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EAN : 9782846823944
P.O.L. (06/06/2011)
3.88/5   1828 notes
Résumé :
«Cette pierre que tu poses devant toi... devant laquelle tu te lamentes sur tous tes malheurs, toutes tes misères... à qui tu confies tout ce que tu as sur le coeur et que tu n'oses pas révéler aux autres... Tu lui parles, tu lui parles. Et la pierre t'écoute, éponge tous tes mots, tes secrets, jusqu'à ce qu'un beau jour elle éclate. Elle tombe en miettes. Et ce jour-là, tu es délivré de toutes tes souffrances, de toutes tes peines... Comment appelle-t-on cette pier... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (322) Voir plus Ajouter une critique
3,88

sur 1828 notes
La femme musulmane dans toute son intériorité splendide face à l'homme diminué et muet.

Quelle belle revanche sur le destin de cette femme afghane (ou d'une autre nationalité, mais dans ces pays loin là-bas) !
Elle qui a dû subir le joug de son mari tout entier voué au djihad, tout entier irrespectueux de la « viande » que constitue le corps de son épouse (c'est lui qui l'a dit !), elle qui a dû obéir à ses beaux-parents en attendant que son mari revienne de la guerre, elle se déchaine, ici. Entendons-nous bien, se déchainer n'est pas à prendre au sens premier. Elle se dit, plutôt. Elle ose se dire. Elle clame ses secrets. Son mari tient le rôle de la pierre noire qui, dans la tradition, absorbe les souffrances cachées pour soulager celui qui s'en délivre.

Et je jubile. Ah ça oui, je jubile, car cette femme prend une belle revanche sur le destin de toutes ces épouses et jeunes filles musulmanes considérées comme des marchandises, des esclaves, ou autre chose d'encore plus avilissant. Je parle ici de l'islam radical tel qu'il est décrit dans ce roman-choc.

Et dieu que c'est poétique, que c'est bien écrit !
De petites phrases qui sonnent ou qui se font désirer dans un murmure...
De courtes descriptions du seul lieu mis en scène, la chambre, le huis-clos.
La vue, le toucher, l'ouïe nous font accéder au monde tout autour, et quel monde ! Les tanks, les tirs, la prière lancée à toute vitesse par le mollah qui a peur, les coups frappés à la porte et qui précèdent des arrivées coup de poing, les cris, les pleurs...

Au milieu de tout cela, la femme. Et puis l'homme par terre. Son mari qui a été atteint à la nuque par une balle quelques semaines avant et qui survit, malgré tout, dans un état végétatif.
La femme qui parle, qui parle, qui parle. Qui prie, aussi. Ou qui priait.
L'homme au regard fixe et vide, un tuyau dans la bouche, un dans le bras, des gouttes dans les yeux et parfois même une mouche dans la bouche.

