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Inspecteur Rebus tome 14 sur 24

Daniel Lemoine (Traducteur)
EAN : 9782253124962
566 pages
Le Livre de Poche (07/10/2009)
3.76/5   92 notes
Résumé :
Deutscher Krimi Preis International (Allemagne) en 2005

Les mains ébouillantées - accident domestique, prétend-il -, l'inspecteur Rebus ne peut ni conduire, ni téléphoner, ni allumer sa cigarette. Et il a les Affaires internes sur le dos : un truand notoire est mort dans l'incendie criminel de sa maison ; or, ce soir-là, John Rebus a été vu en sa compagnie... A South Queensferry, petite ville côtière au nord d'Edimbourg, deux adolescents sont abattus ... >Voir plus
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L'inspecteur John Rebus est soupçonné d'avoir éliminé un truand qui harcelait sa collègue ,le sergent Siobhan Clarke .En attendant sa mise à pied ,il va enquêter sur une tuerie commise par un ancien militaire qui après avoir tué et blessé des adolescents , a retourné l'arme contre lui .L'armée a dépêché ses propres enquêteurs pour éviter la mauvaise publicité sur le corps des forces spéciales et le partage d'informations est loin d'être de mise.Un bon polar.
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Le sergent Siobhan Clarke est à l'hôpital, au chevet de son collègue, l'inspecteur Rebus dont les mains sont gravement brûlées. Elle l'informe qu'un massacre vient de se dérouler dans une école privée, à South Queensferry, au nord d'Edimbourg. Deux élèves ont été abattus, un élève blessé par un ancien du SAS, qui s'est ensuite donné la mort. L'affaire semble simple.
Le «Pourquoi ?» de ce geste obsède d'autant plus l'inspecteur Rebus que son neveu Derek est l'une des deux victimes, mais aussi parce que lui aussi a fait un temps partie des SAS, corps d'élite dont il a été renvoyé.
Pas de répit pour l'inspecteur hospitalisé : les Affaires Internes s'intéressent de près à ses faits et gestes… des témoins ont en effet vu Rebus en compagnie de Martin Fairstone, un truand, peu de temps avant que celui-ci décède dans l'incendie criminel de sa maison.
Dans Cicatrices, Ian Rankin a choisi de placer son héros favori au centre d'une intrigue complexe, handicapé par ses blessures aux mains, confronté à son passé d'ancien des Forces Spéciales, et face à une famille en deuil qu'il a du mal à reconnaître.
Rebus parvient tout de même à mener une enquête parallèle, avec l'aide complice de Siobhan Clarke. Il remonte les pistes les unes après les autres, fait des rencontres, mène des interrogatoires improvisés. Comme à son habitude, il se trompe. Au terme d'un parcours complexe dans lequel Siobhan Clarke sera en danger de mort, il parviendra à reconstituer le crime et à dévoiler les coupables, celui du massacre mais aussi celui du meurtre dont on l'accuse.
Cicatrices fait la part belle à l'inspecteur Rebus, à son passé, aux fantômes qui ne cessent de le hanter.Des personnages annexes, c'est Siobhan Clarke qui se distingue ; elle fait preuve de grandes qualités d'enquêtrice, elle est en phase avec Rebus, mais ne s'efface pas devant son collègue. Leur complicité, les liens forts qui les unissent sont omniprésents, et comme il le reconnaît, plus forts que ceux du sang.

Le titre anglais est « A question of blood » (une question de sang). Comme à son habitude, Ian Rankin choisit de jouer sur une ambiguïté : celle entre les liens de sang qui relient Rebus à la victime, et la question du sang, qui va fournir la clef de l'énigme. le traducteur français lui a préféré le titre de Cicatrices, qui convient bien, car il se rapporte aussi bien aux cicatrices des mains de Rebus, ébouillantées, qu'aux cicatrices morales, traces d'un passé douloureux.
Cicatrices, un roman policier qui nous permet de retrouver l'inspecteur Rebus et la ville d'Edimbourg, dans une mise en scène impeccable d'Ian Rankin.
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L'inspecteur Rebus, suite à un accident chez lui d'après ce qu'il affirme, se retrouve les mains ébouillantées, ce qui fait que les gestes quotidiens deviennent impossibles à faire tout seul. Qui plus est, une enquête interne est ouverte sur la mort d'un petit truand dans un incendie et Rebus fait partie des suspects suite à des témoignages le situant sur les lieux du crime. Mais le responsable de l'enquête sur une fusillade dans un lycée d'une petite ville du bord de mer non loin d'Edimbourg demande l'aide de John Rebus car l'homme qui a tué deux adolescents avant de se donner la mort faisait partie du SAS, une branche spéciale de l'armée que Rebus avait failli rejoindre dans sa jeunesse …

