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Critique de tchouk-tchouk-nougat


30 septembre 1958, c'est les grandes eaux dans les Cévennes. le déluge. La crue. Jean se précipite alors chez son père, dont la maison sur son piton rocheux ne tarde pas à se retrouver cernée par les flots. Voilà le père et le fils sur une île, le bon moment pour se dire la vérité.

Un joli roman graphique qui aborde des sujets divers. Tout d'abord la paternité, le lien filial et les secrets de famille à travers Jean et son père. Tous les deux sont attachants et tente de vivre avec leurs remords, leurs reproches et leurs bagages parfois lourds à porter. Les dialogues entre les deux sont parfois un déstructurés mais laissent bien passer ce qui les oppose et surtout ce qui les réunis.
La condamnation aux bagnes ensuite, avec le racisme, les conditions déplorables des prisonniers et leur exploitation à travers Jean, infirmier puis médecin militaire ayant travailler en Guyane et en Indochine. Sa position nous heurte parfois, mais au final il arrivera à dépasser tout cela.
Des sujets intéressants mais insuffisants développés je trouve, faisant naître un léger sentiment de frustration à la fermeture de la bande dessinée. Notamment les années de Jean auprès des bagnards aurait pu mérité une plus grande place.

Les dessins quant à eux sont très beaux, sensibles et doux. Un peu en rondeur avec une jolie palette de couleur un peu pastel.
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