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Frédéric Chambert (Traducteur)
EAN : 9782020128759
197 pages
Seuil (01/09/1960)
3.72/5   67 notes
Résumé :

Chaque nouvelle de Anaconda est un labyrinthe hallucinant dans lequel l'homme se débat contre la mort et où le lecteur est aux prises avec l'effroi, la surprise et l'humour. Dans la lignée de ceux de Poe et de Maupassant, ces contes nous entraînent dans un univers obsédant où le danger de la forêt tropicale, peuplée de reptiles et d'animaux étranges, domaine des fièvres et de la chaleur asphyxiante, s'unit... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (17) Voir plus Ajouter une critique
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Anaconda est une nouvelle beaucoup plus longue que de coutume du toujours très talentueux auteur uruguayen Horacio Quiroga. (N. B. : pour les accros de la fusion d'édition, il s'agit bien d'une édition différente de celle du recueil qui porte le même nom mais qui lui comporte 19 nouvelles.) Il s'y adonne à un exercice où il excelle, à savoir celui de prendre le point de vue des animaux.

Ici, l'anthropomorphisation extrême des sentiments des serpents nous rapproche toutefois plus du conte que de la nouvelle. Il y est question d'une assemblée de serpents sud-américains qui s'inquiètent de la venue sur leur territoire d'un groupe d'hommes.

L'auteur doue chaque espèce d'une personnalité bien à elle ce qui rend l'assemblée des serpents absolument jubilatoire. le problème débattu à cette assemblée est de savoir quelle stratégie adopter face à ces hommes qui, après enquête de la couleuvre Ñacanina, s'avèrent être des scientifiques là justement pour mettre au point un sérum antivenin.

Il semble que ces empêcheurs de piquer en rond soient, de plus, aidés d'un chien et d'un cheval. Il est donc grand temps de prendre une décision. Croisée, une vipère venimeuse est donc mandatée pour aller voir de plus près ce qu'il en est. En chemin, elle enfonce bien consciencieusement ses crochets dans la peau du chien qui… ah ! horreur !… est immunisé contre le venin de serpent ! Si bien que la malheureuse Croisée se retrouve illico dans le vivarium.

Elle y fait la connaissance d'une étrangère, une cobra venue d'Inde. Cependant, les autres serpents continuent la réunion au sommet quand soudain, une intruse s'invite dans la réunion. Il s'agit… d'anaconda !

Je vous laisse, bien entendu, découvrir ce qu'il adviendra de ce foisonnement d'ophidiens. Encore une fois, il me faut saluer la forme, c'est-à-dire le style propre d'Horacio Quiroga, qui est l'un des tout grands maîtres du genre qu'est la nouvelle. En revanche, je suis, comme souvent, un peu moins enthousiaste sur l'histoire en elle-même, quoique très plaisante. Somme toute, y a pas d'lézard, y a qu'des serpents et ce n'est qu'un long et tortueux avis lové, plein de méandres et à la langue bifide, c'est-à-dire pas grand-chose.
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Recueil phare de l'oeuvre de ce génie du récit court, il possède l'évidence promise à ces membres de « bibliothèques idéales » : la sud-américaine, les recueils de nouvelles, le « nature writing » d'avant ces catégories commerciales, etc.

Encadrés par deux nouvelles de taille plus conséquente ( dont celle qui nomme le recueil ) dix-huit petits chefs-d'oeuvre de cruauté toute naturelle, hymnes au monde sauvage face à la pauvre petite humanité…
C'est d'ailleurs dans ces formats d'une dizaine de pages que le talent de Quiroga semble le mieux s'épanouir, poussant le lecteur avide à les déguster calmement.

A l'heure où la post-modernité offre à la Nature une imperturbable morale, où l'humanisme se dissout dans l'eau de rose ou bien de mer, il est bon de se rappeler ce temps où Elle était encore considérée comme hors de l'Homme, voire son ennemi mortel.
Ce 19ème siècle à présent honni, alors qu'il a formé des individus de la trempe de l'affronter, où l'on pensait enfin se débarrasser des religions et autres superstitions, marque de son emprunte ce livre publié en 1921, hésitant entre admiration et sourde résignation envers ses pionniers, synthétisant la vie de l'auteur, passée entre grandes capitales sud-américaines et jungle profonde, où proximité et étrangeté s'entremêlent en permanence.

L'Amérique du Sud concentre décidément à merveille, jusqu'à l'absurde, ces éléments qui semblent contraire, avec cette littérature élégiaque et ricanante, source précieuse semblant avoir résolu certains dilemmes que l'Occident jamais ne solutionnera, le rapport à la mort comme meilleur exemple.

