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EAN : 9782226121547
388 pages
Albin Michel (04/02/2004)
4.2/5   38 notes
Résumé :
A l'extrême pointe du continent sud-américain, aux confins du détroit de Magellan et du cap Horn, s'étendent la Patagonie et la Terre de Feu. voyageant en 1951 dans ces terres reculées, Jean Raspail y a aussitôt reconnu la vraie patrie : celle du cœur. Elle a inspiré plusieurs de ses livres. A l'occasion d'un nouveau séjour, en 1999, il mêle ici les impressions d'autrefois et celles d'aujourd'hui, et ressuscite, avec une érudition immense et un irrésistible talent d... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
Après « Terre de feu » en 1952, « Le jeu du Roi » en 1976, « Moi, Antoine de Tounens, roi de Patagonie » en 1981, le Président en 1985, Jean Raspail est retourné en 1999 sur « ses » terres dire « Adios, Tierra del Fuego » !

Merveilleux voyage à travers les siècles et les civilisations ce livre couronne son oeuvre patagone et nous mène sur les traces de Magellan, du Pasteur Williams et des évangélistes anglo saxons, évoque avec nostalgie de drame de Mayerling, l'épopée du croiseur Dresden et les missions du Capitaine Pagels, puis les proscrits du III Reich avec Saint Loup.

Jean Raspail met un point final à la légende d'Antoine Tounens, qu'il a largement contribué à faire connaitre, et admet que celui ci n'est même pas inhumé dans le mausolée financé par la générosité d'André Maurois.
A Toutoirac, les rejetons ne rêvent plus, mais la mémoire des Peuples nomades de Terre de Feu n'a pas fini de nous hanter, et le mythe Patagon de faire rêver.

Un testament incontournable, un chef d'oeuvre qui ramène « Le jeu du Roi » et « Moi, Antoine de Tounens, roi de Patagonie » au rang d'ébauches …

Peut être le livre le plus abouti de Jean Raspail ?
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Nous voilà en Terre de feu. L'écrivain, explorateur, à l'occasion d'un autre voyage dans cette contrée sauvage, nous raconte l'histoire des lieux. Tout en faisant défiler les caps, baies, détroits et canaux, il nous explique le destin des communautés amérindiennes qui ont aujourd'hui disparu: Alakalufs, Yaghans et Onas. Mais aussi le destin des missions venues s'installer pour les convertir. Destin funeste des premiers et des seconds...
Nous entendons aussi parler de navires, de personnages hauts en couleur, de marins.
Puis il revient sur le roi Orélie-Antoine de Tounens, roi de Patagonie, dont Raspail s'est fait consul. Toute l'histoire de cet homme particulier nous est raconté et nous ne savons s'il faut rire ou s'émerveiller de la ténacité et de l'illusion de cet homme.

Il a clairement fallu que je m'accroche pour tenir la distance, moi qui n'étais pas initiée. Cela donne envie d'aller voir ces paysages terribles .

Finalement, j'ai trouvé ce livre très intéressant et très instructif à propos d'une région du monde à laquelle je ne m'étais encore jamais intéressée.
Certainement à lire pour les fans de l'auteur, du royaume de Patagonie, ou par les passionnés des zones désertes.
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Adiós, Tierra del Fuego
Jean Raspail
récit
Albin Michel, 2001, 383 p


