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Jacques-Hubert Martinez (Traducteur)
EAN : 9782258076198
448 pages
Presses de la Cité (06/11/2008)
3.37/5   259 notes
Résumé :
Naples, 1750. Dans les profondeurs de la nuit, trois hommes armées d'épée pénètrent dans le palais d'un marquis. Leur chef, Di Sangro, l'accuse d'être un imposteur et le somme de lui révéler Le Secret. Mais le marquis prend la fuite, laissant derrière lui un palais en flammes et un Di Sangro jurant vengeance...
Beyrouth, 2006. Mia a à peine le temps de faire connaissance avec sa mère Evelyn, archéologue émérite et passionnée, que celle-ci est enlevée sous ses... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (42) Voir plus Ajouter une critique
3,37

sur 259 notes
Certains héros ne portent pas de cape, comme ces voisins inconnus ayant déposé des livres dans le hall de l'immeuble. Parmi lesquels Eternalis.
Je n'ai pas pour habitude de lire des thrillers ésotériques, mais le résumé était assez prometteur, en tout cas suffisamment pour qu'au lieu de le laisser végéter de longs mois dans mon interminable pile à lire, je l'entame tout de suite.
Au final, si la lecture n'aura pas été véritablement déplaisante, elle n'aura franchement pas été transcendante non plus.

Si vous aimez quand il y a du mystère, des énigmes à résoudre, de la tension et du suspense ou encore de l'action, vous pouvez oublier Eternalis tout de suite, manquant cruellement de peps d'un bout à l'autre.

L'histoire est loooooooooongue à démarrer et à se mettre en place. Mais alors vraiment très, très lente. C'est-à-dire qu'il faut attendre approximativement la moitié du truc pour que les choses deviennent un tant soit peu intéressantes. Et encore... Oubliez tout de suite les mystères issus du fond des âges, les trois quarts de l'intrigue tournent en réalité autour d'un évènement programmé avant même le début de l'intrigue, à savoir une transaction illégale autour d'une antiquité. TOUTES les actions de tous les personnages s'articulent autour d'une façon plus ou moins directe, y compris le fameux enlèvement. Et, comme l'on a droit au point de vue de tout le monde (y compris celui du ravisseur), les tenants et aboutissants de l'histoire sont clairs comme de l'eau de roche dès le départ. Aucun mystère, donc. A partir de là, on se contente donc de suivre les personnages sans réelle empathie, agissant chacun de leur côté mais néanmoins les uns par rapport aux autres au cours d'un récit extrêmement linéaire et sans le moindre rebondissement, pendant que l'auteur tisse le décor.

Le roman souffre aussi d'un « syndrome Wikipédia » assez présent, parfois justifié par l'intrigue (les explications sur le vieillissement), parfois pas du tout (plusieurs pages sur l'histoire de l'ambassade américaine à Beyrouth, sérieusement ?) et de façon tout sauf transparente. Tout s'interrompt d'un coup, et c'est parti pour une tartine de texte à la narration très scolaire, alors que deux lignes plus tôt il était encore question de l'histoire d'enlèvement. Bref, si l'on sent indéniablement que l'auteur a sérieusement potassé ses sujets, les informations sont extrêmement mal intégrées à l'histoire, en cassant le rythme déjà assez pépère...

La même narration froide et mécanique gâche magistralement les quelques passages se voulant mouvementés qui viennent pimenter le récit à l'occasion. On sent clairement que ce n'est pas « le truc » de l'auteur, tant il en ressort une impression de « pif-paf-pan-pan ». En bref, les fusillades comme les encore plus rares empoignades sont plates et peu immersives, la faute en revenant principalement à la narration, détachée, scolaire, dénuée de toute tension et de toute émotion.

Bref, quand on a l'habitude de lire du Cussler à côté, tout ça ne pardonne clairement pas. D'accord, Eternalis n'est pas un roman d'aventure, mais il en reprend davantage la recette que celle d'un pur thriller ésotérique. Les sociétés secrètes ne sont là que pour faire joli, par exemple. Les mystères ne sont là que pour donner une motivation aux personnages, la trame narrative étant à la fois celle d'une course poursuite et course contre la montre. Et point de véritable « enquête » non plus. Des manigances, oui, mais rien de plus.

