AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Krout


Krout
29 septembre 2015
Pays de l'enfance, le 29 septembre

Cher tous,

Hier, je suis arrivé à la fin de mon périple au pays de mon enfance. Il y a déjà six jours, comme quoi le temps passe vite, que j'ai décollé avec Un amour aussi grand que le désert de Gobi vu à travers une loupe affrété par les éditions Piranha, piloté par Tilman Rammstedt, co-piloté par Brice Germain qui faisait toutes les annonces en français car le pilote ne parlait qu'allemand et que du Der Kaiser von China. Le voyage a été superbe, comme dans un conte, vous savez Aladdin (qui se passe en Chine d'après ce que j'ai appris par une récente critique), Peter Pan ...

Tout a été merveilleux, je me dois de remercier les éditions Piranha pour leur présentation soignée, le bel aquarium en couverture et leur pagination originale surmontée d'une petite barre qui semble porter le texte (et permettra à Danny Boon de tourner la page à temps quand il le lira), bien sûr il faut remercier le pilote pour les paysages traversés et la brièveté du parcours (198 pages, moi je dis un grand bravo) enfin il faut remercier le co-pilote qui a imprégné son propre style dans la traduction et le choix des mots, mon plaisir lui doit beaucoup. J'avais pris un billet Masse Critique auprès de mon agence Babelio quelques semaines auparavant et je les remercie aussi de m'avoir donné cette opportunité, il y avait bien longtemps que je n'était pas retourné aussi loin dans le pays de mon enfance.

Un conte, en première lecture, je me laisse tellement emporter par l'histoire et ces rebondissements, par les décors fabuleux et par mon propre imaginaire qu'il faudra que je le revive encore pour y découvrir d'autres enchantements plus profonds. Pour cette fois j'ai revu mon grand-père chantant
Nuits de Chine, nuits câlines, nuits d'amour 
Nuits d'ivresse, de tendresse 
Où l'on croit rêver jusqu'au lever du jour ! 
Nuits de Chine, nuits câlines, nuits d'amour ! 
de Benech et Dumont
et c'est déjà extraordinaire.

Je ne pense pas que raconter ma propre enfance soit nécessairement le meilleur moyen pour vous partager le plaisir que j'ai pris. Revenons à l'histoire que je vous laisserai découvrir par vous-mêmes mais sachez donc que l'auteur a écrit un roman dans lequel le héro envoie par lettres des histoires. En le lisant vous apprendrez dans la première partie qu'il reçoit lui-même des cartes postales de son grand-père manchot prétendument en Chine... Elle est très tendrement écrite cette relation entre un petit-fils et son grand-père, et la pudeur entre eux filtre tout en douceur en un bel hommage posthume; tant d'amour retenu apparaît.

« J'ai regardé les billets, le retour est réservé pour demain. Je ne crois pas que je vais le prendre. C'est un peu trop juste pour moi, en effet. Tout est trop juste pour moi en ce moment, et peut-être que je vais simplement continuer ma route, traînant encore un peu, c'est un grand pays après tout.

A bientôt, Je vous embrasse,

K. »
p.198
Commenter  J’apprécie          282



Ont apprécié cette critique (23)voir plus




{* *}