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Critique de Bouldegom
Villa Amalia, c’est le lieu où Ann Hidden passa les plus belles années de sa vie. C’est une villa accrochée à une pente escarpée de l’île d’Ischia, près de Naples. Depuis la terrasse, « la vue est infinie », l’eau de la Méditerranée à perte de vue. Construite en pierres noires volcaniques et sans aucun vis-à-vis, la maison est presque invisible.
A 47 ans, Ann a décidé d’effacer tout ce qui a été sa vie avant, avant qu’elle ne découvre l’infidélité de Thomas. En un mois, elle a démissionné de son travail, vendu sa maison et s’est débarrassée de la plupart de ses affaires, avant de disparaître. Sans rien dire à personne. Sauf à Georges, un ami d’enfance retrouvé dans ces circonstances et avec qui elle a renoué une relation complice. Elle s’est installée un court moment chez lui, dans l’Yonne. Puis elle est partie, seule, à l’aventure, à la reconquête d’elle-même… Le hasard l’a conduite sur l’île d’Ischia où, résident à l’hôtel, elle a commencé sa reconstruction.
Elle a d’abord ré apprivoisé son corps. Des étirements, de la natation, des randonnées sur l’île. Elle a fini par aimer cette solitude. Pianiste talentueuse et célèbre, elle s’est remise au travail, lisant et écrivant partition sur partition. Elle a fait la connaissance de quelques personnes et de fil en aiguille, a commencé une autre vie. Elle est devenue différente, plus libre et plus proche d’elle-même qu’elle ne l’a jamais été. Elle ne s’est rien interdit, et a connu l’amour dans les bras de Leonhardt. Lorsqu’il lui a présenté sa fille de 2 ans, Magdalena, ç’a immédiatement été l’osmose entre elles deux, et Ann a aimé cette petite fille d’un amour maternel qui a tout dépassé. Puis est arrivée Giuglia, son autre bonheur.
Les jours passés dans la villa Amalia furent les plus beaux de sa vie, son paradis. Jusqu’à ce qu’une sordide réalité vienne la rattraper.
C’est une belle histoire, où, au milieu d’évènements difficiles, un lieu magique a enchanté une vie. Le texte est épuré, va à l’essentiel. On ressent particulièrement les bienfaits que la nature opère sur Ann. L’eau de la mer sur son corps, le soleil, la chaleur de l’été, les fleurs, la brise marine. La musique, surtout a un effet salvateur…
C’est un livre triste, mélancolique, et d’une inexplicable beauté.
A 47 ans, Ann a décidé d’effacer tout ce qui a été sa vie avant, avant qu’elle ne découvre l’infidélité de Thomas. En un mois, elle a démissionné de son travail, vendu sa maison et s’est débarrassée de la plupart de ses affaires, avant de disparaître. Sans rien dire à personne. Sauf à Georges, un ami d’enfance retrouvé dans ces circonstances et avec qui elle a renoué une relation complice. Elle s’est installée un court moment chez lui, dans l’Yonne. Puis elle est partie, seule, à l’aventure, à la reconquête d’elle-même… Le hasard l’a conduite sur l’île d’Ischia où, résident à l’hôtel, elle a commencé sa reconstruction.
Elle a d’abord ré apprivoisé son corps. Des étirements, de la natation, des randonnées sur l’île. Elle a fini par aimer cette solitude. Pianiste talentueuse et célèbre, elle s’est remise au travail, lisant et écrivant partition sur partition. Elle a fait la connaissance de quelques personnes et de fil en aiguille, a commencé une autre vie. Elle est devenue différente, plus libre et plus proche d’elle-même qu’elle ne l’a jamais été. Elle ne s’est rien interdit, et a connu l’amour dans les bras de Leonhardt. Lorsqu’il lui a présenté sa fille de 2 ans, Magdalena, ç’a immédiatement été l’osmose entre elles deux, et Ann a aimé cette petite fille d’un amour maternel qui a tout dépassé. Puis est arrivée Giuglia, son autre bonheur.
Les jours passés dans la villa Amalia furent les plus beaux de sa vie, son paradis. Jusqu’à ce qu’une sordide réalité vienne la rattraper.
C’est une belle histoire, où, au milieu d’évènements difficiles, un lieu magique a enchanté une vie. Le texte est épuré, va à l’essentiel. On ressent particulièrement les bienfaits que la nature opère sur Ann. L’eau de la mer sur son corps, le soleil, la chaleur de l’été, les fleurs, la brise marine. La musique, surtout a un effet salvateur…
C’est un livre triste, mélancolique, et d’une inexplicable beauté.
