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EAN : 9782258133587
496 pages
Presses de la Cité (01/10/2016)
3.9/5   112 notes
Résumé :
Janvier 1831. Aurelia Vennaway, huit ans, héritière d'une riche famille aristocratique du comté de Surrey, découvre lors d'une promenade dans les bois du domaine familial un nouveau-né bleu de froid, posé à même la neige. Malgré l'hostilité de ses parents, elle réussit à leur faire recueillir l'enfant, qu'elle baptise Amy Snow. A ses dix-huit ans, on découvre à Aurelia une maladie qui lui laisse peu de temps à vivre.
Elle décide donc de partir en voyage quel... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (54) Voir plus Ajouter une critique
3,9

sur 112 notes
L'histoire débute en 1831 dans un manoir de la campagne anglaise.
Aurélia Vennaway, la fille du château a 8 ans. Elle sort prendre l'air dans la neige et trouve un nouveau-né bleu de froid, abandonné dans le froid de l'hiver.
Elle ramène le bébé qui se révèle être une petite fille. Ses parents regardent le nourrisson avec dégoût et le cachent dans la cuisine.
Aurélia nomme la fillette Amy Snow et en prendra soin contre la volonté de ses parents.
Lorsque la jeune fille apprend qu'elle a une maladie incurable, elle s'absente pour une longue durée. A son retour, elle revient très affaiblie et meurt quelques temps après à l'âge de 21 ans.
Elle aura eu le temps de prendre des dispositions pour la distribution de sa fortune. Pour le sort qu'elle a réservé à sa protégée Amy, elle doit dissimuler aux yeux de ses parents les bienfaits qu'elle a accordés à la petite orpheline devenue une jeune fille.
C'est sous forme de jeu de piste et de lettres déposées chez des amis dans les villes d'Angleterre qu'Amy découvrira pour finir le secret d'Aurélia.
Parcours initiatique, car sur son chemin, Amy apprendra à fréquenter le monde, les bonnes et les mauvaises personnes.
Elle rencontrera l'amour, ce qui n'est pas négligeable.
Un roman magnifiquement écrit par Tracy Rees et traduit de l'anglais par Françoise du Sorbier qui utilise un langage très riche, très agréable à l'oreille.
Dans le roman, les héroïnes font souvent allusion à Charles Dickens qui est leur contemporain. le début du roman nous plonge dans un roman de Dickens et la suite m'a fait souvent penser au style de Charlotte Brontë ou Jane Austen avec des actions plus soutenues car l'auteure s'adresse à des lecteurs de notre époque qui aiment le mouvement et cela ne manque pas tout au long du livre.
La fin où l'on peut lire la confession de lady Vennaway n'est pas du tout à négliger.
Un très beau roman dont je n'ai pas raté une seule page.

