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EAN : 9782702435885
219 pages
Le Masque (07/09/2011)
3.56/5   31 notes
Résumé :
Après Saturne, une nouvelle enquête de la commissaire romaine
Simona Tavianello.

Simona Tavianello se réjouissait de passer quelques jours avec son mari dans cette magnifique vallée des Alpes piémontaises. Au programme : amour et cuisine. Mais une série de meurtres et des tracts signés «La Révolution des Abeilles» ont tôt fait d’interrompre leurs vacances. La commissaire qui voulait juste acheter du miel se retrouve mêlée, bien malgré elle, à u... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (16) Voir plus Ajouter une critique
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Troisième polar que je lis ce mois-ci impliquant des abeilles; le hasard a ses limites vous croyez? Faudrait-il que je me reconvertisse en apiculteur? Je vais méditer à tout cela... Quoi qu'il en soit, il faut bien admettre qu'il s'agit d'un sujet bien actuel et qui demande peut-être, justement, une certaine réflextion.

Serge Quadruppani est un auteur de polars et de romans reconnus - une quarantaine de livres - et est également traducteur pour l'italien, notamment pour les romans de Camilleri. Il dirige aussi la "Bibliothèque italienne", des Éditions Métailié. Pour ma part, une excellente découverte.

L'auteur nous emmène dans une vallée d'une région qui a vu naître Umberto Eco, le Piémont. Les senteurs aromatiques de la région ou encore les effluves de plats typiques du pays nous accompagnent tout au long de la lecture et je dois admettre que cela donne envie de passer de l'autre côté du rideau et de se balader le nez en l'air tel un bloodhound suivant une piste! Serge Quadruppani aborde l'Italie dans toute sa splendeur et toute sa saveur et, rien que pour cela, je vous conseille ce voyage dans ce pays qui demeure l'une des grandes tables de la planète. Un roman qui se digère lentement à l'ombre d'un olivier un verre de Grappa à la main.

Simona Tavianello et son mari Marco l'ont d'ailleurs bien compris et c'est certainement pour cette raison qu'ils ont choisi cette magnifique région pour leurs vacances. Simona, commissaire de police à la direction nationale antimafia, est une quinquagénaire au charme envoûtant et aux rondeurs exquises et succulentes. Des formes délicieuses qui appellent à la dégustation tel un bon repas complet piémontais, aux nombreux antipastis, accompagné d'un excellent Barolo. Ce couple en vadrouille a décidé d'effectuer une petite virée dans les hauts de la vallée pour se rendre chez l'apiculteur du coin, Giovanni Minoncelli. Son grincheux de mari Marco, qui compte profiter au maximum de ses vacances avec sa somptueuse et voluptueuse épouse, est quant à lui commissaire principal de police désormais à la retraite.

Après une énième dispute réglementaire qui fait bien évidemment partie du charme de la vie de couple, - n'est-ce pas - les deux vieux tourtereaux arrivent enfin à destination sur une note conjugale contrariante et agaçante, surtout pour monsieur acariâtre; un comportement, finalement, qui atteste d'un amour durable non? Mais malheureusement, pour continuer sur ces faussse notes amères et peu réjouissantes, les deux "disputailleurs" ne découvrent chez l'apiculteur que le corps d'un individu gisant à terre, abattu d'une balle dans la nuque.

La police du coin, sous les ordres de l'adjudant Calabonda, flic aux méthodes quelque peu radicales pour cette petite vallée, est dépêchée sur les lieux et constate que la dépouille mortelle n'appartient pas à l'apiculteur Giovanni Minoncelli. Autre fait marquant, sur un papier se trouvant près du cadavre est griffonné ces quelques mots: "Révolution des Abeilles".

Pas très loin, le viseur d'un fusil à lunette se déplace et suit minutieusement la tête des intervenants...

A quelques dizaines de kilomètres de là, Giovanni Minoncelli, cet apiculteur engagé et déterminé, entreprend avec son groupe militant écolo un effort ponctuel médiatique qui consiste à investir la villa d'un responsable de la multinationale de l'agro-alimentaire SACROPIANO, soit chez l'ingénieur Maurizio Bertolazzi. C'est en prenant contact avec les médias et la police qu'il apprendra la présence de ce cadavre retrouvé à son domicile. Début des emmerdes lorsqu'on lui précise qu'il s'agit du corps de l'ingénieur Maurizio Bertolazzi.