Où tout cela nous mène-t-il, LA mène-t-il ? La fin est inattendue et me laisse dubitative.
Mais quand même....quelle femme !
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Il y a quelques mois, la lecture de « Terre et cendres » d' Atiq Rahimi m'avait profondément touché et je m'étais promis de revenir visiter les pages de cet homme. Voila qui est fait.
Syngué sabour… à tes souhaits, j'ai bon? C'est quoi ce titre? Pierre de patience (le caillou pas le saint) c'est marqué en sous titre.
Comme souvent, ayant renoncé à me laisser allumer par une quatrième de couverture affriolante, je me fie à mon flair et l'odeur de terre cendrée ayant laissé une empreinte profonde, j'ai plongé. En tant qu'enrhumé chronique, j'ai plus souvent qu'à mon tour un excellent feeling avec le plantage quand je laisse parler l'instinct mais cette fois, comme ça m'arrive quand même parfois, jackpot, j'ai fait sauter la banque.
Première surprise, pas forcément bonne, je m'aperçois mais un peu tard, qu'il s'agit d'un prix Goncourt, le 2008. Arf, une bête à concours, je crains le pire. Pas forcément dans l'écriture mais dans l'idée de compétition et de verdict de gens autorisés (ceux qui savent…) à dire quel est le meilleur le tout couronné par le coté commercial qui est en fait le seul but de ces petits arrangements entre amis. Mon dernier Goncourt (lu pas reçu, c'était celui des nouvelles ou de je ne sais plus quelle catégorie, lourde si ça existe) s'étant révélé une bouse indigeste (Raphael si tu passes par ici… ce n'est que mon avis, copyright je sais plus qui…) j'ai un peu flippé.
Et bien là, ce cru 2008 est une pure merveille.
Déjà 217 critiques faites donc là, je meuble un peu parce que si tout n'a pas été dit c'est à désespérer.
Prenez l'Afghanistan (ou tout autre région ayant les mêmes caractéristiques de stabilité quant à la notion de paix), la religion (dans le cas présent, l'islam dans ce qu'il a de plus radical) et cerise sur le gâteau… la condition de la femme. Un ménage à trois pas très catholique si je peux dire, cherchez l'intrus. le bordel quoi, si je peux dire encore (pardonnez moi saigneurs de tout poil). Liez les ingrédients avec de l'encre à la façon Rahimi et consommez sans modération.
Atiq Rahimi nous fait entrer au coeur de l'âme d'une femme qui va, pendant les 138 trop courtes pages, se libérer du poids des non dits dans un monologue adressé à son mari plongé dans le coma après avoir reçu une balle, le tout dans un climat d'insécurité totale.
Ce livre a été adapté au cinéma (c'est marqué derrière, j'étais passé à coté à l'époque mais je crois que je vais rester sur l'impression du bouquin) et ce n'est pas une surprise tant l'écriture est cinématographique (ça m'avait marqué aussi dans terre et cendres), ponctuée de plans séquences.
J'ai lu plusieurs billets sur ce titre, surtout des billets négatifs dont certains reconnaissant avoir abandonné en cours. J'ai cherché ces critiques négatives pour essayer de comprendre ce qui rebutait. J'ai renoncé parce que c'est comme demander à quelques personnes de désigner le bouquin de l'année. Tout n'est que question de sensibilité et de moment, alors comprendre le gout des autres…
Perso, j'ai adoré au-delà du raisonnable et j'encourage fortement à vous faire votre idée si vous ne faites pas partie des 217 autres coupables d'avis ici et autres lecteurs n'ayant pas fait de billet.
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Une femme veille sur son mari dans le coma après avoir reçu une balle dans la nuque lors d'un combat.
Elle lui livre ses réflexions sur sa condition de femme, sur les souffrances qu'elle a endurées pendant sa vie d'épouse, les maltraitances, les vulgarités cruelles.
Elle utilise une coutume persane qui utilise une pierre noire, Syngué Sabour, à laquelle on confie ses secrets jusqu'à ce qu'elle implose à force de contenir trop de douleurs.
C'est un roman à la lourde ambiance mais combien révélatrice de tout ce que les femmes enduraient à cette époque de la guerre en Afghanistan au début des années 1980.
Je l'ai lu à sa sortie en 2008 et quelques mois plus tard le roman recevait le prix Goncourt.
Quelques années plus tard, j'ai vu le film qui m'a beaucoup moins plu que le livre car traduire une telle ambiance n'était pas une mince affaire.
J'ai cru pendant quelques temps qu'Atiq Rahimi était une femme pour comprendre ainsi la douleur de ces femmes contraintes à se marier sans connaître leurs maris, contraintes à accepter le bon vouloir des hommes. L'auteur décrit les femmes comme des objets maltraités par leurs maris.
Après la relecture de ces derniers jours, j'ai mieux ressenti le mal-être que devait éprouver Atiq Rahimi pendant cette guerre en Afghanistan. Lui qui s'est d'abord réfugié au Pakistan, puis en Europe, à Paris où il a pu faire des études à la Sorbonne et obtenir un doctorat.
Il a maintenant la double nationalité , française et afghane . Ses livres sont actuellement écrits directement en français.
J'étais à ce moment et dans les années 90, très intéressée par ces auteurs comme lui, Yasmina Khadra aussi et tous ces problèmes me semblaient loin mais terribles en même temps. J'ai continué à lire sur la condition de la femme dans les pays musulmans et sans vouloir leur imposer notre culture, je crois pouvoir affirmer que les pauvres viennent vraiment de subir un bond en arrière avec la victoire des talibans déjà bien présents en 1980.
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En Afghanistan en temps de guerre, une femme veille son époux dans le coma, le mot n'est jamais prononcé mais il est inconscient, paralysé, sans réaction ; il est sous perfusion et quand elle manque de Baxter, elle insère le tuyau dans l'oesophage et remplace le produit par de l'eau sucrée et salée. Le mari est dans sa maison, couché sur un matelas et caché à tous. Le quartier est déserté, de temps en temps des tirs rompent le silence.
Elle est seule, abandonnée par la famille du mari, ses deux filles confiées à une tante qu'elle rejoint la nuit venue, juste avant le couvre-feu. Lorsqu'elle est au côté de son mari inerte, elle lui livre ses pensées secrètes, toutes choses qu'elle n'a jamais dites ; un monologue criant de vérité.
Très belle écriture pour un petit livre de 138 pages qui a obtenu le Prix Goncourt en 2008.

