Un livre où s'exprime la solitude, endurée ou voulue, consciemment ou non, de six personnages : une très jeune fille en rébellion contre la famille, qui se cherche et vient de perdre son petit ami, deux adultes qui hésitent entre liberté et vie de couple, une femme mûre et emmurée dans son ressentiment contre sa mère, son environnement, et sa vie en général, et deux personnes âgées, à la mémoire clignotante, où comme des feux dans la nuit brillent quelques souvenirs d'amours anciennes qu'un brusque sursaut va leur donner envie de retrouver. Tout ce petit monde va donc fuir ou partir à la recherche de ce quelqu'un qui manque, dans une quête cahotante, plus rêvée que réelle, et finira en bout de terre, en bord de mer…. Un peu amère….
Sur tout ce texte flotte un parfum de nostalgie pour d'autres vies qu'on aurait pu vivre, qu'on aurait voulu vivre, qu'on aurait dû vivre, qu'on aurait dû vouloir vivre. Peut-être que Kelly, la plus jeune de ces six personnages, à l'aune de cette quête, en tirera la morale, si morale il y a, dans la vie qui s'ouvre devant elle ?
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L'histoire de deux fugues. La première d'une vieille dame, nouvellement admise dans une maison de retraite et la deuxième, conjointe, d'une adolescente.
Les deux protagonistes, en mal d'amour, vont se retrouver dans cette recherche stérile.
Ecriture laborieuse, qui traîne en longueur...
Je n'ai pas réussi à finir ce livre.
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« La solitude se comporte comme un chat. Au début, vous croyez lui faire une fleur en la tolérant dans votre appartement. Vous lui préparez même un panier bien douillet où elle puisse s’endormir tout en rond, le temps d’une halte. Six mois plus tard, c’est vous qui habitez chez elle. Elle a envahi votre appartement, décide de votre heure de coucher et de vous insomnies, habite le silence comme un tic-tac d’horloge et repeint les murs blancs d’une jolie teinte grise. »
Vous n'avez emporté que cela comme bagage ? s'étonne Kelly. - Oui... hésite Olia [...]. Un tricot pour le voyage. La vieille dame lève les yeux. La gamine la regarde avec un sourire gentil. Olia n'aurait jamais pensé que ce soit si facile de sortir des Pervenches. Elle est descendue au rez-de-chaussée, elle a traversé lentement le jardinet, puis elle a ouvert la porte... Olia quitte la maison de retraite, elle n'a prévu que le but de son voyage : la Russie. Sa route croise celle d'une adolescente en (...)