L'enquête menée par l'adjudant Calabonda va impliquer dès le départ la commissaire Simona Tavianello, son arme de service étant celle qui a servi à abattre l'ingénieur retrouvé chez l'apiculteur. Rapidement mise hors de cause, cette femme au tempérament vif et bouillonnant, va s'immiscer dans cette enquête au détriment de son râleur de mari qui n'a qu'une envie, continuer de profiter de ses vacances avec elle. Cette dernière, curieuse, maligne et motivée par les informations qu'elle récolte petit à petit, pressent qu'il se passe quelque chose de gros dans la vallée, ou même bien au-delà. Dérange-t-elle? La surveillance qui semble avoir été placée sur sa personne paraît le démontrer. Que se trame-t-il dans cette région habituellement paisible?

Serge Quadruppani nous plonge dans un combat assez classique; militants écolo contre multinationale saccageuse, mais d'une manière originale, captivante et surtout enrichissante. Ses personnages sont un grand atout dans ce polar, des protagonistes extrêmement bien campés par leurs caractères; une vivacité, un dynamisme qui prend le lecteur dès le départ. Si vous aimez l'atmosphère et les personnages des enquêtes du commissaire Montalbano, d'Andreas Camilleri, vous allez alors apprécier le climat de ce roman de Serge Quadruppani qui n'a - malgré la comparaison - rien à envier à l'auteur sicilien!

Les personnages secondaires sont travaillés avec minutie, avec détails; l'auteur n'a absolument rien négligé concernant cet aspect qui reste pour moi primordial. L'Italie se vit aussi par ses personnages au tempérament bien spécifiques et l'auteur nous donne l'opportunité de les côtoyer dans leur plus grande magnificence! Une typicité qui nous monte rapidement au nez par ses effluves charmeurs chargés de jalousie, de contrariété, de saute d'humeur mais aussi d'humour, de passion et d'appétit! Des dialogues comme on en voudrait plus souvent; francs, authentiques avec quelques pointes d'humour bien placées.

L'auteur ne se contente pas de nous faire évoluer parmi ses personnages hauts en couleur, il se permet en plus de nous bluffer et de nous tromper avec une certaine adresse - et délectation? Les personnages changent constamment au fil de l'intrigue, les rôles se modifient, difficile pour le lecteur de placer sa confiance sur les uns ou sur les autres sans tout remettre en question. Oui, finalement je pense que l'auteur jubile en nous brimant de la sorte; un homme qui semble autant savourer les bonnes choses doit également et certainement apprécier le fait de nous léguer cette frustration que nous dégustons amèrement entre deux verres de Nebbiolo! Frustrant mais stimulant, bien évidemment.

L'intrigue est également efficace. Des crimes difficiles à élucider qui présentent des mobiles autant dans le secteur de l'agro-alimentaire que dans le milieu des militants écologiques radicaux. On se positionne d'un côté comme de l'autre sans savoir finalement où poser son ... fessier. L'enquête se dirige vers des directions qui semblent provoquée et manipulée; mettre en cause l'éco terrorisme arrangerait bien du monde, beaucoup de monde même... Que viennent faire d'ailleurs les services secrets au fond de cette vallée piémontaise? L'auteur nous dévoilera au fil de cette enquête les implications qui en résultent, peut-être même ira-t-il jusqu'à nous révéler un certain intérêt de la part de l'Etat?

Des sujets très instructifs dans ce polar; l'auteur semble très engagé et concerné par les rouages et les énigmes environnementaux et technologiques. En commençant par la nanotechnologie, le monde fascinant des abeilles qui en prend un sacré coup dans l'aile ou encore en passant par quelques réflexions sur la consommation de l'Homme, sur la marchandisation d'éléments naturelles élémentaires qui ne devraient peut-être jamais être remis en question. Serge Quadruppani démontre sans accroc qu'il maîtrise le domaine et nous transmet ses connaissances d'une manière agréable, passionnante et captivante. Lorsque l'utilisation des technologies de pointe devient dangereuse et aventureuse, finalement pas grand monde semble s'en soucier, surtout si l'enjeu financier en vaut la chandelle! L'auteur, par ce roman très actuel, prend tout de même position et dénonce des faits qui méritent, je le reconnais, de l'attention.