En soi, ce n'est pas non plus « mauvais ». L'histoire, aussi simple et linéaire soit-elle, tient debout ; le passage d'un protagoniste à l'autre permet au lecteur d'avoir une vision d'ensemble tout en évitant les trous dans la narration ; et si l'on occulte le bla-bla informatif mal intégré et l'action plan-plan, la plume de Raymond Khoury s'avère plutôt efficace pour ce qui est de croquer les réflexions de ses personnages, qui constituent une part non négligeable du truc. Donc oui, ça se lit. Reste que c'est fade...
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Avec l'efficacité qu'on lui connaissait depuis le Dernier Templier, Khoury promène son lecteur dans un bassin méditerranéen historique, de l'Inquisition aux Lumières, de Naples à Lisbonne en passant par Paris, jetant un regard aussi émerveillé que franchement critique sur cette société libertine qui, après avoir goûté aux espoirs humanistes, s'abreuvait de connaissances dans une débauche décadente tandis que gronde le peuple. Les palais et hôtels particuliers de Paris contrastent par leurs fastes avec la puanteur d'une Seine surchargée d'immondices flottant entre deux eaux : c'est aussi évocateur que les geôles étouffantes de l'Inquisition dans laquelle oeuvre Sebastian, personnage central de la partie historique, qu'on retrouvera sous différentes identités – dont celle, plus illustre, du comte de Saint-Germain qui époustoufla (bluffa surtout) la cour du roi de France par ses dons prodigieux, son savoir étrange et… sa longévité.
[...]
Des chapitres brefs, où l'action prédomine, un découpage privilégiant le suspense et les variations de rythme (l'agent Corben et Mia, tout en enquêtant pour retrouver Evelyn, sont régulièrement aux prises avec les commanditaires de l'enlèvement : fusillades, explosions et accidents scandent la progression de leurs recherches) : dès que cela commence à tirer en longueur, on saute à une autre époque. C'est parfois frustrant, souvent artificiel, mais cela permet d'entretenir la tension. En revanche, par rapport Dernier Templier, les personnage sont assez mal dépeints : on peine à éprouver de l'empathie pour Mia, pourtant volontaire et courageuse, et on définit mal les contours de la personnalité de Corben, de l'intrigant Kirkwood (représentant des Nations Unies) ou de ce hakim sans nom, entre savant fou et chef maffieux.
[...]
La révélation finale, quoique poétique, est loin de remplir les espoirs qu'on pouvait décemment nourrir tout au long du périple de ces aventuriers : le finale est bien pauvre, malgré quelques discussions intéressantes sur l'opportunité de dévoiler un secret qui bouleverserait la société humaine. Là où Spielberg choisissait de ne pas consumer la magie de la découverte et d'entretenir le mythe dans Indiana Jones & la Dernière Croisade, Khoury dévoile un mystère bien loin des attentes enflammées.

Ca reste divertissant, et efficace.
Lien : http://journal-de-vance.over..
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Un roman bien écrit qui vous emmène dans une autre dimension. Dans les siècles passés mais aussi dans notre monde moderne et égoiste. C'est une quête d'un élixir de vie avec des bons et des méchants, des très méchants qui font de vilaines expériences et qui tuent sans états d'ame, de la sauvagerie pure.
Le roman se passe en grande partie au Moyen Orient (Liban, Irak). Il nous ramène aux heures sombres de l'inquisition, au temps de Louis 15 et au Portugal bien après l'inquisition car évidement notre héros prend cette élixir qui lui permet de passer les siècles et les évènements historiques.
Ce roman m'a bien plu mais je dois dire que il y avait quelques descriptions un peu longues mais une bonne lecture qui vous détend tout en suivant les aventures des héros.
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Il y a tous les ingrédients à la mode : action, politique, science, ésotérisme etc.
Sans grande surprise, j'ai été un peu déçu mais ça se lit facilement et on passe un bon moment.
Vite lu, vite oublié : un roman pour l'été.
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Eternalis est le deuxième roman de l'écrivain Libanais Raymond Khoury. le livre se passe à deux époques différentes l'une dans les années 1750 à Naples où un homme doit fuir face à ces ravisseurs. La deuxième partie du récit se passe de nos jours après la chute de Saddam Hussein en Irak. Mia, une jeune généticienne voit sa mère enlever en plein jour. Elle va tout mettre en oeuvre pour essayer de la faire libérer.
J'avais trouvé le dernier Templier assez classique dans sa structure, avec une fin assez prévisible, j'ai été rassuré avec Eternalis. Certaines péripéties sont assez simples à comprendre et à deviner mais la fin est un peu plus complexe que prévu. Les personnages de Mia et Jim sont assez bien retranscrits (surtout le personnage de Jim qui évite le piège du héros sans peur).Le thème du livre (l'immortalité) est assez travaillé je trouve avec l'Ouroboros néanmoins, j'ai trouvé que l'auteur survolait les événements ayant eu lieu dans les années 1750.
Eternalis est un livre qui se lit sans déplaisir mais qui ne fera pas date dans l'histoire des romans d'aventures.
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
En exergue :

Lorsqu’un éminent… scientifique affirme qu’une chose est possible, il a presque assurément raison. Lorsqu’il affirme qu’une chose est impossible, il est très probable qu’il ait tort. Arthur C. Clarke
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J'ai un avis assez mitigé sur le livre.
Contrairement à certains livres, il n'y a pas vraiment de passages pendant lesquels on s'ennuie mais il n'y pas non plus de passages pendant lesquels on a hâte de poursuivre la lecture.
L'histoire est vraiment intéressante et passionnante, et elle est bien écrite.
On a affaire à deux suspenses : quelle est la quête ? et qui sont les gentils/les méchants ?
Dommage, on se perd parfois entre les lieux et les personnages et on reste un peu sur sa faim à la fin, une suite ?
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Imagine, si cela avait été vrai. Imagine comme le monde aurait changé. Quel bienfait pour les hommes ! Plus de temps à passer avec ceux que nous chérissons. Plus de temps pour apprendre, voyager, découvrir... Vivre vraiment.
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Tempus edax, homo edacior. [Le temps dévore ; l’homme dévore plus encore.] Dicton romain.
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Il croyait à peu près autant aux coïncidences qu'aux politiciens altruistes, aux rasages gratis et à la victoire imminente de la démocratie au Proche-Orient.
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+ Lire la suite
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