Difficile de lire
Tous les matins du monde sans deviner les traits de
Jean-Pierre Marielle et
Guillaume Depardieu. Pourtant, assez rapidement, leur image s'estompe, pour laisser place à un texte épuré, de phrases simples pour décrire des ambiances très musicales. Tout est musique dans ce livre, y compris les pensées intérieures de M de
Sainte Colombe ou ses dialogues avec sa défunte épouse. Je le referme avec une nouvelle sensation des vibrations de la viole de gambe,, sèche ou sensuelle, grave ou chantante. Les suites de
Marin Marais prolongent ma lecture, et si je n'y trouve pas les accords du maître, j'entends sa propre musique, bien plus sensible que si elle avait été conçue pour la seule oreille du Roi.
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