Un livre pour ceux qui, à nouveau, n'aiment pas beaucoup les nouvelles.
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Horacio Quiroga (1878-1937) était un homme tourmenté, dont la vie fut hantée par la mort pratiquement dès sa naissance, puisqu'il n'avait que trois mois au décès de son père (suicide ou accident?). Quiroga lui-même, atteint d'un cancer, se suicidera à 59 ans, en avalant du cyanure. Il était par ailleurs fasciné par la Nature et la forêt tropicale en particulier, dans toute sa splendeur violente. Ces deux ingrédients, tourments de l'âme humaine et puissance des éléments, se trouvent, séparément ou cruellement mêlés, au coeur des 19 nouvelles qui composent ce recueil.
La première, « Anaconda », est la plus longue, et on y assiste à une vaine conjuration de la gent serpentine de la forêt contre un envahisseur humain. La dernière, « Miss Dorothy Phillips, ma femme », est également assez longue et se déroule dans le monde du cinéma. Le narrateur, « pauvre diable qui, chaque soir, sort du cinématographe amoureux d'une étoile », se rend à New York et à Los Angeles pour réaliser son rêve d'amour avec la star Dorothy Phillips. Cette nouvelle, avec son personnage un peu ridicule, pris dans un délire doux-amer et évoluant dans un univers mièvre et artificiel, est assez différente des autres, bien plus ravageuses.
Si la plupart des nouvelles se situent en Argentine, on voyage également dans le bassin du Niger, au Sahara, aux Philippines. On s'y embarque dans des projets fous, absurdes, presque désespérés, on y frôle parfois le fantastique, souvent la folie et la mort, toujours l'angoisse. Parfois c'est la Nature hostile et grandiose qui met à mal les caractères les plus solides : chaleur, froid, pluies, tempêtes, animaux et maladies font vaciller les corps et les esprits. Parfois c'est seulement l'Humain qui est à l'affiche et nous présente des personnages pris dans des huis-clos hypnotiques et oppressants, tout aussi aberrants que périlleux.
Avec un style rugueux sans fioriture, Quiroga nous raconte la fragilité et la cruauté de l'existence sur le fil de la folie. En maître du désarroi, il instille froidement le malaise et nous laisse nous tourmenter avec des questions sans réponse.

En partenariat avec les Editions Métailié.
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Il y a quelques nuits de cela je lus le conte Oreiller de plumes d'Horacio Quiroga avant de m'endormir...Madre de Dios !
Cette fois-ci, je pris mes précautions. j'entends déjà certains ricaner derrière leur écran. Je sais, ces précautions sont bien dérisoires mais on combat avec nos maigres moyens chez nous en ville. j'attendis donc qu'il fît grand jour et grand soleil. J'enfilai les bottes en caoutchouc canari qui me servent à pêcher les bigorneaux, j' empruntai la vieille canne chenue de mon père pendant qu'il faisait sa sieste, la bouche béante, totalement inconscient du danger. Je m'assurai enfin que les deux baies vitrées du séjour fussent hermétiquement fermées en relevant prestement le clapet rouge.
Et puis j'ouvris mon livre, j'inspirai longuement et je plongeai dans la jungle ténébreuse. Lanceolée mon guide ondulant, une belle vipère d'un mètre cinquante, m' introduisit rapidement dans la grotte grouillante où se tenaient des débats pour le moins houleux. Terrifique, un vieux sage édenté à trente deux sonnettes présidait un Congrès de yararas (Venimeux). Coraline la splendide vipère corail débattait avec sa grande rivale la svelte Croisée aux beaux reflets café. C'est encore Croisée qui affronterait plus tard fort bravement un redoutable ennemi avant de rencontrer en captivité Hamadryade l'imposant Cobra royal. Mais-- n'en déplaisent à certain(e)s qui se méfient des étrangers et que je me garderais bien ici de nommer afin de ne pas envenimer davantage les débats-- les deux congressistes, dis-je, les plus attachants étaient incontestablement Nacanina, la furtive couleuvre qui peut espionner les Hommes et puis enfin bien évidemment notre magnifique Anaconda. Une sympathique exilée désireuse de s'intégrer et fort courtoise en toutes circonstances. Elle n'avait pas non plus trop à craindre des Hommes. Mais n'anticipons pas. L'enjeu des débats est crucial. Il faut serrer les rangs.

Je m'en voudrais de dévoiler les méandres de cette histoire passionnante et glaçante.
Mais à la fin...
Que ceux qui ne veulent rien savoir ferment les yeux.
A la fin, dis-je, Anaconda s'en sort.
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L'Amérique du Sud. Sa végétation folle, ses fleuves .... On irait bien, à lire l'Anaconda de Quiroga, vivre parmi les serpents et on irait bien volontiers travailler comme simple péon ou comme employé de l'administration, qu'importe, tant qu'on peut vivre comme l'Anaconda dans la jungle, après avoir recouvré sa liberté ... Mais attention, l'Anaconda comme l'Amérique (du Sud) nous étreint langoureusement, mais c'est à nos risques et périls car l'amour comme la mort pousse jusqu'au délire (surtout lorsque le baiser du serpent nous enfièvre).