Jusqu'où pouvons-nous aller avant de dévier définitivement dans le non-sens, vers une catastrophe pourtant clairement annoncée? A quelle hauteur se trouve cette barrière qu'il ne faudrait surtout pas franchir à moins d'atteindre un palier qui ne nous permettra plus de revenir en arrière? Serge Quadruppani nous donne quelques réponses en présentant un dénouement qui fait réfléchir sur l'utilité et la manipulation possible de certains éléments qui nous entourent. Tout peut-être remplaçable? Même le propre fondement de la nature? Au fait, qu'est-ce qui se trâme derrière les murs de l'entreprise SACROPIANO? A méditer encore une fois... Bonne lecture.
Lien : http://passion-romans.over-b..
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Vous dire d'emblée ma grande déception.
Je crois pourtant me souvenir, si tant est que ma mémoire soit fiable, avoir apprécié Saturne et Madame courage.
Ce n'est pas la dénonciation, bien documentée au demeurant, des agissements d'une certaine industrie agro-alimentaire soutenue en sous-main par quelques obscures officines para-étatiques qui me dérange.
Au contraire, cette démarche est non seulement pertinente mais d'une urgente utilité publique.
Encore faut-il que tout cela soit finement mis en musique.
On est malheureusement loin du compte !
J'ai eu l'impression d'assister à la projection d'un film sans scénario préalable dont on aurait accolé bout à bout les différentes séquences brutes de décoffrage en l'absence de tout montage.
Il manque manifestement du lien entre les chapitres et les occurrences censées faire progresser l'intrigue relèvent bien souvent du hasard miraculeux et/ou sont à la limite du crédible.
L'écriture, quant à elle, est syntaxiquement basique, la qualité descriptive insipide, les dialogues d'une grande indigence formelle, les différents protagonistes grossièrement stéréotypés.
Et, cerise sur le gâteau, la redondance des vannes, disputes et autres amabilités échangées entre Simona et son compagnon de vie Marco me hérisse ad nauseam.
Bref, un tout petit polar.
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J'ai pris ce roman à la médiathèque car je cherchais une auteur avec la lettre Q pour le challenge ABC 2016-2017 et quand je suis tombée sur un polar italien je me suis dit je vais passer un bon moment. Les italiens sont les rois dans ce genre de littérature.
Que dire de mon premier essai Serge Quadruppani qui est très connu dans son pays, et bien j'ai été la ramasse complet, loin des mes attentes d'un polar palpitant avec suspens et émotions fortes. L'histoire est sympa, une commissaire Simona, personnage vraiment drôle et agréable qui vous entraine dans son enquête alors qu'elle est en vacances avec son cher mari. Elle se retrouve malgré elle pendant qu'elle va acheter du miel dans une vallée dans une enquête avec des victimes qui apparaissent.
Concernant l'intrigue en elle même, d'abord je veux dire que l'auteur m'a complètement chamboulé avec son titre, je ne l'ai pas vu venir celle là. On est dans le monde particulier des Apiculteurs et la biochimie. A la campagne certains secrets ne doivent pas être dévoilés.
Bon ok je n'ai pas du tout accroché à la trame de l'auteur qui m'a plus fait sourire qu'autre chose. Ce n'est pas non plus une catastrophe bien au contraire ça reste un polar léger et agréable mais je ne suis pas le bon public.
J'attends beaucoup d'un polar ou thriller et j'en deviens exigeante à force. Il me faut du suspens, de la sueur froide, de l'horreur mais à dose modérée et être surprise jusqu'à le dernière ligne. Tous ces critères n'ont pas été cochés dans le style de cet auteur.
Mais par contre, je retenterais un autre de ses romans car ça peut changer parfois des polars gentillets un bon dimanche et avec un chocolat chaud.
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Tout le monde sait, ou devrait savoir, que les abeilles souffrent. Entre pesticides, varroa (un acarien parasite, venu d'Asie, mondialisation oblige), changement du paysage, réchauffement climatique, et maintenant le terrible frelon asiatique tueur d'abeilles domestiques, les pauvres ouvrières n'en peuvent plus. En vacances dans une tranquille vallée alpine proche de la frontière suisse, la commissaire Simona Tavianello va se trouver mêlée à une enquête sur le meurtre d'un certain Bertolazzi, ingénieur au service d'une multinationale célèbre pour ses pesticides aussi mortels qu'efficaces. le meurtre est signé d'une mystérieuse organisation intitulée "La révolution des abeilles". Il n'en faudra pas plus pour désigner comme suspects les écolos locaux, qui ne cessent de clamer leur innocence. Des vacances bien compromises pour la commissaire, car les meurtres vont s'enchaîner. Avec sa truculence coutumière, et ses clins d'oeil à une actualité brûlante, Serge Quadruppani signe là un de ses meilleurs polars. On va de rebondissement en rebondissement, en compagnie d'une commissaire en pleine(s) forme(s), qui n'a guère la tête de l'emploi dans son anarchisme chronique, mais tellement sympathique…
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La commissaire italienne Simona Tavianello, dont nous avions fait la connaissance dans Saturne, est en vacances avec son mari mais alors qu'ils vont acheter du miel, ils trouvent un homme assassiné. C'est le responsable locale d'une grosse entreprise d'agroalimentaire. L'apiculteur est-il coupable ? Pourquoi a-t-on trouvé un tract signé "La révolution des abeilles" sur le corps ? Et surtout pourquoi des ruches sont-elles régulièrement vandalisées ?