Challenge pavés 2018
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Angleterre, Janvier 1831. Aurelia Vennaway trouve un bébé abandonné dans la neige. Contre l'avis de ses parents issus de la grande bourgeoisie, Aurelia décide de garder la petite fille qui s'appellera Amy Snow. Les deux fillettes deviendront très proches malgré leur condition sociale différente, d'autant plus qu' Aurelia est atteinte d'une grave maladie et que ses jours sont comptés. A son décès, en 1848, Aurelia laisse à Amy une série de lettres qui lui feront parcourir l'Angleterre, à la recherche du secret d'Aurelia, partie mystérieusement assez longtemps avant son décès. Amy y fera des rencontres et des expériences hors-du-commun, deviendra une jeune fille très aisée et appréciée dans la haute bourgeoisie anglaise. Mais saura-t-elle découvrir le secret de son amie ? En le cherchant obstinément, ne risque-t-elle pas de s'oublier elle-même ?
J'ai reçu ce roman en cadeau pour Noël ; je ne sais pas si je l'aurais choisi spontanément moi-même car je ne suis pas fan de cette époque victorienne. Néanmoins, même si ce n'est pas un coup de coeur en tant que tel, j'ai trouvé ce roman agréable, notamment l'avant-dernière partie où Amy est à Bath et qui m'a beaucoup rappelé Les liaisons dangereuses de Choderlos de Laclos par un de ses thèmes abordés. le personnage d'Amy Snow est attachant, elle va découvrir le monde de la grande bourgeoisie britannique et ses dessous-de-carte, elle qui est innocente et si naïve. Les personnages sont assez travaillés et le style de Tracy Rees est plaisant à lire. le lecteur, ou plutôt la lectrice car je pense que ce genre de romans s'adresse majoritairement à un lectorat féminin, est dépaysé(e), on se croirait vraiment au XIXème siècle en Angleterre.
Pour terminer, je rajouterai que la couverture de ce roman m'a beaucoup plu, elle est très jolie et poétique et suscite beaucoup d'interrogations sur le contenu de ce livre.
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La jeune Aurelia Vennaway découvre un nouveau-né dans la neige et malgrè l'opposition de son aristocratique famille qui se propose d'écarter impitoyablement la petite fille, elle obtient de haute lutte que l'enfant soit élevée au domaine et devient sa protectrice.
Baptisée Amy Snow, la jeune rescapée grandit en étant toujours plus éperdue d'amour et d'admiration pour Aurélia qui devient une courageuse jeune femme indépendante et déterminée, refusant le mariage arrangé que sa famille cherche à lui imposer.
Entre les deux jeunes filles, l'entente est totale et quand Amy apprend qu'Aurélia est atteinte d'une pathologie cardiaque qui la condamne à court terme, elle est dévastée et ce d'autant plus qu'Aurélia décide de partir découvrir le vaste monde, la laissant dans une maison où elle n'est que tolérée et où elle doit faire face à l'hostilité de la famille Vennaway.
Après la mort d'Aurélia, Amy est chassée comme une simple domestique mais la défunte avait prévu de veiller par delà la mort sur sa protégée et lui a laissé un héritage particulier : une chasse au trésor, faisant référence à celles qu'elle organisait pour elle quand elle était enfant, mais qui, maintenant, va se dérouler dans la vraie vie. Au fil des lettres posthumes qu'Amy recevra de la part d'Aurélia, elle devra voyager aux quatre coins de l'Angleterre, rencontrer des inconnus qui pourraient se révéler secourables et enfin découvrir un grand secret.
A travers ces épreuves qui sont autant d'étapes d'un véritable parcours initiatique, Amy va grandir et se forger une personnalité nouvelle qui permettra à celle qui était surnommée "le petit oiseau" de prendre véritablement son envol.
Une bien belle histoire originale qui plonge les lecteurs dans l'Angleterre victorienne , corsetée dans ses traditions, dissimulée derrière les paravents des faux-semblants, impitoyable aux faibles et aux pauvres.
Tracy Rees se place délibérément sous le patronage de Dickens dont les références à l'oeuvre abondent dans le récit et donne avec ce premier roman illustrant une quête initiatique, la mesure de son grand talent.
Elle sait susciter l'intérêt tout au long du déroulement de l'intrigue et camper des personnages hauts en couleur et oh combien attachants (ah, l'extraordinaire Mrs Riverthorpe avec laquelle je me sens tant d'affinités!)
L'amitié féminine est au coeur du livre et l'indéfectible fidélité que se vouent réciproquement les deux héroïnes par delà la mort, éclaire cette histoire d'une lumière magique.
Une lecture qui procure vraiment un grand moment de bonheur !
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Ce roman est une merveilleuse découverte de cette rentrée littéraire. le genre de roman où on se surprend à ralentir notre lecture, pour en apprécier chaque mot, chaque chapitre.



Nous sommes dans le XIXème siècle en Angleterre, au début du règne de la Reine Victoria. Aurélia petite fille aristocrate de 8 ans trouve dans le domaine de sa famille, un bébé nu dans la neige. Une petite créature toute bleue de froid. Aurélia décide de ramener ce bébé chez elle.

Ses parents découvrent avec "horreur" ce nouveau né et ne veulent pas en entendre parler, mais c'est sans compter sur le caractère obstiné de leur seul et unique enfant. Aurélia décide donc de garder cet enfant et l'appelle Amy, "son petit oiseau des neiges".

Au fil des années, va naître une amitié et un lien entre ces deux filles, telle des soeurs. Aurélia continue de grandir dans le monde d'argent mais Amy elle n'a pas cette chance, elle doit rester avec le personnel de maison et dormir dans les cuisines.

Aurélia apprend qu'elle va mourir... Amy est dévastée.

Ce jour tragique arrive et Amy découvre que Aurélia lui a laissé un dernier cadeau. Une chasse au trésor (comme elle lui en faisait dans leur enfance) pour découvrir son secret.



J'ai aimé voyager dans cette Angleterre du XIXème, entre Hartville Court, Londres, Bath et York. Découvrir à travers la plume de l'auteure tellement sublime et poétique les paysages, les personnages avec ce langage tellement distingué de l'époque.

Je me suis imaginée tantôt Aurélia, tantôt Amy.

Une Aurélia qui veut devenir le futur féminin de l'époque, faire de grandes choses au niveau politique, mais aussi dans la révolution de la femme.

Tandis que nous avons à côté une Amy simple qui souhaite juste connaître le plaisir d'avoir une famille, un foyer, une maison à elle.



Dans cette chasse au trésor, peut être pas assez mise en avant à mon goût, Amy va d'espoir en désespoir, elle ne reconnaîtra plus son amie, découvrira des mensonges.

Amy dans cette épopée grandira, deviendra une femme, une dame plus ou moins respectée. Elle apprendra la vie et ses dangers. Elle fera des rencontres, qui changeront sa vie à jamais. Mais surtout elle découvrira" le Secret d'Aurélia".

Même si j'avais eu ma petite idée de ce secret, le découvrir n'a pas enlevé l'émotion que l'auteure veut nous transmettre à travers son roman. On apprend encore une fois que nous choisissons pas notre famille, mais bel et bien nos amis.



Amy, ce petit oiseau des neiges tombé de son nid, prend son envol au fil des pages.