Challenge Atout Prix 2015-2016
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« Syngué Sabour, Pierre de patience » quatrième livre de Atiq Rahimi, mais premier écrit en français, obtint le prix Goncourt 2008.
Afghanistan, pendant la guerre, depuis deux semaines une jeune femme veille seule son mari blessé, immobile et inconscient. le mari et la femme ne se connaissent pas vraiment. A 17 ans elle a épousé un inconnu parti à la guerre, elle va l'attendre patiemment, constamment surveillée par sa belle-mère. En dix ans de mariage, ils n'ont partagé que trois ans de vie commune où toute communication était impossible.

L'imam avait prédit le réveil de l'homme, mais celui-ci dort toujours, seulement maintenu en vie grâce à des perfusions d'eau sucrée-salée. Au fil des jours, la femme se décourage, son dévouement lui pèse et l'impatience monte en elle. Elle se trouve seule face au corps d'un homme tyrannique, jadis souvent violent, jamais à l'écoute : « Tu ne m'as jamais écoutée, tu ne m'as jamais entendue ! »

Dans cette terrible solitude, pour meubler le silence, elle commence à lui parler et entame un long monologue. Sa voix, d'abord timide et anxieuse, s'affirme. La femme ose enfin dire ce que l'épouse soumise n'a jamais pu exprimer, raconte ses doutes, ses illusions perdues, ses angoisses et ses rancoeurs ; elle va se dévoiler et se révéler à elle-même. Les confessions se succèdent, de plus en plus violentes et dévastatrices…

Dans un style efficace et sobre, Atiq Rahimi propose un long monologue dans un Afghanistan dévasté par la guerre. "Il me fallait une autre langue que la mienne pour parler des tabous", dit-il pour expliquer l'abandon du persan au profit du français. Il donne la parole à une femme musulmane contrainte au silence et à la soumission dans un pays où la femme n'existe qu'en tant qu'épouse soumise et silencieuse.

