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Citations sur Les joyeuses (7)

Edwige a cette faculté, elle vous demande la lune avec une telle candeur que vous vous trouvez bête d'avoir le bras trop court pour la décrocher séance tenante.
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La nuit est une vraie nuit de Nativité. Tellement étoilée que des Rois mages d'aujourd'hui y verraient jusqu'au fond de la Galilée, jusqu'aux camps de réfugiés palestiniens, aux patrouilles qui protègent Israël...
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Longtemps les mots ont roulé au fond de moi comme des cailloux au lit d'un torrent. Ils se précipitaient dans ma gorge, débordaient sur ma langue, butaient au barrage des dents et je parvenais juste à en cracher quelques-uns qui ne voulaient rien dire. Les gens les attrapaient au vol, les regardaient un instant au creux de leurs mains, navrés de ne pas les comprendre, puis les laissaient tomber dans la poussière du chemin. Les autres, qui se bousculaient encore dans ma bouche, je les ravalais et ils retournaient à mes fleuves intérieurs.
Je bégayais à m'étrangler.
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p.1
"Longtemps les mots ont roulés au fond de moi comme des cailloux au lit d'un torrent. Ils se précipitaient dans ma gorge, débordaient sur ma langue, butaient au barrage des dents et je parvenais juste a en cracher quelques-uns qui ne voulaient rien dire.
Les gens les attrapaient au vol, les regardaient un instant aux creux de leurs mains, navrés de ne pas les comprendre, puis les laissaient tomber dans la poussière du chemin.
Les autres qui se bousculaient encore dans ma bouche, je les ravalais et ils retournaient à mes fleuves intérieurs".
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"Longtemps les mots ont roulé au fond de moi comme des cailloux au lit d'un torrent. Ils se précipitaient dans ma gorge, débordaient sur ma langue, butaient au barrage des dents et je parvenais juste à en cracher quelques-uns qui ne voulait rien dire. Les gens les attrapaient au vol, les regardaient un instant au creux de leurs mains, navrés de ne pas les comprendre, puis les laissaient tomber dans la poussière du chemin. Les autres, qui se bousculaient encore dans ma bouche, je les ravalais et ils retournaient à mes fleuves intérieurs." (p.11 premier paragraphe).
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L’année de mes vingt ans,je suis entré en ivresse, j’ai bu, en même temps que je montais sur les planches, et la parole m’est devenue fluide, j’ai pu enfin me vider l’âme au fur et à mesure des verres de vin et des répliques.
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Cette maison est en colère, avec ses murs de pierre hérissée. Le vin que j'y bois prend un goût chagrin, un dur parfum de schiste ou de grès et une tristesse minérale me coule dans la gorge.
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