AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782253152644
290 pages
Le Livre de Poche (10/04/2002)
3.95/5   231 notes
Résumé :
Les grands échecs napoléoniens l'inspirent ! Après "La Bataille," qui relatait Essling (1809), l'une des premières défaites de l'Empereur que Balzac rêva (mais rêva seulement) de mettre en mots, Patrick Rambaud s'intéresse à la célèbre retraite de Russie (1812). Des centaines de milliers d'hommes périrent dans les déserts, les forêts, la boue et le froid du territoire russe. Certains y révélèrent leur courage, leur ténacité, d'autres leur lâcheté et leur vulnérabili... >Voir plus
Que lire après Il neigeaitVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (20) Voir plus Ajouter une critique
3,95

sur 231 notes
5
8 avis
4
9 avis
3
4 avis
2
0 avis
1
0 avis
Une histoire de feu et de glace, le « Général Hiver » qui vainquit les troupes de Napoléon en 1812.

Au début, ce n'est pas le froid qui menace, mais plutôt le feu. Les armées impériales envahissent Moscou, une cité désertée de ses habitants, où des pièges provoquent des incendies qui ravagent la ville. Ce qui devait être une étape glorieuse, qui permettrait aux troupes de se reposer, de se restaurer et de profiter des richesses moscovites, marque plutôt le début du déclin de l'empire. Après le feu, c'est la misère, il n'y a plus rien à manger. Quand la retraite finalement est décidée, les hommes meurent déjà de faim et c'est le froid qui achève de les décimer.

Le roman historique dresse un portrait pas très flatteur de l'empereur dont les décisions douteuses ont parfois précipité le malheur. Un homme dont les soldats meurent par milliers et qui rêve encore de se rendre jusqu'aux Indes.

L'auteur ne s'attarde pas beaucoup aux émotions, sauf celles du jeune secrétaire qui aurait préféré rester bien au chaud à Paris, mais qui accompagne le baron Fain, presque un nom prédestiné pour qui n'a rien à manger…

Un roman qui ne peut que rappeler les horreurs et l'absurdité des guerres. Pourquoi ces centaines de milliers de morts ? À quoi bon vouloir étendre sans cesse un empire si c'est en y sacrifiant la vie de ses compatriotes ?

Un texte qui permet aussi de méditer sur le discernement des peuples qui portent au pouvoir ces idoles qui mènent les pays à leur perte…
Commenter  J’apprécie          389
Il neigeait fait partie de la trilogie consacré à la chute napoléonienne. Après le formidable « La bataille » qui racontait la défaite napoléonienne lors de la bataille d'Essling, justement récompensé par le Goncourt (un Goncourt de cette qualité ce n'est pas tous les ans), Patrick Rambaud s'attache cette fois à la retraite de Russie. Avec le même procédé, la Grande Histoire et ces principaux acteurs vu par le prisme des seconds rôles (tout est relatif, c'est quand même eux en première ligne). Et une nouvelle fois ça marche parce que Rambaud est un formidable narrateur, il décrit avec précision et véracité des instantanés de vie de sans grades qui payent le prix fort la mégalomanie de tyrans avides de pouvoir. Il nous captive par la justesse et la puissance de scènes sans en masquer ni les horreurs ni la cruauté. Et nous passionne avec la même force dramaturgique. Un grand roman historique.
Commenter  J’apprécie          390

La Feuille Volante n° 1301
Il neigeaitPatrick Rambaud – Grasset.

Juin 1812, la Grande Armée vient d'entrer dans Moscou. La ville est déserte et s'embrase, la répression violente suit les exactions, l'Empereur est malade et son Empire commence à montrer des signes inquiétants de délitement à cause notamment des nombreuses défections de ses alliés, des désertions dans leurs rangs. L'armée de l'Empereur est affaiblie par la dysenterie, désorientée, réduite au pillage pour survivre. Il espérait conclure la paix mais le Tsar ne se montre pas, se dérobe même. Tout cela n'était pas dans les plans de Napoléon qui, jusque là paraissait infaillible et quasiment indestructible. A l'automne, cette armée en guenilles suivie des civils quittent Moscou avec provisions, butin et surtout sa foi inébranlable en l'Empereur. Ainsi commence ce repli désordonné et désastreux sur des routes impraticables, des marais insalubres, des rivières gelées, des soldats harcelés par les paysans russes et par les attaques des Cosaques. L'Empereur est de plus en plus délirant et, coupé des réalités, refuse l'évidence, se satisfait de la désinformation véhiculée dans le « Bulletin » de l'armée, ne conçoit ni la défaite ni sa propre capture qu'il évitera grâce éventuellement au poison qu'il porte sur lui et avance vers Paris où déjà on le dit mort.