Le roman fait référence à Nadia Anjuman, une poétesse afghane, sauvagement assassinée par son mari qui la trouvait trop libre ; le destin tragique de cette femme avait profondément choqué Rahimi qui décida d'en faire un livre.
Un prix Goncourt qui vient récompenser un écrivain engagé contre les oppressions.
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Citations et extraits (126) Voir plus Ajouter une citation
En persan, Syngué sabour est le nom d’une pierre noire magique, une pierre de patience, qui accueille la détresse de ceux qui se confient à elle. Certains, dans ce livre en tout cas, disent même que c’est elle qui est à La Mecque, et autour de quoi tournent les millions de pèlerins. Le jour où elle explosera d’avoir ainsi reçu trop de malheur, ce sera l’Apocalypse. Mais ici, la Syngué sabour, c’est un homme allongé, comme décérébré après qu’une balle se soit logée dans sa nuque sans pour autant le tuer. Sa femme est auprès de lui. Elle lui en veut de l’avoir sacrifiée à la guerre, de n’avoir jamais résisté à l’appel des armes, d’avoir été un héros, et pour ce résultat : n’être plus à la suite d’une rixe banale qu’un légume. Pourtant elle le soigne, et elle lui parle. Elle lui parle même de plus en plus. Tandis que dans les rues les factions s’affrontent, tandis que des soldats pillent et tuent alentour, elle parle, elle dévide sa litanie sans jamais savoir si son mari l’entend et la comprend. Et c’est une extraordinaire confession sans retenue par quoi elle se libère de l’oppression conjugale, sociale, religieuse, allant jusqu’à révéler d’impensables secrets dans le contexte d’un pays semblable à l’Afghanistan. À la fin du livre cette Syngué sabour explosera Avec ce roman, directement écrit en français, Atiq Rahimi retrouve une forme de réalisme très proche de Terre et cendres avec une écriture qui, sèche et précise, sait aussi devenir par moments lyrique, emportée. Cependant, plus directement que dans ses précédents livres, et comme de l’intérieur, il décrit avec beaucoup d’audace, la réalité oppressante, au quotidien et plus précisément au quotidien féminin, d’une certaine conception de l’Islam.L'auteur :Atiq Rahimi est né en 1962 à Kaboul (Afghanistan), il vit et travaille aujourd'hui à Paris. Il a fait ses études au lycée franco-afghan Estiqlal de Kaboul puis à l'université (section littérature). En 1984, il quitte l'Afghanistan pour le Pakistan à cause de la guerre.
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Je n'ai jamais compris pourquoi chez vous, les hommes, la fierté était tant liée au sang.
Sa main se lève encore dans les airs. Ses doigts bougent. On dirait qu'elle fait signe à quelqu'un d'invisible de s'approcher.
Mais tu te rappelles qu'un soir; c'était au début de notre vie commune, tu étais rentré tard. Ivre mort. Tu avais fumé. Je m'était endormie. Sans me dire un mot, tu as baissé ton pantalon. Je me suis réveillée. Mais j'ai fait semblant de dormir profondément. Tu m'as...pénétrée... Tu as eu tout le plaisir du monde... mais lorsque tu t'es levé pour te laver, tu as aperçu du sang sur ta queue! Furieux tu es revenu et tu m'as battue au beau milieu de la nuit, juste parce que je t'avais pas averti que j'avais mes règles. Je t'avais sali! ricana-t-elle. J'avais fait de toi un impur!
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Une mouche s'invite dans l'ambiance muette de la pièce. Elle se pose sur le front de l'homme. Hésitante. Incertaine. Elle erre sur ses rides, lèche sa peau sans goût.
Elle descend dans le coin de son oeil. Toujours hésitante. Toujours incertaine. Elle goûte le blanc de l'oeil puis se retire.Rien ne la chasse. Elle continue son chemin, se perd dans la barbe, grimpe sur le nez. S'envole. Explore le corps. Revient. Se pose de nouveau sur le visage. S'agrippe au tube enfoui dans cette bouche entrouverte. Elle le lèche, le longe jusqu'à la commissure des lèvres. Pas de bave.Pas de goût. Elle s'avance, pénètre dans la bouche. Et s'y engouffre.
