A leurs yeux, le pouvoir politique n’est que le troisième pouvoir. Il y a d’abord le pouvoir économique, puis le pouvoir médiatique. Et quand on possède ces deux-là, s’emparer du pouvoir politique n’est plus qu’une formalité.
Un grand hebdomadaire français publiait récemment une enquête sur les 50 hommes les plus influents de la planète ; pas un chef d’Etat ou de gouvernement, pas un ministre ou un député, de quelque pays que ce soit, n’y figurait.
Que pèsent les réserves, cumulées, en devises des Etats-Unis, du Japon, de l’Allemagne, de la France, de l’Italie, du Royaume-Uni et du Canada, soit les sept pays les plus riches du monde, face à la force de frappe financière des fonds d’investissement privés, pour la plupart anglo-saxons ou japonais ? Pas grand-chose.
Soirée de lancement du livre de Fernando Morais, " Lula. de la lutte syndicat au combat politique. Biographie, t. 1", avec Ignacio Ramonet, Gilles de Staal et Michael Lowy, à la librairie Compagnie, Paris V, le 26/01/2024.
Traduit du portugais avec le soutient du Centre national du Livre.