C'est le capitaine d'Herbigny, manchot et matamore, un officier des dragons de la Garde qui va nous servir de guide pendant cette épopée mais aussi Sébastien Roque, un sous-secrétaire de l'Empereur sans oublier Henry Beyle, chargé du ravitaillement de l' armée, qui ne s'appelle pas encore Stendhal. A travers leurs yeux, le lecteur va assister au chemin de croix de cette armée en loques, jadis victorieuse et qui maintenant agonise dans l'hiver russe où non seulement chacun doit sauver sa propre vie face à la peur de la mort et aux épidémies mais où la faim autorise les pires atrocités au mépris de la discipline et du respect de la vie de ses propres compagnons d'armes. A la progression surréaliste des hommes et des chevaux dans cet univers hostile et glacé il faut ajouter le délire qui s'empare des soldats livrés à eux-mêmes, le dévouement désespéré des pontonniers de la Bérézina et bien entendu, l'esprit de lucre de quelques-uns qui profitent d'une situation inédite pour s'enrichir au détriment des autres. C'est une belle évocation de cette espèce humaine dont on nous vante un peu trop souvent le côté altruiste

L'image de Napoléon en prend un coup. Il n'est plus le génial tacticien et le stratège militaire devant qui l'Europe entière a plié, le général adoré par ses soldats… Il redevient un homme vaincu par les éléments, seulement capable d'abandonner à elle-même cette belle armée qui faisait sa fierté et la terreur de ses ennemis, au point que ses soldats finissent par préférer la mort par suicide pour abréger leurs souffrances. Une telle attitude qui rappelle celle qui fut la sienne en Égypte, est évidement indigne d'un vrai chef, d'autant qu'il justifie cette lâcheté par sa présence indispensable à Paris pour défendre le peu de pouvoir qui lui reste. Abandonner ainsi ses soldats à eux-mêmes, avec pour seul mot d'ordre la survie est impensable pour des hommes qui ont accepté aveuglément de le suivre. Au-delà de l'administrateur, du conquérant, du magnifique souverain, du séducteur, il montre son vrai visage, lui qui parlait volontiers de paix mais ne cessa de faire la guerre pendant toute sa vie et de semer la mort autour de lui. Ce roman, dont le titre est emprunté à un poème épique de Victor Hugo, retrace cette désolante retraite de Russie, Napoléon, ce grand stratège militaire, vaincu par l'hiver ! Il n'est plus l'homme providentiel qui a sorti la France du chaos révolutionnaire mais celui qui au contraire l'y a à nouveau précipité. Et pourtant, la foi de ses soldats est telle qu'une seule lueur d'espoir suffit à les faire revivre et avancer. Je suis aussi toujours étonné par le destin de ces maréchaux qui, chargeant à le tête de leurs hommes, dans des engagements meurtriers sont souvent miraculeusement épargnés par les balles et les boulets.

Ce roman s'inscrit dans la tétralogie que notre auteur a consacré à Napoléon. Fidèle à son habitude, Patrick Rambaud nous offre un roman richement documenté, particulièrement réaliste dans ses vocations et descriptions, fort bien écrit et passionnant jusqu'à la fin, et qui, au-delà de l'historiographie officielle, nous donne à réfléchir sur le destin de ces hommes autoproclamés sauveurs de l'humanité mais qui en fait sont rattrapés par la réalité.