A l'heure où l'on parle beaucoup de la disparition d'un grand nombre d'abeilles suite à l'utilisation massive de pesticides, le sujet est d'actualité. Dans ce coin d'Italie, les passions sont exacerbées. L'entreprise est montrée du doigt. L'apiculteur est à la tête d'une association protégeant les abeilles. Un scientifique spécialiste du sujet fait des expériences. Et la police locale a bien du mal à garder sa neutralité.

Serge Quadruppani réussit à nous donner des frissons à propos de l'avenir du monde et du rôle que certains grands groupes mal intentionnés pourraient y jouer. Que viennent faire des abeilles pacifiques et innocentes là-dedans ? Je vous laisse le découvrir dans ce très bon polar qui sent bon l'Italie !
Lien : http://les-routes-de-l-imagi..
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critiques presse (1)
LeMonde
16 septembre 2011
Il est des polars vagabonds, dont l'intrigue compte finalement beaucoup moins que le charme qu'ils dégagent. La Disparition soudaine des ouvrières est de ceux-là. Si son histoire, bien que plaisante, ne transcende guère la vulgate du polar écolo […], sa très réelle séduction tient à l'ironique description des à-côtés de l'enquête.
Lire la critique sur le site : LeMonde
Citations et extraits (21) Voir plus Ajouter une citation
Il m'a expliqué qu'il était partisan des théories du "décèlement précoce", c'est-à-dire une politique de prévention du crime. Il s'agit de repérer la dangerosité des organisations avant même qu'elles ne deviennent vraiment dangereues et d'intervenir contre les personnes non pas en fonction de ce qu'elles ont fait mais de ce qu'elles pourraient faire. Je lui ai répondu alors qu'il devrait m'interpeller tout de suite, parce que j'ai souvent envie d'étrangler ma femme... Il a ri l'idiot, il croyait que je plaisantais.
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De ses ancêtres slovènes, elle avait conservé les formes dodues, le caractère doux, la touffe dorée et une langue longue, apte à inlassablement lécher, sucer, aspirer, mais les hominidés mâles doivent ici interrompre leurs fantasmes répugnants, car elle était aussi munie de deux antennes coudées comportant douze articles poilus et surtout d’un dard convenablement chargé en venin. Son jabot était chargé de nectar à éclater, il était temps de rentrer et quand l’Apis Carnica s’envola, la pelote de pollen jaune orangé calée dans le panier de poil était si grosse que des grains tombèrent sur un pistil dont le destin de producteur d’un marron qui finirait glacé était maintenant signé. Comme elle était seule et venait de découvrir dans ce bois le premier châtaignier fleuri de l’année, la butineuse prit le chemin de la ruche. Malgré les frondaisons épaisses de la forêt de chênes, de hêtres et de châtaigniers, elle s’orientait au soleil, les scientifiques ne savent pas vraiment comment. A l’approche du rucher, un vague de phéromones de Nassanov vint à sa rencontre, mais, vieille butineuse – dix jours déjà, comme le temps passe – elle n’avait pas besoin de ces émanations de ses congénères pour se diriger droit vers sa ruche et commencer la danse frétillante en huit qui indiquait, par une savante angulation solaire, la direction du châtaignier en fleur dont, déjà, son abdomen chargé d’odeurs ventilées par les ailes faisait sentir les odeurs enivrantes à ses sœurs. Elle volait lentement, car l’arbre n’était pas tout près. Le ciel avait beau être nuageux, ses trois ocelles qui percevaient la lumière polarisée lui permirent de se caler dans la direction précise tandis que ses yeux latéraux aux quarante mille facettes voyaient autour d’elle le monde en bleu, ultraviolet, orange et vert bleuâtre.