PS : Un film dans la même veine, pour ceux que ça intéresse : El abrazo de la serpiente ou l'Etreinte du Serpent .
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Citations et extraits (9) Voir plus Ajouter une citation
Quand un être est bien constitué, agile, fort et rapide, il maîtrise son ennemi avec la seule arme de ses muscles et de ses nerfs, ce qui fait son honneur, comme il en va pour tous les lutteurs de la création. C'est ainsi que chasse l'épervier, le léopard, le tigre, nous autres et tous les êtres noblement constitués. Mais quand on est lâche, lourd et peu intelligent, et donc incapable de lutter franchement pour la vie, alors on est doté d'une paire de crochets pour assassiner traîtreusement, comme cette dame importée qui veut nous en imposer avec son grand chapeau.

Chapitre IX.
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Être en même temps médecin et cuisinier n’est pas seulement difficile, c’est dangereux. Et le danger devient réellement grave si le client pratique à la fois le médecin et sa cuisine. J’ai pu moi-même faire la preuve de cette vérité en certaine circonstance où, dans le Chaco, je fus agriculteur, médecin et cuisinier.
Tout a commencé par la médecine, quatre jours après mon arrivée. Mon champ était en plein désert, à huit lieues du premier village, exception faite d’un chantier forestier et d’une petite ferme d’élevage à une demi lieue. Tandis que nous revenions tous les matins, mon compagnon et moi, construire notre maison, nous vivions sur le chantier. Par une nuit très froide nous fûmes réveillés par un Indien du chantier qui venait de recevoir un coup de pelle sur le bras. Le garçon souffrait beaucoup et pleurnichait. Je vis tout de suite que ce n’était rien, mais qu’il mourait d’envie d’être soigné. Comme cela ne m’amusait pas de me lever, je lui frottai le bras avec du bicarbonate de soude que j’avais à côté de ma table.
– Que lui faites-vous ? me demanda mon compagnon, sans sortir le nez de ses couvertures.
– Du bicarbonate, répondis-je et, en m’adressant à l’Indien : Tu n’auras plus mal. Mais pour que le remède soit efficace, il faut que tu appliques un chiffon mouillé.
Évidemment, le lendemain, il n’avait plus rien. Mais sans l’intervention de la poudre blanche enfermée dans le flacon bleu, l’Indien n’aurait jamais consenti à se soigner avec des chiffons mouillés. (« La crème au chocolat »)
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Les deux hommes posèrent à terre la machine de zinc et s’assirent dessus. De là où ils se trouvaient à la tranchée, il y avait encore trente mètres et la caisse pesait lourd. C’était leur quatrième pause – et la dernière – car tout près d’eux s’élevait maintenant le talus de terre rouge.
Le soleil de midi pesait lui aussi sur la tête nue des deux hommes. La lumière crue baignait le paysage d’un jaune livide d’éclipse, sans ombre ni reliefs. Lumière d’un soleil méridien, tel qu’à Misiones, sous lequel brillaient les chemises des deux hommes.
De temps à autre, ils retournaient la tête sur le chemin déjà parcouru, et la baissaient aussitôt, aveuglés de lumière. Des rides précoces et d’innombrables pattes d’oie, stigmates du soleil tropical, marquaient d’ailleurs le visage de l’un d’eux. Au bout d’un moment, ils se levèrent ensemble, empoignèrent le bord et, pas à pas, finirent par arriver. Ils s’étendirent alors sur le dos en plein soleil, et du bras se couvrirent le visage.
La machine, en effet, pesait lourd, autant que peuvent peser quatre chapes galvanisées de quatorze pieds, renforcées par cinquante-six pieds de fers en L et en T d’un pouce et demi. Dure technique que celle-là, mais elle était gravée de A à Z dans la tête de nos hommes, car la machine en question était une chaudière destinée à fabriquer du charbon, qu’ils avaient eux-mêmes construite, et la tranchée n’était rien d’autre que le four de chauffe circulaire, résultat également de leur seul travail. Et enfin, si les deux hommes étaient vêtus comme des péons et parlaient comme des ingénieurs, ils n’étaient ni ingénieurs ni péons.
L’un se nommait Duncan Drever et l’autre, Marco Rienzi. Respectivement fils d’Anglais et d’Italiens, ni l’un ni l’autre n’éprouvait le moindre préjugé sentimental en faveur de sa race d’origine. Ils personnifiaient ainsi un type d’Américains qui, comme tant d’autres, a horrifié Huret : le fils d’Européen qui se rit avec autant de légèreté de la patrie dont il a hérité que de la sienne propre.