©Hervé GAUTIER – Décembre 2018.http://hervegautier.e-monsite.com
Commenter  J’apprécie          160
7 septembre 1812, l'armée russe abandonne Moscou, laissant les troupes françaises victorieuses défilaient dans les rues de la cité des tsars. Mais la prise de Moscou s'avère un cadeau empoisonnée : quelques jours après l'installation des français en ville, des incendies se déclarent partout et ravagent la capitale, réduisant les neuf dixièmes des bâtiments en cendres. Il faut quitter la ville, faire retraite vers la France mais des centaines de kilomètres séparent les troupes de la Mère Patrie, une étendue sans fin de boue, de forêts et de glace. « Il neigeait. » L'armée s'étale comme un long serpent sur les terres désertiques, laissant derrière elle une trainée de cadavres et de chevaux gelés. Les hommes avancent, l'estomac dans les talons, la peur au ventre. « Il neigeait, il neigeait toujours ! » le bilan sera glaçant : 200 000 morts, 150 000 prisonniers et cela sans compter les désertions. A la tête de cette armée en déroute, l'Empereur, spectre impassible et distant, regarde son peuple se faire dévorer vivant par l'hiver russe.

Après un premier roman remarquable sur la bataille d'Essling, Patrick Rambaud s'attaque à un gros morceau, digne des plus grands tragédiens : la retraite de Russie. Et avec quelle efficacité ! A travers les parcours entrelacés d'une poignée de personnages (un officier de cavalerie violent et bourru, son domestique plus ou moins dévoué, une troupe de comédiens, un secrétaire arriviste… ) Rambaud fait revivre pour nous l'un des épisodes les plus dramatiques des guerres napoléoniennes. Je n'ose dire « l'épopée » car il n'y a assurément rien d'épique dans cette longue suite de morts cruelles et de lâchetés. La descente aux enfers y est éprouvante, d'autant plus marquante qu'elle est épicée de nombreuses touches d'humour noir. La volonté de l'auteur de désacraliser le personnage de Napoléon Bonaparte y est évidente. Un peu trop même, s'il faut être équitable. de toute évidence, Rambaud nourrit un rapport conflictuel au personnage… Il le juge fascinant mais ne le porte pas dans son coeur, loin s'en faut. Son Empereur est un bouffon vaniteux, complétement coupé du monde qui l'entoure, assez semblable à celui mis en scène par Tolstoï. A lui dénier tout génie et même toute compétence, Rambaud finit par lui ôter toute crédibilité – c'est oublié que Napoléon a toujours été un homme capable de créer sa propre chance et pas seulement de se laisser porter par elle.

Ce petit bémol a légèrement entamé le plaisir que j'ai éprouvé à la lecture de ce passionnant roman, sans le gâcher pour autant. Si tous les romans historiques pouvaient être de cette qualité, quel pied se serait !
Commenter  J’apprécie          170
"Il neigeait. On était vaincu par sa conquête
Pour la première fois, l'Aigle baissait la tête.
Sombres jours. L'Empereur revenait lentement
Laissant derrière lui brûler Moscou fumant".
J'avais appris en CM2 les dix premiers vers de "l'Expiation" qui commencent ainsi. Au lycée, j'ai découvert assez époustouflée au point de l'apprendre en entier ce poème-fleuve des Châtiments, en sept sections - la Retraite de Russie n'étant que la première, poème épique, tragique, présentant la Chute du Titan en plusieurs étapes, chute qui est une malédiction divine, la punition du crime originel de Bonaparte, son coup d'état du Dix-Huit Brumaire.
Patrick Rambaud connaît manifestement bien ce poème, puisqu'il reprend ce cadre de la Retraite de Russie et de la Bérézina, la neige, la nuit, le gel, les glaçons dérivant. Il commence d'ailleurs par contraste par la flamme, le rouge de l'incendie de Moscou. Ensuite, face à cette chaleur qui amollit les héros, les dégradant en pillards se vautrant dans le vin et le stupre, le roman bascule dans l'ombre, le froid et la mort.
Rambaud reprend certaines des images fortes, poignantes et visuelles de Victor Hugo : les "blessés s'abritant dans le ventre des chevaux morts", "les clairons à leur poste gelés", les canons brûlés pour récupérer le bois... Et surtout, on retrouve l'image d'une "procession d'ombres". Oui, "chacun, se sentant mourir, on était seul". Les régiments se disloquent, les liens professionnels, amicaux, amoureux même, ne peuvent plus exister dans cet enfer. Loin de l'épopée, c'est une vision d'horreur, au plus près des corps - sans nous faire entrer dans le secret des coeurs, il n'y a plus de sentiment quand l'homme perd toute humanité pour se concentrer sur la survie. Ce que Hugo formulait ainsi :
"Ce n'étaient plus des coeurs vivants, des gens de guerre :
C'était un rêve errant dans la brume, un mystère,
Une lente procession d'ombre sur le ciel noir".
Dans la lignée du courant historiographique de l'histoire-bataille, l'auteur nous plonge dans la mêlée, à échelle humaine. Il ne nous épargne rien, ni nez gelé, ni doigts coupés... Mais on ne lit pas le récit d'une bataille, seulement des "fantômes" harcelés par des Cosaques sans visage.
Et par contraste, Napoléon apparaît comme un homme "debout, qui regardait". Il regarde oui, mais ne voit pas. Il ne pense qu'à lui, qu'à son destin personnel qu'il associe à celui de la France et même de l'Europe. "Chefs, soldats, tous mouraient. Chacun avait son tour". Et lui passe dans sa berline, dispose de bois lors des bivouacs, de bains chauds, ne s'occupe pas de ceux qui meurent de faim et de froid à côté de lui et pour lui.
Commenter  J’apprécie          80