C'est le récit d'Eric Faye et de Christian Garcin : Patagonie, dernier refuge, qui m'a fait lire ce livre, à l'écriture un peu surannée avec ses imparfaits du subjonctif, et qui traîne en longueur.
Jean Raspail, écrivain et explorateur né en 1925, a fait deux voyages en Patagonie, l'un quand il avait une vingtaine d'années, l'autre, en 1999, 48 ans après. Il revient dans sa terre lointaine, son pays de rêve, son « coin d'âme » . Il est le romancier de la Patagonie et de la Terre de Feu.
C'est un livre de souvenirs, un livre-bilan. Raspail a rencontré de jeunes officiers de réserve israéliens auxquels leur gouvernement alloue des bourses confortables pour quadriller la Patagonie australe, une terre qui, il y a 50 ans, n'attirait presque personne. Il se souvient de Martin Behaïm, qui inventa ou améliora l'astrolabe au XV°. C'en était fini du portulan. Ses cartes auraient influencé les explorateurs à l'ère des grandes découvertes. Il aurait rencontrée Christophe Colomb et Magellan à la cour du roi de Portugal qu'il servait. Il a conçu le premier globe terrestre pour sa ville impériale de Nuremberg. Il se souvient des peuples nomades de la Terre de Feu, les Kaweskars, dont le nom signifie « Hommes », les Yamanas, les Onas et les Haush, que Darwin méprisait parce qu'il jugeait qu'il n'avait pour tout langage que des cris inarticulés. Il évoque le jour de la Mer, la fête nationale des Boliviens qui descendent en autobus jusqu'au Pacifique perdu dans la guerre contre le Chili. Il rappelle l'épopée du croiseur Dresden et celle du capitaine Pagels, qui échappa aux navires qui le poursuivaient en passant par le canal Barbara. Saint-Loup, l'écrivain sulfureux, ex-rédacteur sous le nom de Marc Augier de l'hebdomadaire collaborationniste, La Gerbe, qui faillit remporter le prix Goncourt pour La nuit commence au cap Horn, a rencontré Pagels. Il rappelle le drame de Mayerling, le suicide vrai ou mis en scène de l'archiduc Rodolphe, qui se rêvait roi de Hongrie parce qu'il détestait l'Autriche trop germanique, et de sa maîtresse qu'il n'aimait plus. Rodolphe avait un cousin ambitieux, qui réapparaît sous le nom de Jean Orth, dont certains voyageurs du bout du monde en Patagonie Australe, les chevaliers de la pluie, relaient l'histoire. Il raconte une fois de plus les multiples aventures et mésaventures du roi auto-proclamé de Patagonie, Orélie-Antoine Ier de Tounens, originaire du Périgord, affligé de varices de la verge et des testicules, qui pourraient expliquer son désordre mental. Cependant Raspail a une franche sympathie pour cet homme de prestance aux rêves d'ailleurs, et dont il se fait le consul, consul de Patagonie.
Raspail est un adepte du jeu patagon, qui est une sorte d'espace de résistance. Romantique, il vit dans l'univers des songes où il reste des terres à découvrir et des valeurs idéales à conserver. Il dresse haut le drapeau de Patagonie. Il nourrit et se nourrit des légendes et des illusions australes que son cosas de Patagonia.
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Ecrit au tournant du millénaire, ce livre revient avec l'auteur, un grand voyageur, sur les cinquante années qui se sont écoulées depuis ses premiers voyages “initiatiquesˮ. La première partie est marquée par la nostalgie, la colère. Nostalgie car “ce n'est plus comme avantˮ, en particulier avec le tourisme “de masseˮ, un point pas spécifique de cette partie du globe mais sans doute plus caricatural, eu égard au caractère sauvage de la Terre de feu : climat impossible, vide… Colère quand il évoque le sort tragique des Indiens qui ont disparu sous les coups des maladies apportées par les Européens, les missionnaires en particulier, les chercheurs d'or et les conquérants des grands espaces pour y élever d'immenses troupeaux de moutons. le combat était perdu d'avance, caricatural : “sauvagesˮ très peu nombreux, vivant nus de la pêche et de la chasse, armés d'arcs et de flèches contre les fusils. Il y a eu de véritables battues, comme on chasse les nuisibles. On sait gré aux différents peuples de ne pas nous avoir envoyé leurs missionnaires pour nous convertir à leur dieux. La deuxième partie relate l'aventure d'un illuminé français, auto institué roi de Patagonie (Araucanie). Une histoire tout à fait étonnante dont le héros dispose de la sympathie amusée de l'auteur. Un livre qui donne envie d'affronter la rigueur du climat pour gouter les grands espaces marins et terrestres, canaux, iles….
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Jean Raspail fait ici oeuvre d'historien de ce très lointain territoire appelé la Terre de Feu. D'une plume alerte, il nous raconte la colonisation de ce bout du monde si inhospitalier qu'on n'y bénéficie pas de plus de trois jours de soleil par an ! Les tempêtes succèdent aux tempêtes, le froid, la neige, la glace sont les perpétuels compagnons des malheureux qui s'y hasardent. Combien de drames, combien de naufrages se produisirent dans ces lieux sauvages ? Autant sinon plus qu'ailleurs. On est particulièrement ému par la fin des peuplades primitives qui avaient réussi à y survivre : les indiens des canaux comme les Alakalufs ou ceux des terres comme les Onas. En tout moins de 20 000 hommes, femmes et enfants qui disparurent très vite après l'arrivée des premiers colons. L'alcool, les maladies et le mode de vie moderne suffirent à les faire disparaître à tout jamais de la surface de la terre.
Raspail s'attache également à la figure d'Antoine Tounens auquel il a déjà consacré deux romans. Cette fois, il laisse un peu le romantisme, le rêve pour en venir à l'Histoire, à la réalité plus prosaïque. Tounens, simple fils de paysan périgourdin mais véritable mythomane s'était proclamé vers 1868 roi de Patagonie et d'Auracanie. Il rêvait de fédérer les Indiens en révolte et la vie lui fut cruelle. Personne ne s'intéressa vraiment à son projet si ce n'est pour se moquer de lui. Les Chiliens le mirent en prison et le renvoyèrent en France. La bande de Charles Cros, Verlaine et autres, les Parnassiens, se gaussèrent de lui et en firent un roi d'opérette que l'on montrait dans tout Paris comme un personnage de cirque ou de fête foraine. Tounens ruina sa famille et sa santé pour une cause perdue et termina sa vie comme fada dans son propre village. Raspail lui, en grand poète qu'il est, s'est proclamé « Consul général de Patagonie ». Il a donc repris le flambeau. On a les royaumes qu'on peut…
Lien : http://www.etpourquoidonc.fr/
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Citations et extraits (17) Voir plus Ajouter une citation
Récit de l’amiral de Castelbajac, ancien commandant de la Jeanne-d'Arc en Terre de Feu : Le président Georges Pompidou et son « cousin » Orélie-Antoine de Tounens, roi de Patagonie.