Je ne lis malheureusement pas les enquêtes de l'inspecteur John Rebus dans leur ordre chronologique alors je dois avouer que je suis sûrement assez mal placée pour parler de l'évolution de certains personnages, dont John Rebus lui-même. Mais, après un début qui me semblait assez en relation avec le tome précédent (mais sans en être vraiment sûre vu que je ne l'ai pas lu) et qui m'a un peu perturbée (comme si je tombais en plein milieu d'une discussion sans en connaître le sujet par exemple), j'ai quand même été vite embarquée dans l'histoire. D'ailleurs, une partie de l'histoire que je pensais être développée dans le roman précédent, celle du petit truand retrouvé mort dans un incendie, trouve sa conclusion dans ce tome et au final, je ne suis pas convaincue qu'elle faisait vraiment partie d'un tome précédent car Rankin nous fournit suffisamment d'infos pour suivre et comprendre ce qui a eu lieu précédemment. Quant à l'histoire principale, celle de la fusillade de l'école associée au milieu militaire, elle est plutôt passionnante et de nombreux retournements de situation ont maintenu mon intérêt. le moins qu'on puisse dire, c'est que ce n'est pas une enquête simple et elle permet de mettre en lumière une partie du passé de Rebus. Quelques touches d'humour, souvent du fait du cynisme de Rebus, m'ont paru alléger l'histoire, que j'ai peut-être trouvée un peu moins sombre mais mieux conçue que ma lecture précédente d'un Ian Rankin (Le fond de l'enfer). Difficile de résister à John Rebus malgré son sale caractère car j'adore sa façon d'être et de travailler : il n'a que très rarement peur de dire ce qu'il pense même si cela dérange ou si cela doit lui créer des ennuis et je le trouve très attachant dans sa façon d'essayer d'éloigner les gens de son entourage … il me fait penser parfois au docteur House ! Et il est donc évident que je n'arrêterai pas ma lecture des enquêtes de John Rebus de sitôt !
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Une nouvelle plongée dans l'univers de Rankin. L'inspecteur John Rebus se retrouve avec une enquête interne aux fesses. Il faut dire que, notre héros récurrent ne fait rien pour se faire apprécier de ce petits camarades Au même moment, deux ado se font dézinguer par un ancien SAS. Rebus, aidée de sa collègue et amie la constable Shiobban Clarke.
On retrouve Rebus avec plaisir, toujours aussi retors, solitiare, amateur de pubs et sa complice Shiobban Clarke. Rankin mène cette nouvelle enquête avec un vrai talent, intrigue fouillée, personnages complexes et confirme qu'il est devenu sans contexte un des maitres du genre.
Un petit tour du côté d'Edimbourg, plaisir en retour.
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Revoilà l'inspecteur Rebus, malheureuse victime d'un accident domestique. Oui, cela arrive même au meilleur. Les deux mains brûlées, ce n'est vraiment pas de chance, pour de nombreuses activités du quotidien, encore moins pour mener une enquête. Deux enquêtes, pour dire les choses : celle qui sera dirigée contre lui, et celle qu'il devra mener un temps.
Deux adolescents ont été tués par un ancien militaire, un troisième, fils de député, a été seulement blessé mais reste choqué – on le serait à moins. L'enquête vise surtout à déterminer les motivations du coupable, un ancien militaire qui a retourné l'arme contre lui. le passé de Rebus ressurgit alors : lui n'a pas été dans les SAS, il a failli être dans les SAS et la nuance est de taille, surtout pour la police militaire qui arrive juste après. Plus on est d'enquêteurs, plus l'affaire devient embrouillée. Et si Rebus est suspendu, ce n'est pas tant parce que l'une des victimes était un parent – personne n'a encore fait le rapprochement, et Rebus lui-même reconnaît qu'il aurait dû être plus proche de son cousin – mais parce que Rebus est soupçonné d'avoir tué un truand qui ennuyait un peu trop Siobhan.
Etre suspendu n'a jamais empêché un enquêteur d'aller au bout de ses enquêtes, surtout pas Rebus qui tient à ce que justice soit rendue. Quitte à être suspendu, voir jugé, autant l'être pour quelque chose que l'on a véritablement commis.Mettre un peu le nez, aussi, dans le mal être de la jeune génération, ces adolescents qui ne sont pas plus heureux parce qu'ils vont dans un établissement bien comme il faut, ces adolescents qui survivent à leurs camarades tant bien que mal, et prennent parfois des décisions surprenantes.