Citations et extraits (23) Voir plus Ajouter une citation
Antoine Rambaud, mon arrière-arrière-grand-père, avait treize ans lorsque Napoléon campait à Moscou. Qu'en a-t-il pensé? En a-t-il pensé quelque chose? Que disait-on dans sa famille lyonnaise? Saura-t-on jamais à quoi nous avons rêvé, comment nous avons vécu, si nous aimions les chœurs cisterciens, les iris et le canard à la pékinoise ?

Saura-t-on nos fatigues, nos joies? Nos colères? Il n'en restera que quelques aveux, de la mousse. Que raconte le fémur de ce Mérovingien? Que nous évoquent ces débris de plat à barbe? Comment vivait-on dans les cavernes, le soir, après la chasse à l'auroch? Le savant s'interroge, il livre son verdict bientôt contrarié par un autre savant? Allons, nous n'entrerons jamais sous le crâne de nos ancêtres, nous parvenons à peine à connaitre leur apparence. Paul Morand le savait: "Ceux qui nous suivront seront heureux de nous imaginer tels que nous n'avons jamais été". Dans l'une de ses plaquettes jubilatoires, le Collège de pataphysique donne sa réponse: "L'imaginaire seul attire les foules vers les champs de betteraves de Waterloo." Or, l'imaginaire ne relève pas de l'Université, mais de la légende et du roman. Les mousquetaires? C'est à jamais Dumas. La jungle c'est Conrad. L'aiguille creuse d'Etretat appartient à Maurice Leblanc et la route de Trouville à Flaubert, Le brouillard de Londres, les cabs, c'est Conan Doyle ; d’ailleurs, Sherlock Holmes reçoit encore du courrier au 221b Baker Street, désormais un immeuble carré et disgracieux. L'histoire n'est pas une science exacte, elle divague, il faut la laisser aux rêveurs qui la recomposent d'instinct.
Commenter  J’apprécie          120
Le capitaine d'Herbigny se sentait ridicule. Enveloppé dans un manteau clair dont le rabat flottait sur les épaules, on devinait un dragon de la Garde au casque enturbanné de veau marin, crinière noire sur cimier de cuivre, mais à califourchon sur un cheval nain qu'il avait acheté en Lituanie, ce grand gaillard devait régler les étriers trop courts pour que les semelles de ses bottes ne raclent pas le sol, alors ses genoux remontaient, il grognait : « A quoi j'ressemble, crédieu ! de quoi j'ai l'air ? » Le capitaine regrettait sa jument et sa main droite. La main avait été percée par la flèche envenimée d'un cavalier bachkir, pendant une escarmouche ; le chirurgien l'avait coupée, il avait arrêté le sang avec du coton de bouleau puisqu'on manquait de charpie, pansé avec du papier d'archives à défaut de linge. Sa jument, elle, avait gonflé à force de manger du seigle vert trempé de pluie : la pauvre s'était mise à trembler, elle tenait à peine debout ; quand elle trébucha dans une ravine, d'Herbigny s'était résigné à l'abattre d'une balle de pistolet dans l'oreille (il en avait pleuré).
Commenter  J’apprécie          80
Les traîneurs, cavaliers démontés aux bottes entourées de chiffons, voltigeurs, hussards fagotés comme des épouvantails, portaient des barbes touffues où les flocons se fixaient. La nuit, ils volaient des chevaux qu'ils montaient avec l'idée de les dévorer plus tard. Si une voiture cassait une roue, ils la flambaient, se disposaient en cercle sous des bâches et des couvertures; ces tentes s'alourdissaient de neige. Madame Aurore possédait une casserole. Elle en devenait précieuse. Au réveil, sortie de sa tente, elle chercha un cheval valide, en repéra plusieurs, attachés à un bosquet. Leurs propriétaires ne la voient pas venir, ils tournent le dos, les visages exposés au feu de leur bivouac. Madame Aurore prend son canif, l'insinue entre les côtes de l'un des animaux, doucement elle entaille la chair et recueille le sang dans son récipient en fer-blanc. Sur les dernières braises d'un fourgon dépiauté qui les a réchauffés cette nuit, elle fait cuire le sang et offre ce boudin, quelques bouchées à chacun.
Commenter  J’apprécie          80
Sébastien montrait un diamant qu'il tenait entre deux doigts. C'est tout ce qu'il possédait, ces diamants du Kremlin. Les lanciers se lissaient la moustache, doutaient, hésitaient. L'or, l'argent, les pierres précieuses, ça ne servait à rien dans ce désert glacé. L'autre jour, Sébastien avait vu un isolé, posé par terre comme un mendiant ; il cherchait à échanger un lingot contre du pain mais les gens passaient devant lui sans s'arrêter : un lingot d'argent, ça ne nourrit pas.
Commenter  J’apprécie          110
-Vous joué tout les rôles? Même celui de barbier?
-Tous les rôles, mon capitaine, dit Vialatoux en se rengorgeant.
On a dit que les comédiens n'avaient aucun caractère, parce qu'en les jouant tous ils perdaient celui que la nature leur avait donné, qu'ils devenaient faux, comme le médecin, le chirurgien et le boucher deviennent durs.
Je crois qu'on a pris la cause pour l'effet, et qu'ils ne sont propres à les jouer tous que parce qu'ils n'en ont point.
Commenter  J’apprécie          110

