AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Allantvers


Les romans que je lis « pour la culture générale » sont souvent des coups de coeur. Et pour cause, ce n'est pas pour rien que ces derniers ont traversé les décennies ! Il y a nécessairement une bonne raison, que cette fois-ci malheureusement je n'ai pas trouvée, et je me suis plus trainée qu'autre chose le long de ces quelques 150 pages.
Certes, outre la qualité de l'écriture (qualité plus technique que stylistique d'ailleurs, la plume de Radiguet m'a impressionnée mais pas fait vibrer), il y a matière au début du livre à s'ébaudir devant le culot de ce tout jeune auteur, qui, non content d'asséner en 1920 que la première guerre mondiale, ce furent de grandes vacances, enfonce un à un tous les tabous de cette époque corsetée : école buissonnière, non respect du père, amours pré-maritales, adultère, et un bébé par là-dessus sur le dos du mari poilu.
Gonflé, mais pas assez pour que l'on s'attache au héros narrateur, tant il en fait des caisses dans le registre petit con prétentieux, égotiste et sentencieux, amant irascible et machiste désuet ; un ado de l'époque en somme, un peu plus déluré que les autres.
N'étant portée ni sur les romans ados, ni sur l'autofiction, je n'ai pas adhéré, et ne serai donc pas parvenue à me prosterner devant l'icône grunge, toute adulée de Cocteau et morte à 20 ans qu'elle est.
Commenter  J’apprécie          423



Ont apprécié cette critique (36)voir plus




{* *}