Rebus n'est pas le seul à se pencher sur son passé, ou sur son absence de vie privée. Siobhan montre des failles, des faiblesses que l'on ne lui connaissait pas forcément.
Lien : https://deslivresetsharon.wo..
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Citations et extraits (9) Voir plus Ajouter une citation
Rébus avait connu des soldats dont le mariage s’effondrait mais qui entretenaient parfaitement leur matériel parce que, comme disait un sergent-major : l’armée est le meilleur coup que vous ne tirerez jamais.
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Il croyait parfois que les plus grandes réalisations de l’homme étaient issues d’un combat contre la nature. La nature fournissait les problèmes et les êtres humains découvraient les solutions.
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Rebus sourit et se leva, lui tapota le bras.
- Tu t'en vas déjà ?
Il haussa les épaules.
- Des tas de choses à régler ; il manque quelqu'un à St Leonard's.
- Et ça ne peut pas attendre demain ?
La justice ne dort jamais, Siobhan. Mais ça ne signifie pas que tu ne doives pas le faire. Tu as besoin de quelque chose, avant que je m'en aille ?
-La sensation d'avoir accompli quelque chose, peut-être ?
-Je ne suis pas sûr que les distributeurs soient à la hauteur, mais je verrai ce que je peux faire.
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Vous enseignez, monsieur ? demanda Siobhan à Fogg, dans l'espoir de désamorcer une dispute éventuelle entre les deux inspecteurs.
Fogg secoua la tête.
Autrefois. L'instruction morale et religieuse.
Inculquer le sens de la morale aux adolescents ? Ca devait être dur.
Je n'ai pas encore rencontré d'adolescent ayant déclenché une guerre.
La voix était légèrement forcée : nouvelle réponse toute prête à une remarque souvent proférée.
Seulement parce qu'on ne leur fournit pas la puissance de feu, commenta Rebus, les yeux fixés sur les rangées d'armes.
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Rebus leva la tête. Ils passaient sous le pont routier du Forth, la marina se trouvant au bout d'une route étroite, au-delà des énormes piles en béton qui semblaient pousser le pont vers le ciel. C'était ce qui impressionnait Rebus : pas la nature mais l'intelligence. Il croyait parfois que les plus grandes réalisations de l'homme étaient issues d'un combat contre la nature. La nature fournissait les problèmes et les êtres humains découvraient les solutions.
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Videos de Ian Rankin (59) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Ian Rankin
Dans ce nouvel épisode, nous continuons notre visite des coulisses du genre en compagnie de Fabienne Gondrand, traductrice littéraire, qui nous raconte ses débuts dans le métier et sa passion pour les éditions du Masque, héritage d'un grand-père italien fan des polars d'Agatha Christie et de Simenon. Au fil de la conversation, on évoque sa traduction "jubilatoire" de Meurtres à Kingfisher Hill de Sophie Hannah, l'héritière de la Reine du crime, ainsi que les romans noirs électriques de Joseph Knox, où la ville de Manchester se dresse comme un personnage. Pour finir, Fabienne nous parle en avant-première de la nouvelle aventure de l'inspecteur John Rebus, par l'immense Ian Rankin, auteur phare de la maison. Bonne écoute !
CRÉDITS : Conversation dans le noir est un podcast des éditions du Masque. Réalisation : Paul Sanfourche Générique : Longing - Joachim Karud
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Jaune, le rébus ? Non, John Rebus !

Salut, moi c'est John, Rebus, drôle de nom pour un flic. Je suis d'Edinburgh, mon père est Ian Rankin, il m'a collé tous les défauts possibles, je fume, je bois etc..., mais question traque des malfrats de toute espèce je suis au TOP. Tout ça a commencé lorsque j'ai quitté l'armée pour rentrer chez les flics, c'est ce qui y ressemblait le plus. Ma première enquête à Edinburgh, que je connais comme ma poche, a consisté a mettre sous les verrous, le fameux ............ d'Edinburgh. Un frappé rodant dans la bibliothèque, tuant de très jeunes filles…sans lien apparent entre elles.

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