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C'est ça que l'on appelle le mystère, ma petite. Toute fin est possible, mais savoir celle qui est bonne et juste... c'est là où réside le mystère. (...)
Pour avoir une fin heureuse, cette histoire, ma fille, comme dans la vie, exige un sacrifice. Autrement dit, le malheur de quelqu'un. N'oublie jamais : chaque bonheur engendre deux malheurs. (...) Malheureusement ou heureusement, tout le monde ne peut pas accéder au bonheur, que ce soit dans la vie ou dans une histoire. Le bonheur des uns engendre du malheur chez les autres. C'est triste mais c'est ainsi. Dans ce conte, il te faut donc malheur ou sacrifice pour que tu parviennes à une fin heureuse. Mais ton amour de toi-même, et l'amour que tu portes à tes proches, t'empêchent d'y réfléchir. Cette histoire exige un meurtre. Le meurtre de qui ? (...)
Alors; il n'y a aucune fin heureuse ! Il m'a dit : Si. Mais, comme je te l'ai dit, à condition de se résigner à un sacrifice et de renoncer à trois choses : l'amour de soi, la loi du père et la morale de la mère.
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"Pour les hommes comme lui, baiser, violer une pute, ce n'est pas un exploit. Mettre sa saleté dans un trou qui a déjà servi avant lui des centaines de fois ne procure aucune fierté virile. N'est-ce pas, ma syngué sabour ? Ca, tu dois le savoir. Les hommes comme lui ont peur des putes. Et tu sais pourquoi ? Je vais te le dire, ma syngué sabour : en baisant une pute, vous ne dominez plus son corps. Vous êtes dans l'échange. Vous lui donnez de l'argent, elle vous donne du plaisir. Et je peux te le dire, souvent c'est elle qui vous domine. C'est elle qui vous baise."Elle se calme. D'une voix sage, elle poursuit : "Donc, violer une pute, ce n'est pas un viol. Mais violer la virginité d'une fille, violer l'honneur d'une femme ! Voilà votre credo !" Elle s'arrête, laisse s'écouler un long moment pour que son homme - s'il le peut, ce qu'elle espère - médite sur ses paroles.
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Vidéo de Atiq Rahimi
"Bienvenue aux éditions P.O.L", un film de Valérie Mréjen. Pour les 40 ans des éditions P.O.L, quelques un(e)s des auteurs et des autrices publié(e)s aux éditions P.O.L écrivent une carte postale et laissent un message aux éditions P.O.L. Avec par ordre d'apparition de la carte postale: Violaine Schwartz, Jean-Paul Hirsch, Lucie Rico, Emmanuel Lascoux, Jacques jouet, Philippe Michard, François Matton, Frédéric Boyer, Catherine Henri, Suzanne Doppelt, Lamia Zadié, Marianne Alphant, Suzanne Duval, Laure Gouraige, Emmanuel Carrère, Jean Rolin, Elisabeth Filhol, Célia Houdart, Nicolas Fargues, Nicolas Bouyssi, Louise Chennevière, Frédérique Berthet, Marie Darrieussecq, Jocelyne Desverchère, Jean Frémon, Kiko Herrero, Julie Wolkenstein, Emmanuelle Bayamack-Tam, Liliane Giraudon, Frédéric Forte, Pierric Bailly, Valère Novarina, Hélène Zimmer, Nicolas Combet, Christian Prigent, Patrice Robin,, Emmanuelle Salasc, Alice Roland, Shane Haddad, Mathieu Bermann, Arthur Dreyfus, legor Gran, Charles Pennequin, Atiq Rahimi, Anne Portugal, Patrick Lapeyre, Caroline Dubois, Ryad Girod, Valérie Mréjen / Dominique Fourcade, Marielle Hubert, Robert Bober, Pierre Patrolin, Olivier Bouillère, Martin Winckler, Jean-Luc Bayard, Anne Parian, Nathalie Azoulai, Julie Douard, Théo Casciani, Paul Fournel, Raymond Bellour, Christine Montalbetti, Francis Tabouret, Ryoko Sekiguchi,
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