J'ai cessé de lire des romans de Kathy Reichs il y 2 1/2 ans. Je trouvais que trop d'éléments se retrouvaient dans tous ses romans.
Comme je n'ai pas l'intention de vous répéter ce qui est écrit en quatrième de couverture, je vais me contenter de vous dire qu'il y a plusieurs histoires dans ce roman, vous allez donc en avoir pour votre argent.
J'avais lu avec plaisir les 100 premières pages. Même si je n'avais pas appris grand-chose, le temps avait passé sans que je ne m'en aperçoive. Pourquoi? Kathy Reichs, comme plusieurs auteurs à succès a ce talent de conteur. Elle utilise les images sans parcimonie. Rien de spécial, rien à mettre dans un dictionnaire de citations mais des images qui rendent la lecture plus agréable.
Le hasard fait très bien les choses dans ce roman et, des histoires qui n'avaient aucun lien entre elles se retrouvent mystérieusement ensemble à la fin. Par contre, tout se tient. Il faut seulement accepter que dans les romans de fiction, les coïncidences aient le droit d'exister.
De toute façon, j'avais pris ce roman pour me détendre et il a très bien fait le travail.
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On sent, à la lecture de ce seizième titre des aventures de Tempe Brennan, un certain ronronnement, un patinage… L'auteure a tout juste fait son boulot, rempli la grille « comment écrire un polar », sans vraiment de suppléments d'âme.
Les thèmes choisis sont ici la traite d'êtres humains et l'Afghanistan : deux sujets sur lesquels K. Reichs, par la voix de Brennan, ne manquera pas, comme à son habitude, de donner son avis : l'esclavagisme, ce n'est pas bien, et bravo à tous les petits gars et filles partis à l'autre bout du monde pour protéger le « monde libre ». Cela resterait lisible si ces incursions n'étaient pas intégrées aux forceps dans le récit.
Une fois n'est pas coutume, K. Reichs a parsemé sa narration d'erreurs surprenantes. Arrive-t-elle au bout de son cycle ? Peut-être… le pan personnel de l'héroïne, qui jusque là truffait la lecture d'humour et de romantisme est étrangement sec. La relation Brennan/Slidell est calquée sur celle avec Ryan, ce même Ryan dont l'apparition en fin de roman, a étrangement peu d'effet sur Tempe… Bizarre.
La série ressemble de plus en plus à une libre tribune dans laquelle K. Reichs se fait mousser, elle et sa famille, plutôt qu'un roman.
Étant donné le peu de temps requis pour achever ce roman, il ne fait pas encore partie des « pertes de temps », mais il s'en approche dangereusement.
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Un petit polar qui se lit vite ... meilleur que le précédent. On retrouve avec plaisir les aventures de Temperance Brennan, anthropologue avec une intrigue qui débute en Caroline du Nord et se termine en Afghanistan.
Quelques maladresses notamment dans les réflexions sur la situation actuelle en Afghanistan etc. , des amalgames sur la religion musulmane et la structure patriarcale afghane, mais cela ne nuit en rien à l'intrigue.
Personnellement, je me demande quand est-ce que cette série prendra fin. Les auteurs américains, tout comme les scénaristes ont tendance parfois à en faire des tonnes... humble avis de ma part.
Je continue à lire cet auteur (je ne regarde pas la série) parce que j'avais bien l'héroïne mais je trouve qu'il y a de moins en moins de psychologie et de plus en plus de faits glauques.
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L'aventure continue pour Kathy Reichs: Temperence Brennan, Tempe pour les «amis», qui est un peu son alter ego littéraire, nous revient dans Terrible trafic.
Lire la critique sur le site : LaPresse
Les os d'êtres humains et d'animaux sont parfois trompeusement similaires. Quand les restes sont réduits à l'état de fragments, il peut se révéler très difficile d'établir à qui ils appartiennent. À un seul individu ou à plusieurs, à un homme ou à un animal. Voire à un mélange des deux.
Le cerveau humain est comme un interrupteur qui se mettrait brusquement à fonctionner sur deux modes en même temps. Pile au moment où ma main, par réflexe, exécutait l'ordre de refermer la portière, une transmission neuronale à l'intérieur de mon cervelet m'apprenait, avant même que la serrure se soit enclenchée, que j'étais dans un sacré pétrin.
À l'instar des jouets achetés par catalogue, le squelette humain requiert un certain travail de montage. Si la plupart des os sont déjà présents à la naissance, il leur manque souvent des creux, des bosses ou une couche de finition pour être véritablement achevés. Tout au long de l'enfance et de l'adolescence apparaissent de petits morceaux d'os appelés épiphyses, qui fusionnent avec les tiges axiales ou avec d'autres éléments du squelette. La fusion se produit à des âges plus ou moins précis.
Dans mon métier, les meilleures chaussures, ce sont les bottes de randonnée en Gore-Tex qui laissent le pied respirer. Ou encore celles en caoutchouc grâce auxquelles on ne risque pas de se retrouver le cul par terre inopinément.
— Pourquoi vous dites «mentale» alors, parce que le cerveau, il est bien plus loin au-dessus?
— Parce que certaines personnes réfléchissent avec leur bouche.
Kathy Reichs en entrevue en Français chez Renaud-Bray (2014)