C’est ainsi que lui apparut la silhouette de l’homme : orange et verte, quand il s’avança au milieu du rucher, en combinaison et cagoule. A grands pas, il marcha, hache brandie, vers la ruche où pondait sans discontinuer la reine de la butineuse du châtaignier. La lame tournoya, renversant à une vitesse sidérante le bel amas d’alvéoles aux formes parfaites, le miel, le couvain, les cadres, tout explosa, et une onde de désarroi vibrant, d’odeurs, de signaux d’alerte, de bourdonnements submergea l’abeille.
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Au moment où il s’était lancé dans des explications scientifiques, le portable de Simona avait sonné, elle avait vu que c’était Marco et s’était abstenue de prendre la communication en se promettant de le rappeler plus tard, mais ensuite, elle avait été trop distraite pour suivre la démonstration. Elle retenait seulement que, selon Marini, et il avait employé lui-même la métaphore, les abeilles étaient en train de mourir d’avoir trop bien essayé de s’adapter à l’évolution du monde, au lieu de lui résister, « offrant ainsi l’image parfaite de la trajectoire d’une certaine gauche ».
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Nous sommes au printemps. De derrière le Mur Vert, des plaines sauvages et inconnues, le vent nous apporte le pollen jaune et mielleux des fleurs. Ce pollen sucré vous sèche les lèvres, sur lesquelles il faut passer la langue à chaque instant. Toutes les femmes qu’on rencontre doivent avoir les lèvres sucrées (et les hommes aussi naturellement). Cela trouble un peu la pensée logique.
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On détruit un processus naturel gratuit et on le remplace par une prothèse artificielle payante.
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Vidéo de Serge Quadruppani
Certains personnages ont la vie dure, traversant les années comme si auteurs et lecteurs ne pouvaient pas les quitter. Harry bosch, le fameux détective de L.A., est de ceux-là, créé en 1992 par Michael Connelly. Deux ans plus tard, Andrea Camilleri donnait naissance à son fameux commissaire sicilien Montalbano. Que deviennent-ils ? Leurs nouvelles aventures, qui viennent de paraître, valent-elles encore le coup ? Quant à Don Winslow, l'auteur de la fameuse trilogie La griffe du chien, il publie un recueil de six novellas dont deux remettent en scène les héros de ses plus anciens romans. Alors ? On a lu, on vous dit tout.
Incendie nocturne de Michael Connelly, traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Robert Pépin, éd. Calmann-Lévy. Le manège des erreurs d'Andrea Camilleri, traduit de l'italien (Sicile) par Serge Quadruppani, éd. Fleuve noir. Le prix de la vengeance de Don Winslow, traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Isabelle Maillet, éd. Harper Collins. Vous avez aimé cette vidéo ? Abonnez-vous à notre chaîne YouTube : https://www.youtube.com/channel/¤££¤36Abonnez-vous20¤££¤4fHZHvJdM38HA?sub_confirmation=1
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