Dans un petit coin reculé du Costa Rica loin du passage des touristes, Don Chepe a choisi de vivre au calme après une vie agitée aux côté des révolutionnaires. Dans ce petit paradis, il y a ses habitudes.
C'est l'été, il y fait chaud, très sec. La poussière s'infiltre partout.
Don Chepe voit son train-train bousculé par la mort d'une de ses amie dont le corps est retrouvé sur la plage.
L'argentine, c'est son nom, tenait un café avec une associée. A part cela on connait assez peu de choses à son propos.
Don Chepe va partir seul à la recherche de la vérité. L'argentine était son amie, et il veut savoir, comprendre.
A partir de quelques indices dissimulés dans le petit quelque chose qu'elle lui a laissée en héritage, il va parcourir les environs à ses risques et périls.
C'est que la région bien que n'étant pas en guerre, n'a rien de sur pourtant. Des barons de la drogue y ont élu domicile dans le but de se faire oublier et les aléas politiques des pays voisins ont laissé des traces.
Il règne dans ce court roman une atmosphère lourde et un peu étrange que l'auteur a su parfaitement écrire. Entre passé et présent nos personnages évoluent calmement mais surement. La chaleur humaine est palpable, bien que la sobriété et la discrétion règnent.
A mi-chemin entre policier et roman noir,
Eté rouge m'a fait l'effet d'une fiction politico-historique puisant sa matière dans la réalité. C'est intéressant, joliment raconté, et très évocateur de ce petit pays d'Amérique centrale.
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