AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

Johan-Frédérik Hel-Guedj (Traducteur)
EAN : 9782253125174
471 pages
Le Livre de Poche (21/01/2009)
3.62/5   73 notes
Résumé :
Kerstin Kvist, une jeune infirmière suédoise, vient d'être engagée dans une bien étrange demeure. La veuve, Mme Cosway, tyrannise ses trois filles célibataires qui vivent avec elle. Quant à la quatrième, elle ne dissimule pas son mépris lorsqu'elle leur rend parfois visite. Plus déconcertante encore est l'attitude de Mme Cosway à l'égard de son fils John, personnage triste et introverti que l'on gave de médicaments. «Il y a de la folie dans la famille», laisse enten... >Voir plus
Que lire après 2 doigts de mensongeVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (13) Voir plus Ajouter une critique
3,62

sur 73 notes
5
2 avis
4
6 avis
3
3 avis
2
0 avis
1
1 avis
Voilà une lecture bien plaisante, je m'attache de plus en plus à Ruth Rendell...
Atmosphère anglaise à souhait, avec la grande maison aux pièces mystérieuses, la famille foldingue qui vit en huis clos entre deux tasses de thé. le pasteur, le médecin et le peintre bohème à cheveux longs qui ravage le coeur des ex fans du pasteur...Et des personnages à part, très intéressants.
Kerstin, toute jeune étudiante venue de Suède, est engagée pour s'occuper de John Cosway, un homme de 39 ans considéré par sa famille comme un schizophrène. de fait, l'homme est étrange. Mais sa famille encore plus. Que se cache-t-il derrière cette histoire de folie que l'on raconte à tous ? Bien des secrets que j'ai dévorés avec un très grand plaisir...
Ruth Rendell, une belle conteuse grâce à qui on peut s'échapper loin du quotidien. Que demander de plus ?
Commenter  J’apprécie          386
Une quatrième de couverture super attrayante et là je me suis dit chouette encore un bon Rendell mais quand j'ai eu fini ce roman eh bien je reste sur ma faim... beaucoup de longueurs, peu d'intrigue et pourtant cette histoire d'héritage, de schizophrène ou encore de famille anglaise névrosée jusqu'à la moelle aurait pu me,tenir en haleine.
La seule chose qui m'ait fait sourire c'étaient toutes les allusions envers les classiques anglais qu'on a pu voir au cours de l'histoire. C'est toujours agréable de voir le clin d'oeil qui apparaît envers Jane Eyre, un Dickens avec ses "grandes espérances" ou encore un domaine comme Manderley.
Bref, ce n'est pas avec ce roman qu'il faut découvrir Ruth Rendell et c'est bien dommage...
Commenter  J’apprécie          264
Lu dans le cadre de mon pioche dans ma PAL du mois de février, j'ai dès le début était intriguée par cette histoire familiale et l'envie de vite tourner les pages pour connaître la fin m'a prise rapidement. L'histoire est racontée, 35 ans après par une femme qui jeune fille a été embauchée par une famille, disons un peu spéciale, pour s'occuper du fils de la famille atteint de troubles mentaux. L'auteure a réussi dès les premières pages a susciter ma curiosité et j'ai lu ce livre avec le besoin de connaître le dénouement de cette histoire, je pense que heureusement que ce suspense été présent car sinon j'aurais trouvé ce livre un peu longuet, certaines scènes sont assez répétitives, le fait que ce soit raconté par une personne qui nous relate l'histoire comme si elle était assise dans un fauteuil en face de nous est au bout d'un moment un peu lassant. Dans l'ensemble, j'ai passé un bon moment de lecture, mais ce livre ne sera pas un souvenir inoubliable et ne fera pas parti des livres dont j'aurais envie de conseiller à tout le monde.
Commenter  J’apprécie          110
Est-ce vraiment un polar ? le meurtre n'arrive que dans les dernières pages et il n'est pas réellement élucidé. En revanche, c'est une peinture assez réjouissante, car menée avec beaucoup d'humour, d'une Angleterre rurale qui n'a pas beaucoup bougé depuis Jane Austen : les vieilles demoiselles espèrent toujours épouser le vicaire, les douairières terrorisent toujours tout leur monde. Et nous avons, en prime, une magistrale caricature de play-boy nullissime, pique-assiette et picoleur, qui sème la zizanie partout où il passe, objet de tous les désirs réduit à peu de choses par l'humour de la narratrice.
Question : Ruth Rendel, l'autre grande dame du polar anglais, a-t-elle voulu se mesurer à P.D.James dans l'évocation des atmosphères victioriennes ?
Une bien agréable lecture, en tous cas.
Commenter  J’apprécie          100
Une jeune infirmière suédoise est engagé pour s'occuper de John, fils d'une famille anglaise qui vit de façon recluse dans une vielle demeure. Dans la famille Cosway, nous avons la mère, vieille acariâtre qui tyrannise ses enfants : John qui n'est pas si fou que ça, mais se comporte néanmoins bizarrement ; Ella la prof qui habille ses poupées et se chamaille constamment avec sa soeur Winifred, cette dernière doit se marier avec le pasteur du village ; Ida qui semble se contenter d'être la femme de ménage de la maison et enfin la cadette, Zorah qui a su s'échapper de cet univers morbide La jeune suédoise va découvrir que la folie est présente dans bien des esprits de cette famille particulière où le drame va finir par surgir.
L'auteur plonge nous dans une atmosphère lourde. Les personnages s'y révèlent tordus, cruels, fragiles, ambivalents complexes. On peut reprocher quelques longueurs à ce roman qui n'en tient pas moins le lecteur en haleine
Commenter  J’apprécie          00

Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
La prochaine fois que vous viendrez ici, ma chère, me souffla Zorah avec un rire feutré, vous devrez procéder comme Thésée dans la tanière du Minotaure, et dévider un fil derrière vous. Une pelote de la laine d'Ida fera l'affaire.
Commenter  J’apprécie          10
L’ont-ils accusé du meurtre de Winifred avant de l’emmener, je l’ignore. Je ne connais rien à ce genre de procédure. Je crois que l’inspecteur est reparti de la maison perplexe. En toute hypothèse, pour reprendre ses termes, il jugeait la démence et le don des mathématiques incompatibles. Autrement dit, un aliéné mental devait aussi être stupide.
Commenter  J’apprécie          00
Mais il y avait chez eux ce dont les Cosway, malgré tous leurs efforts, manquaient de façon criante, un esprit campagnard très anglais : ils avaient des fleurs dans leur jardin, du chauffage dans leur maison, un mobilier confortable, une cuisine modernisée depuis les années 1920, un certain sens de l’humour, des amis et du savoir vivre.
Commenter  J’apprécie          00
Si la déraison est l’une des définitions de la schizophrénie, on peut affirmer que le sujet atteint du syndrome d’Asperger est trop raisonnable. Il ne ment jamais, mais il formule ce qu’il pense et ressent sans le moindre tact, sans aucun à propos, il fait ce qu’il a choisi et fuit ce qui lui déplaît.
Commenter  J’apprécie          00
En ces temps-là, l’Église d’Angleterre me fascinait. Aujourd’hui, elle me déçoit, simplement. Dans ces années, je ne cessais d’être émerveillée par une institution dédiée à la religion où personne ne semblait croire en Dieu et où tout le monde croyait passionnément au rituel et à la liturgie.
Commenter  J’apprécie          00

Videos de Ruth Rendell (6) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Ruth Rendell
Pedro Almodovar - "En chair et en os"
autres livres classés : romans policiers et polarsVoir plus
Les plus populaires : Polar et thriller Voir plus


Lecteurs (270) Voir plus



Quiz Voir plus

Quiz sur le livre "Promenons-nous dans les bois" de Ruth Rendell

Comment s'appelle la femme qui devait garder les deux enfant du couple Dade ?

Paula
Joanna
Tania

10 questions
9 lecteurs ont répondu
Thème : Promenons-nous dans les bois de Ruth RendellCréer un quiz sur ce livre

{* *}