Videos de Patrick Rambaud (29) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Patrick Rambaud
"Emmanuel le Magnifique" (Grasset, 2019)
Un soleil nouveau s?est levé sur la France. Est-ce Austerlitz ? Ou bien le sacre ? Au printemps de l?an de grâce 2017, Emmanuel le Magnifique est entré dans l?histoire, costume de banquier et sceptre à la main : jeune prince à la voix grêle, aux régiments start-up, annonçant un monde rénové. Fini, les rois fainéants ! Adieu, les rois chevelus ! Aux oubliettes, François le Petit, gaffeur, trempé, roi de la parlotte à l?embonpoint d?employé modèle. Aux barbaresques, Nicolas le Flambard, et son cortège d?embrouilles à talonnettes !
Après le dernier règne socialiste, voici la nouvelle saison du Royaume made in France : inattendue, pleine d?espoirs, impérieuse. Make France great again ! Dans le temps nouveau, Arcole est sur le câble, et les ennemis se nomment Plenel et Bourdin, non Mélenchon et Olivier Faure...Entre House of cards et Game of thrones, voici la chronique facétieuse, attendue, hilarante, d?un règne si neuf qu?il ressemble au précédent. Petit guépard deviendra peluche ?
Patrick Rambaud est l?auteur d?une ?uvre romanesque importante. On lui doit entre autres, une célèbre série sur Napoléon. Derniers livres publiés : Quand Dieu apprenait le dessin (2018) et Chronique d?une fin de règne (2017).
+ Lire la suite
autres livres classés : roman historiqueVoir plus
Les plus populaires : Littérature française Voir plus


Lecteurs (556) Voir plus



Quiz Voir plus

Quelle guerre ?

Autant en emporte le vent, de Margaret Mitchell

la guerre hispano américaine
la guerre d'indépendance américaine
la guerre de sécession
la guerre des pâtissiers

12 questions
3169 lecteurs ont répondu
Thèmes : guerre , histoire militaire , histoireCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..