elle va avoir une relation.
Dans ce roman, on y trouve beaucoup de choses, de personnages, des références aux magazines féminins, au scandale des farines animales...
On retrouve sans aucun doute l'empreinte du journalisme puisque c'est le métier de l'auteur. Pour autant, bien que le thème soit intéressant, la trame est un peu floue à mon goût et aurait pu être davantage structurée. C'est un mélange dans lequel le lecteur ne se retrouve pas toujours.
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Le vivant ne peut que noter le beau contraste des deux corps, l'un si blanc (c'était un des étranges attraits de Julie, son aversion du soleil, sa panoplie de coiffes hors gabarit, canotiers et autres chapeaux de paille qui lui faisaient un visage de jeune star ou de poupée ancienne, sa pâleur languide au sortir de l'onde qui renvoyait à leur insignifiance les nageuses toniques uniformément bronzées), et l'autre si sombre que ses muscles semblent la matière même dont est faite la nuit.
La morte présente une large blessure à la tempe, le mort a l'arrière de la nuque enfoncé, les cheveux souillés de sang et de matière cérébrale. Entre eux, sur le matelas, est posé un soc de charrue travaillé au chalumeau pour évoquer un sexe de femme et monté sur trépied. La chose crée au centre de la couche une dépression vers laquelle penchent ses occupants.
les farines animales, c'est de la poudre aux yeux. C'est pas la vache qui est folle, c'est notre civilisation.
- Oh moi, dit-il, je suis tueur en série. Mais aujourd'hui, je suis pas d'humeur à vous ouvrir la gorge alors si vous voulez, je vous laisse, je vais boire mon café à ma place.
Certains personnages ont la vie dure, traversant les années comme si auteurs et lecteurs ne pouvaient pas les quitter. Harry bosch, le fameux détective de L.A., est de ceux-là, créé en 1992 par Michael Connelly. Deux ans plus tard, Andrea Camilleri donnait naissance à son fameux commissaire sicilien Montalbano. Que deviennent-ils ? Leurs nouvelles aventures, qui viennent de paraître, valent-elles encore le coup ? Quant à Don Winslow, l'auteur de la fameuse trilogie La griffe du chien, il publie un recueil de six novellas dont deux remettent en scène les héros de ses plus anciens romans. Alors ? On a lu, on vous dit tout.
Incendie nocturne de Michael Connelly, traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Robert Pépin, éd. Calmann-Lévy.
Le manège des erreurs d'Andrea Camilleri, traduit de l'italien (Sicile) par Serge Quadruppani, éd. Fleuve noir.
Le prix de la vengeance de Don Winslow, traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Isabelle Maillet, éd. Harper Collins.
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