«A midi se présenta la vedette présidendelle, saluée par les bâtiments de l'escadre, équipages rangés à la bande. Je fis tirer par les canons de la Jeanne les vingt et un coups réglementaires, pendant que l'équipage, aligné tout le long des rambardes, poussait les non moins réglementaires cris de "Vive la République !", accueillant ensuite à la coupée un Georges Pompidou escorté de quatre ministres et d'une suite nombreuse d'amiraux, d'élus du peuple, de journalistes et de photographes. Le Président avait l'air morose. Il venait de se faire méchamment chahuter en ville par des Bretons contestataires...

Le Président (...) soudain, s'adressa à moi : "Alors, commandant, parlez-moi de votre campagne. "Je m'exécutai. Le sujet était vaste mais facile à exposer.Je lui expliquai comment j'avais prévu de passer à la fois par le Horn et par Magellan, pour remonter ensuite par les canaux de Patagonie. "Patagonie, dites-vous ! Mais mon cher commandant, avec un peu de chance, vous devriez rencontrer Antoine de Tounens, roi de Patagonie et d'Araucanie, ou à tout le moins son fantôme. Si vous les voyez, transmettez-lui l'amical salut de son cousin, le président de la République française..."

(...) Constatant mon air éberlué, le Président était ravi : "Comment vous, un gentilhomme gascon, vous n'avez jamais entendu parler de ce charmant fantaisiste périgourdin ! Nous en étions au dessert. Heureux d'échapper à la crise de l'ardchaut et au psychodrame électoral de Landerneau, le Président nous raconta avec verve l'épopée de cet étonnant souverain. Les quatre députés bretons, bouche bée, en oubliaient de manger leurs tartelettes.

« Café, cigares, liqueurs, tout cela allait très vite. Discours sur le pont d'envol : le Président exposa aux midships ce que serait la marine de demain. Pas une note, pas une hésitation. Il possédait son sujet à fond. Arriva le moment des adieux. Georges Pompidou, serein et reposé, quitta la Jeanne à regret. Au moment de descendre l'échelle de coupée, il me glissa à l’oreille, en souriant : "Encore une fois, commandant, n'oubliez pas de saluer mon cousin Orélie-Antoine Ier, roi de Patagonie..."

« Nous avons appareillé aussitôt. Il était seize heures précises, 22 octobre 1971. La Jeanne en route pour la Patagonie... »
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Mort de M. de Tounens le 17 septembre 1878. — Ingratitude et absence des ducs et comtes patagons. — Où l'académicien André Maurois découvre en 1947 la tombe d'Antoine de Tounens. — Lendemain de Toussaint au cimetière de Tourtoirac. — Ultime vérité : la tombe de Sa Majesté est vide.

Voici ce que m'avait révélé en effet il y a une vingtaine d'années M. Villot, instituteur à la retraite, qui avait enseigné plus de quarante ans à Tourtoirac et pour qui Antoine de Tounens était encore plus familier qu'à moi-même : la tombe de Sa Majesté est vide ! Les vieilles gens du pays pourraient encore le confirmer. En 1947, lors de la visite d'André Maurois, personne n'osa avouer au célèbre académicien que la tombe du prince infortuné avait été laissée à l'abandon et que plus personne ne savait où elle se trouvait dans le cimetière, probalement désaffectée et les restes augustes de Sa Majesté dispersés depuis belle lurette dans la fosse Commune. Plutôt que de perdre la face, le maire a l'époque, M. Raoul Devort, désigna donc au hasard à l'illustre André Maurois un vague renflement de terre, ancienne tombe anonyme et vide. Là fut érigée la stèle.