Mais Rienzi et Drever, couchés sur le dos, le bras sur les yeux, ne riaient pas cette fois-là parce qu’ils n’en pouvaient plus de travailler à partir de cinq heures du matin depuis maintenant un mois, le plus souvent avec un froid de zéro degré. (« Les fabricants de charbon »)
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Depuis des temps immémoriaux, le bâtiment était inhabité. Et maintenant on y entendait des bruits insolites, des coups métalliques, des hennissements de chevaux, tout un ensemble de choses qui révélaient à une lieue la présence de l'Homme.
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Il était dix heures du soir et il faisait une chaleur suffocante. Le temps lourd, sans un souffle pesait sur la forêt.(...) Sur un chemin au milieu des spartes blancs, Lanceolée avançait avec la lenteur générique des vipères. C'était une yarara magnifique d'un mètre cinquante, aux flancs ornés d'une lige noire , bien découpée en dents de scie, écaille par écaille. Elle avançait en s'assurant de la sécurité du sol avec sa langue, qui remplace parfaitement les doigts chez les ophidiens.
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Video de Horacio Quiroga (3) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Horacio Quiroga
« […] « La poésie est parole dans le temps », Machado (1875-1939) n'a pas cessé de l'affirmer. Encore fallait-il que le temps ne se résumât pas à la pression immobile du passé sur la circonstance, ni la parole au simple ressassement de l'irrémédiable. Certes Machado […] a éprouvé une manière d'attirance étrange devant la négativité et la noirceur du destin de l'Espagne. Il ne s'y est point abandonné. Ou plutôt, avec une véhémence souvent proche du désespoir, une tendresse mêlée de répulsion et de haine, il a tenté, longuement, d'en sonder les abîmes. […] La poésie - Machado, seul de sa génération, s'en persuade - n'a plus pour tâche de répertorier pieusement les ruines ; elle se doit d'inventer le futur, cette dimension héroïque de la durée que les Espagnols ont désappris dans leur coeur, dans leur chair, dans leur langue depuis les siècles révolus de la Reconquête. […] […] Nostalgique de l'Inaltérable, à la poursuite du mouvant… Par son inachèvement même, dans son échec à s'identifier à l'Autre, la poésie d'Antonio Machado atteste, et plus fortement que certaines oeuvres mieux accomplies, la permanence et la précarité d'un chemin. Hantée par le néant, elle se refuse au constat de l'accord impossible. Prisonnière du doute et de la dispersion, elle prononce les mots d'une reconnaissance. Elle déclare la tâche indéfinie de l'homme, la même soif à partager. » (Claude Esteban.)
« […] “À combien estimez-vous ce que vous offrez en échange de notre sympathie et de nos éloges ? » Je répondrai brièvement. En valeur absolue, mon oeuvre doit en avoir bien peu, en admettant qu'elle en ait ; mais je crois - et c'est en cela que consiste sa valeur relative - avoir contribué avec elle, et en même temps que d'autres poètes de ma génération, à l'émondage de branches superflues dans l'arbre de la lyrique espagnole, et avoir travaillé avec un amour sincère pour de futurs et plus robustes printemps. » (Antonio Machado, Pour « Pages choisies », Baeza, 20 avril 1917.)
« Mystérieux, silencieux, sans cesse il allait et venait. Son regard était si profond qu'on le pouvait à peine voir. Quand il parlait, il avait un accent timide et hautain. Et l'on voyait presque toujours brûler le feu de ses pensées. Il était lumineux, profond, car il était de bonne foi. Il aurait pu être berger de mille lions et d'agneaux à la fois. Il eût gouverné les tempêtes ou porté un rayon de miel. Il chantait en des vers profonds, dont il possédait le secret, les merveilles de la vie ou de l'amour ou du plaisir. Monté sur un Pégase étrange il partit un jour en quête d'impossible. Je prie mes dieux pour Antonio, qu'ils le gardent toujours. Amen. » (Rubén Darío, Oraison pour Antonio Machado)
0:00 - Titre 0:06 - Solitudes, VI 3:52 - du chemin, XXII 4:38 - Chanson, XLI 5:39 - Humour, fantaisies, notes, LIX 7:06 - Galeries, LXXVIII 7:54 - Varia, XCV, Couplets mondains 9:38 - Champs de Castille, CXXXVI, Proverbes et chansons, XXIX 10:14 - Champs de Castille, idem, XLIII 10:29 - Prologues. Art poétique. Pour « Champs de Castille » 12:17 - Générique
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