Une magnifique histoire, tellement bien écrite, tout en poésie et en élégance. Remplie de douceur, d'amour, d'espoir. Je conseille ce roman avec beaucoup d'émotion.
Lien : http://les-mots-de-gaiange.o..
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Bon soyons honnête, L'oiseau des neiges n'est vraiment pas le genre de livres que j'aurais choisi en temps normal. Pas de morts à la pelle, pas de psycopathes, pas d'histoire tordue à te retourner le cerveau, pas de surnaturel...D'où la question qui vous brûle les lèvres : Suis-je malade?
Bon en l'occurrence oui, merci à cette météo trop bizarre qui alterne chaleur un jour et pluie et vent le lendemain. Mais ce n'est pas le sujet.

Donc pourquoi avoir choisi de critiquer L'Oiseau des neiges ? Principalement à cause de l'époque et du lieu où se déroule l'histoire. C'est simple, le Londres victorien, je n'arrive pas à résister. Et puis le résumé m'a un tantinet intriguée. du coup, j'ai gentiment demander à Masse critique de m'envoyer le roman et Masse critique m'a tout aussi gentiment répondu par l'affirmative.
C'est beau cette symbiose n'empêche.

Alors critiquons mes tous beaux. de quoi que ça parle au juste?
Amy Snow n'a pas vraiment été gâtée par la vie. Abandonnée dehors par un hiver tellement glacial que ça aurait attiré les marcheurs blancs, elle n'a dû son salut qu'à l'arrivée d'une fillette, sortie se promener hors de chez elle. Et pas n'importe quelle fillette hein. Une vraie Lady, issue de la high society tout ça tout ça. Autant dire que les parents n'ont pas vraiment sauté de joie.

Amy a grandi et 18 ans plus tard, sa protégée décéde tragiquement. Cependant, Amy découvre que celle-ci lui a concocté un jeu de pistes avant de mourir. Et voici notre héroïne partant pour la plus grande aventure de sa vie.

Je sais ça peut sembler nunuche mais en fait non. J'ai beaucoup aimé cette histoire d'amitié même au-delà de la mort. C'était plutôt rafraîchissant. Bon bien sûr, l'histoire présente pas mal de faiblesses scénaristiques. Sans rentrer dans les détails, j'ai trouvé que certaines situations manquaient totalement de réalisme. On sent que ce livre a été écrit pour une certaine catégorie d'âge dont je ne fais plus partie depuis longtemps (et non je ne vous dirais pas mon âge, petits curieux).

Par contre j'ai détesté l'épilogue. J'ai trouvé qu'il arrivait comme un cheveu sur la soupe, comme si l'auteur, arrivée à la fin, s'était dit "zut j'ai oublié de parler de ça...bon allez je vais caser ça ici". C'est vraiment dommage, cela m'a beaucoup déçue.

Ceci dit je vous le conseille quand même. Bon ne l'achetez pas, ça n'en vaut pas la peine (gardez votre argent pour les prochaines sorties ciné hein). Mais vous pouvez toujours l'empruntez, le volez, le négociez contre un paquet de Dragibus.
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Citations et extraits (26) Voir plus Ajouter une citation
Malgré mes vêtements, mon argent et ma façon de parler trompeusement raffinée, je ne suis jamais vraiment à ma place, car les gens veulent savoir d'où l'on vient.
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Ce monde est d’une stupidité absolue, Amy : les conventions, ce qu’elles tolèrent, ce qu’elles interdisent. Un mariage avantageux, par exemple, est respecté, admiré, alors qu’il revient à céder une femme contre de l’argent, comme un cheval ! Quant aux choses que l’on condamne alors qu’elles sont bonnes et naturelles… Tout cela passe l’entendement. Et à quoi me sert d’être consciente de ces contradictions, si flagrantes soient-elles ? Je peux gagner de petites guerres. Je peux apporter des victuailles aux villageois et soutenir les projets charitables de notre cher révérend, je peux témoigner des égards à quelqu’un qui s’est déshonoré, au risque de scandaliser ma mère. Mais rien de tout cela ne change la vie des intéressés, du moins pas de façon permanente.
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" Nous ne pouvons retenir l'instant. Le temps est comme un fleuve: il nous emmène sur son courant, plus vite que nous ne le souhaiterions, bien souvent."
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J’ai le souvenir d’avoir été une petite fille entêtée – pensive et calme, mais très volontaire et parfois soupe au lait. Je ne reconnais plus cette petite créature déterminée dans la femme que je suis aujourd’hui. Il semble qu’au fil du temps je me sois mise à croire tout ce que lady Vennaway disait à mon sujet. À force d’être méprisée par ces grands personnages, j’en suis venue à me sentir méprisable. Et à être convaincue – je m’en rends compte soudain avec une horrible clarté – que personne ne voudrait jamais de moi pour femme.
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Ma vie, c'était Hatville. Je l'ai rarement quitté. Or Aurelia avait raison : c'était bel et bien une prison. Nous étions comme deux oiseaux : nous nous tenions compagnie dans une très jolie cage.
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