Que cela ne décourage pas les pèlerins. Au contraire. La méditation devient sidérale. Le trône et la tombe sont vides. Vive le Roi !
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Toute la Patagonie, aujourd'hui, est à vendre. Ruinés, les estancieros argentins et chiliens bradent. Ils étaient le dernier maillon humain de ceux qui avaient autrefois souffert sur cette terre, héritiers des peuples indiens par le sang qu'ils avaient versé et non par la blafarde puissance de l’argent Rien ne résiste aux millions de dollars des Ted Turner, George Soros, Benetton et autres froids prédateurs qui se taillent à bon compte des domaines aussi vastes qu'un département français. Ils se découpent la Patagonie en tranches énormes et nul ne peut la leur disputer. Ils y ont tué à jamais l’ancienne hospitalité sacrée. Leurs tentacules, aux dernières nouvelles, se déploient jusqu'en Terre de Feu. Ils s'approprient l'infîni, lequel perd aussitôt tout son sens par Ie seul fait de leur présence, mais cela est une autre histoire à écrire dans quelques années...
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Quelques mots nécessaires sur Saint-Loup. Jugé par beaucoup infréquentable, l'homme vaut la peine qu’on le considère, ne serait-ce que parce qu'en 1953 la quasi-totalité des académiciens Goncourt s'étaient mis d'accord pour décerner leur prestigieux prix à son roman « La nuit commence au cap Horn » et que le matin même de la réunion décisive du jury, chez Drouant, un inspecteur des Renseignements généraux fit le tour de tous les jurés pour les prévenir de l'épouvantable scandale qui s'ensuivrait s'ils persistaient dans leur choix : sous le masque de Saint-Loup se cachait un fasciste impénitent réfugié en Argentine, condamné à mort par contumace, gracié, amnistié en 1953 par la IVe République qui tentait en ce temps-là de réconcilier les Français, et qui s'appelait en réalité Marc Augier, rédacteur en chef de l'hebdomadaire collaborationniste La Gerbe et combattant sur le front de l'Est dans la L.V.F. Seule Colette refusa de s'incliner. Elle s'obstina dans son vote jusqu'au dernier tour de scrutin et le prix fut attribué à Pierre Gascar pour son roman « Le Temps des morts »... ]e ne discuterai pas ce choix. Simplement ai-je voulu rappeler que Saint-Loup ne manquait pas de talent, lequel lui fut en quelque sorte reconnu par un Goncourt in partibus.
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Trois, et même quatre si l'on compte les Haush, très tôt disparus, quatre peuples minuscules – en tout une vingtaine de milliers d'individus – se partageaient la Terre de Feu avant l'arrivée des Blancs : les Alakalufs (ou Kaweskars), les Yaghans (ou Yamanas), les Onas (ou Selk'nams) et leurs proches cousins les Haush. Les deux premiers vivaient sur l'eau, nomadisant avec leurs canots à travers l'immense labyrinthe maritime, les Alakalufs au détroit de Magellan, dans les mers de Skyring et d'Otway et dans tout cet univers inconnu de fjords, de passes et de chenaux qui longe le Chili austral entre le glacier infranchissable du Hielo Patagonico et l'océan Pacifique, les Yaghans au canal de Beagle et dans les archipels du cap Horn. La terre ferme leur inspirait une telle terreur que jamais ils ne s'aventuraient au-delà des grèves étroites où ils campaient. En revanche, les Onas et les Haush risquaient rarement un orteil dans l'eau. C'étaient des terriens, des marcheurs, des chasseurs. Les Onas sillonnaient la grande île de leurs pas infatigables et les Haush se contentaient de la pointe extrême de la Terre de Feu, toujours inaccessible aujourd'hui, qui par le cap San Diego et le détroit de Le Maire fait face à l'île des États où Jules Verne planta son phare imaginaire. Deux modes de vie radicalement différents et quatre peuples qui parlaient chacun leur langue, alors que Darwin, en 1834, les considérant avec mépris, jugeait qu'ils n'avaient pour tout langage que des cris inarticulés…
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Videos de Jean Raspail (34) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Jean Raspail
Petits éloges de l'ailleurs : chroniques, articles et entretiens Jean Raspail Éditions Albin Michel
Recueil d'articles publiés dans la presse au cours des trois dernières décennies, consacrés à des sujets de société, à certains aspects de la langue française, au voyage, à l'histoire ou à des écrivains, parmi lesquels Jacques Perret, Jean Cau, Michel Mohrt et Sylvain Tesson. L'ouvrage offre un tour d'horizon des univers multiples dont s'est nourri le romancier. ©Electre
https://www.laprocure.com/product/325795/raspail-jean-petits-eloges-de-l-ailleurs-chroniques-articles-et-entretiens 9782226470478
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