Les fleurs bleues est l'un des derniers romans de
Raymond Queneau, publié en 1964.
Il y traite avant tout du rêve en s'inspirant de l'apologue chinois
Tchouang-Tseu.
On a donc droit à une histoire très farfelue, mêlant étrangeté et humour désopilant, usant de tous les registres de langues, d'anachronismes et de fautes d'orthographe volontairement, l'esprit de sérieux n'étant pas de mise ici.
Cidrolin, un type de la décennie du Flower Power, vivant sur une péniche, grand amateur d'essence de fenouil et adepte des siestes improvisées rêve du duc d'Auge, qui lui, vit au Moyen Age, ou peut-être est-ce l'inverse, on ne sait plus trop.
Finalement, les écrivains ayant sut tirer profit du surréalisme, n'en déplaise à son fondateur tyrannique et dogmatique
André Breton, sont des gens comme
Raymond Queneau et
Boris Vian, car ils ont su en faire quelque chose à la fois de novateur, d'iconoclaste et de rafraîchissant. Ce sont les dignes successeurs d'
Alfred Jarry.
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